Le jardin
Je vois un paysage tiré à quatre épingles
Et dedans un tableau de Monet
Avec des pâquerettes qui font fleurettes
Comme ses nénuphars blancs
Et des verts étincelants de lumière
Qui ruissellent des arbres
Aux feuilles renaissantes.
Je vois un espace encadré d’ocres
les pierres jaunes du Périgord,
des murets de pierre sèche
qui me rappellent d’autres hommes.
Et dedans
une fenêtre ouverte sur un petit coin de liberté.
Je découvre la danse des centaines d’insectes
qui virevoltent ou s’affairent à mes pieds,
des dizaines d’oiseaux qui à tous les étages
Font jaillir leurs chants et jouer leurs plumages
Et dedans
J’entends la musique de cette nature en pleine effervescence
Une musique resplendissante,
qui ne demande qu’à être écoutée,
Comme un concerto de Mozart à la clarinette
Un jour de pluie ou de mauvaises nouvelles
Qui nous fait la fête.
Derrière la maison le tas de bois sèche au soleil
Pour quand le froid reviendra tout pareil
Plus loin, j’entends le bruit de quelqu’un qui s’affaire.
Tout est tranquille, un jour de grâce au jardin
Qui ne produit rien si ce n’est le loisir d’y languir.
FL
Merci à tous pour vos textes.
C’est un vrai plaisir de les découvrir chaque jour, avec leurs
styles et leurs inspirations si variées.
Dominique Dou