Lu en Mars 2020 -journaux et mémoires- Pierre Bergounioux Carnet de notes 1980 1990

Pierre Bergounioux, Carnet de notes (1980-1990, Ier tome)

Envoûtant, écrit d’une façon magistrale est addictif, ce journal, répétitif, est celui d’une vie « ordinaire » :

« Ce cahier parce que je sens que s’effacent, à peine posées, les touches légères qui confèrent aux heures de notre vie leur saveur, leur couleur. Il ne subsiste plus, avec l’éloignement, que des blocs de quatre ou cinq années teintés grossièrement dans la masse ».

Au-delà de ce quotidien de professeur de collège en ZEP de banlieue parisienne, jeune père de famille, de grandes lignes de la personnalité de Pierre Bergounioux de dégagent.

L’angoisse du temps : ne pas en maîtriser le souvenir (voir plus haut) mais aussi de ne pas avoir celui de connaître et comprendre le monde (il est hanté par la maladie et la crainte de disparaître). Lorsqu’il est en région parisienne, il passe le plus clair de sa vie à lire pour comprendre ; cela avec une exigence de dépassement de soi extrême, un corps à corps que l’on retrouve dans toutes les composantes de sa vie. Et il a la même exigence pour son entourage, d’où des jugements très durs parfois vis-à-vis de son fils aîné auquel à d’autres moment il montre un profond attachement. Continuer la lecture de « Lu en Mars 2020 -journaux et mémoires- Pierre Bergounioux Carnet de notes 1980 1990 »

Lu en mars 2020- journaux et mémoires- Paul Fournel poils de cairote

 Paul Fournel, Poils de cairote (2004)

Paul Fournel, né en 1947, a exercé quelques années la profession d’éditeur dans différentes maisons d’édition et a notamment travaillé en tant qu’attaché culturel au sein de l’ambassade de France au Caire en Égypte, de 2000 à 2003. Il est l’auteur de nombreux romans, dont certains destinés à la jeunesse.

Le livre qui nous intéresse est Poils de cairote, écrit en 2004 et inspiré de ses trois années passées en Égypte. Ce roman a la particularité de se présenter sous la forme d’un journal épistolaire, mais il ne s’agit pas d’un échange de lettres. Paul Fournel, en souvenir de son passage dans ce pays, a décidé d’envoyer des nouvelles quotidiennement à un ami différent, 98 au total. Continuer la lecture de « Lu en mars 2020- journaux et mémoires- Paul Fournel poils de cairote »

lu en mars 2020 -journaux et mémoires- Marie Mc lane Que le diable m’emporte

Mary MacLane, Que le diable m’emporte (1902)

Mary MacLane (1881-1929) est une auteure américaine, originaire du Canada. Elle a grandi à Butte, ville minière du Montana, et se destine très tôt à l’écriture. Elle devient rédactrice du journal de son école en 1898 et, quatre ans plus tard, alors âgée de 19 ans, elle publie son autobiographie, Que le diable m’emporte. Le livre est très controversé alors que c’est un best-seller, se vendant à plus de 100 000 exemplaires le premier mois. Continuer la lecture de « lu en mars 2020 -journaux et mémoires- Marie Mc lane Que le diable m’emporte »

Lu en mars 2020 – journaux et mémoires- Annie Ernaux l’atelier noir

 Annie ERNAUX, L’Atelier noir (2011)

Les lectrices de cet ouvrage apprécient l’œuvre de cette autrice qui « apporte une pierre à l’édifice du féminisme et de la libération des femmes » (nous lui avions consacré une séance entière du Cercle de lecture il y a plusieurs années). Par contre plusieurs n’ont pas accroché à la lecture de L’Atelier noir qui est l’expression de la genèse de cette œuvre : « C’est un journal de peine, de perpétuelle irrésolution entre des projets, entre des désirs. Une sorte d’atelier sans lumière et sans issue dans lequel je tourne en rond à la recherche des outils » alors que d’autres ont au contraire été vivement intéressées et touchées par cette plongée qu’elle nous fait partager.

Effectivement ce livre est composé de fragments du carnet de notes et de réflexion sur sa vie et ses recherches qui l’accompagnent sauf en période d’écriture, quand l’œuvre est mûre où elle l’abandonne. Continuer la lecture de « Lu en mars 2020 – journaux et mémoires- Annie Ernaux l’atelier noir »

Lu en Mars 2020 – journaux et mémoires – Saint Simon

 Saint-Simon, Mémoires (1829)

Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, fut l’un des favoris de la cour de Louis XIV. Grand seigneur, il eut le privilège de loger à Versailles et d’y observer les intrigues de palais. Durant plus de trente ans, Saint-Simon va être l’historiographe du roi et de la cour. Ses Mémoires, œuvre colossale de plusieurs milliers de pages, ne sont pas une entreprise autobiographique, il s’agit en fait d’une gigantesque fresque historiographique. Le titre des Mémoires est trompeur. Saint-Simon en avertit son lecteur : « Je ne parle pas du cœur, dont ce n’est pas ici le lieu. (…) Ces Mémoires ne sont pas faits pour y parler de moi ». Il précise : « J’écris une histoire particulière (…) celle du temps et du pays où on vit ». Une histoire donc et non une autobiographie : les Mémoires sont rédigés à la première personne, mais une personne se postant discrète et anonyme, comme une caméra cachée, dans les couloirs de Versailles et les allées de son jardin. De là, on assiste, spectateur comblé, voyeur patenté, au défilé impressionnant des courtisans intéressés et aux tableaux vivants des gens de cour. À la mort du Grand Dauphin en 1712, Saint-Simon se plaît à « croquer » tout ce beau monde qui « méditait profondément aux suites d’un événement si peu attendu, et bien davantage sur eux-mêmes ». Tels sont les Mémoires de Saint-Simon, drôles, vivants, scrutateurs, une somme incomparable sur les mœurs politiques de son temps.

Un style spontané, vivant, piquant, mêlant grande et petite histoire. Pourtant, Saint-Simon lui-même disait « ne pas savoir écrire ». Continuer la lecture de « Lu en Mars 2020 – journaux et mémoires – Saint Simon »

Livres lus en mars 2020 journaux et mémoires L’abbé Mugnier

Abbé Mugnier, Journal de l’abbé Mugnier (1879-1939)

Arthur Mugnier, connu sous le nom d’abbé Mugnier, né le 27 novembre 1853 à Lubersac (Corrèze) et mort le 1er mars 1944 à Paris, est un prêtre catholique français, vicaire dans différentes paroisses de Paris puis chanoine. Chargé en 1840 de la restauration du château de Lubersac par le marquis de Lubersac, le père d’Arthur Mugnier mourut prématurément et le marquis prit sous sa protection les enfants Mugnier. Il permit l’entrée du jeune Arthur au séminaire de Nogent-le-Rotrou. Vicaire à Saint-Nicolas-des-Champs, paroisse populaire du quartier des Halles puis, à partir de 1881 à la très élégante église Saint-Thomas-d ‘Aquin, il est nommé en 1896 vicaire à la paroisse huppée Sainte-Clotilde.

De 1879 à 1939, l’abbé Mugnier a tenu un journal soixante ans de vie sacerdotale et mondaine de celui qu’on a pu appeler le « confesseur des duchesses ». Dans les salons parisiens les plus huppés, l’abbé Mugnier offrait pourtant l’aspect déconcertant d’un curé de campagne, avec ses gros souliers carrés et sa soutane élimée. Il s’était imposé par les qualités les moins faites pour réussir dans un tel univers : la modestie, la sensibilité et la fraîcheur d’âme. Mais il admirait cette société et aimait plus encore la littérature. Les grands écrivains français (… et les autres) se retrouvent dans ce journal. Ils sont tous là, mêlés aux gens du monde, aux hommes politiques. C’est le « temps retrouvé », le monde de Proust qu’évoque jour après jour ce journal, document irremplaçable, et merveilleux roman de mœurs Continuer la lecture de « Livres lus en mars 2020 journaux et mémoires L’abbé Mugnier »

Feuilleton 2019 2010 épilogue

Chapitre 9 : Où l’on verra que l’auteur ayant accepté de relever le défi insensé de conclure ce feuilleton ajoute à la difficulté de cette tâche titanesque en refusant de choisir une des trois propositions ci avant émises pour les valider toutes les trois !

« Fred, si l’un de nous ment, on ne peut pas continuer… »

Bien que je fusse un peu surpris je n’en laissai rien paraître (enfin je crus n’en rien laisser paraître : Marianne ne s’en laissait pas si facilement conter on le verra sous peu) mais je ne fus pas pris au dépourvu au moins ; en effet suite à mes scrupules relatifs à la crainte, si l’on consommait le mariage, de me trouver compromis dans une relation incestueuse, j’avais pris la décision d’en parler à quelqu’un et à qui d’autre qu’à Marianna, la psy qui nous accompagnait depuis le début, pouvais-je me confier ?J’eus donc à ma demande un entretien avec elle au cours duquel je déballai toute la vérité sur mon histoire.

– Je m’en doutais depuis le début, me dit-elle avec la mauvaise foi caractéristique des gens de sa profession, mais je ne pouvais rien dire il fallait que cela vienne de vous. Suivit un long développement savant sur l’œdipe et les théories de Freud à ce sujet. Puis elle me conseilla sentant combien il était difficile pour moi de parler à Marianne de mettre par écrit ma confession et de la lui donner à lire au moment opportun. Continuer la lecture de « Feuilleton 2019 2010 épilogue »

Jeu d’écriture par temps de confinement- 49- carte postale

10 05 2020

Jeu d’écriture par temps de confinement – 49 – Cartes postales

(contraintes de Perec et Mallarmé)

Tout d’abord, selon les contraintes de Georges Perec qui en a écrit 243 différentes, rédigez 2 cartes postales :

– les 5 entrées propres à tout message inscrit sur une carte postale écrite dans les règles de l’art : LOCALISATION – CONSIDERATIONS – SATISFACTIONS – MENTIONS – SALUTATIONS

– à leur tour combinées avec un triple choix : 

Ville

Région

Hôtel

Météo

Sieste

Bronzage

Nourriture

Plage

Bien-être

Insolation

Activités

Rencontres

Bisous

Pensées

Retour

Exemple : « Un petit mot de Quimperlé ! On se dore au soleil. Fruits de mer à gogo. J’ai appris à faire les crêpes. Mille pensées » 

«  Vacances à Narbonne. Calme divin, cassoulet maison. Un peu de pétanque pour garder la ligne. Baisers »

  • Ensuite, selon un procédé de utilisé par Mallarmé, vous rédigerez une adresse en vers même si je doute que la poste actuelle distribuerait ce courrier:

    exemple : Monsieur Monnet que ni
    L’été ni l’hiver ne leurre
    habite en peignant Giverny
    Sis près de Vernon dans l’Eure
    ou encore : A toutes jambes, facteur, chez l’
    Editeur de la Décadence
    Léon Vannier, quai Saint Michel,
    Dix-neuf, gambade, cours et danse


Repos forcé à La Borie Basse.

Lecture, écriture et cuisine sont les 3 mamelles du confinement.

Rencontres très limitées et de hasard.

Baisers confinés qui ne demandent qu’à s’envoler.

 

Dominique Dorgambide

Amie d’Euripide

Atelier d’Ecriture

Qu’il perdure

Centre Culturel

Rue Marcel Michel

Terrasson

Sans façons

Avec saucisson

Et Jurançon.

DDou

Un petit coucou de Terrasson, dans cette si belle région du Périgord. Il fait un temps superbe en ce mois d’avril, il fait soleil quasiment tous les jours. Je fais beaucoup de bains de soleil… Sur mon balcon. J’ai pris un de ces coups de soleil, au moins ça me donne l’impression d’être en vacances ! Je vous fais de gros bisous, j’espère vous revoir lors de prochaines (vraies) vacances, espérons cet été ?

Monsieur et Madame Évasion

Cyprès de la Liberté

Au cœur des Landes

LD

Cher.es ami.es,

Bien arrivée à bon port. Je vous remercie pour toutes ces pages, sous forme de proses et de vers. J’espère bien partager de futurs châteaux de sables maintenant que les plages sont rouvertes. Ou presque. Je vous espère en pleine forme.

Des pensées pour vous depuis cette toulou-saine ville.

 

Ami facteur, hâte le pas

adresses tu trouveras

de Domi écoute les consignes

boîtes aux lettres et merveilles

sur le chemin te feront signes

MS Continuer la lecture de « Jeu d’écriture par temps de confinement- 49- carte postale »

Jeu d’écriture par temps de confinement 10 05 2020 – 49- carte postale

10 05 2020

Jeu d’écriture par temps de confinement – 49 – Cartes postales

(contraintes de Perec et Mallarmé)

Tout d’abord, selon les contraintes de Georges Perec qui en a écrit 243 différentes, rédigez 2 cartes postales :

– les 5 entrées propres à tout message inscrit sur une carte postale écrite dans les règles de l’art : LOCALISATION – CONSIDERATIONS – SATISFACTIONS – MENTIONS – SALUTATIONS

– à leur tour combinées avec un triple choix : 

Ville

Région

Hôtel

Météo

Sieste

Bronzage

Nourriture

Plage

Bien-être

Insolation

Activités

Rencontres

Bisous

Pensées

Retour

Exemple : « Un petit mot de Quimperlé ! On se dore au soleil. Fruits de mer à gogo. J’ai appris à faire les crêpes. Mille pensées » 

«  Vacances à Narbonne. Calme divin, cassoulet maison. Un peu de pétanque pour garder la ligne. Baisers »

  • Ensuite, selon un procédé de utilisé par Mallarmé, vous rédigerez une adresse en vers même si je doute que la poste actuelle distribuerait ce courrier:

    exemple : Monsieur Monnet que ni
    L’été ni l’hiver ne leurre
    habite en peignant Giverny
    Sis près de Vernon dans l’Eure
    ou encore : A toutes jambes, facteur, chez l’
    Editeur de la Décadence
    Léon Vannier, quai Saint Michel,
    Dix-neuf, gambade, cours et danse

Jeu d’écriture par temps de confinement – 48- la langue de l’entreprise

9 mai 2020

Jeu d’écriture par temps de confinement – 48 -la langue de l’entreprise

Parmi ses marottes, demander à leurs salariés de décrire leur activité avec le plus de précision possible. Les verbes sont employés de préférence à l’infinitif ou au participe présent ; ils peuvent être conjugués à la troisième personne du singulier, sans mentionner le pronom personnel.

Thierry Beinstingel a rédigé ainsi tout un roman : CENTRAL dont voici un extrait :

« Donnant en face de la porte d’entrée, le bureau des agents des dérangements, rarement présents en pleine journée. Un casier de bois avec les noms pour le courrier. Le matin, les entendre trimbaler du matériel, commenter les notes : pas possible, pas réaliste, pondu par un chef n’y connaissant rien… Jurant, plaisantant. Une petite pièce jouxtant leur salle, encombrée d’outils, de câbles, de Taxiphones démontés, le terme précis étant « cannibalisés ». Imaginer ces boîtes de ferrailles se jetant l’une sur l’autre pour s’entre-dévorer. »

Décrire ainsi, au choix :

  • La visite d’une exposition.
  • Une sieste
  • les courses au super marché
  • L’achat du journal
  • Une séance de lèche-vitrines
  • Une séance au cinéma
  • Une séance au théâtre
  • Un repas en famille
  • Autre…

Il n’y a rien de plus délicieux que d’être allongé ,aux heures les plus chaudes de la journée  , dans une pièce , plongée dans un clair-obscur et d’écouter le froissement des rideaux volant , le cri strident des mouettes , le tumulte étouffé des enfants s’amusant , au loin , sur la plage et de sentir les fragrances iodées de cette ambiance marine ; paressant rêveusement dans une bulle intime , indolente et engourdie

HT

Ces petites réunions de famille, souvent, ayant lieu le dimanche midi. Tout le monde étant en repos, petits et grands.

Toujours féliciter l’hôte pour son bel accueil. Trinquer d’abord avec lui, puis avec les autres convives. L’apéritif sur la terrasse ensoleillée n’en finissant plus et commençant à tourner des têtes. Conversations de plus en plus animées. Engloutir des cacahuètes ou des biscuits beaucoup trop salés, et penser que l’on n’aura plus beaucoup de place dans l’estomac pour le repas gargantuesque qui va suivre. Se lever et s’attabler ensuite à la grande table du salon, où les petits plats dans les grands nous attendent. Table d’ailleurs superbement bien dressée, nous ouvrant l’appétit (malgré ces fichues cacahuètes addictives). Verres de vin (rouge, rosé, blanc, au choix) pour les grands, eau plate pour les petits (ou bien ce soda tant apprécié, si difficile à leur refuser en ce jour spécial). Conversations croisées, brouhaha général. Certains monopolisant la parole, d’autres essayant de la prendre en vain. Sujets de conversation banals, sérieux, captivants ou bien ennuyeux parfois. Grands éclats de rire suscités par certains autres ; le vin n’étant peut-être pas étranger à cela. Ventre se gonflant au fur et à mesure des plats, s’ouvrir le bouton du pantalon discrètement pour être plus à l’aise. Le dessert, étape attendue et redoutée à la fois. Le café ensuite, pour faire semblant de digérer mieux. Les conversations se faisant plus rares. Certains proposant ensuite une petite marche digestive, d’autres préférant se vautrer sur le canapé devant un match de rugby. Nouveau café en fin d’après-midi. Puis se dire au revoir, se dire que l’on va remettre ça, chez un autre hôte. Car se retrouver en famille étant si bon.

 

LD

Auchan,par temps de confinement

Attendre à un mètre de distance l’un de l’autre dans la file ,à l’extérieur,en réajustant son masque.

Reconnaître une copine du jardin partagé:faire monter la température entre la bouche et le nez en parlant, baisser  le masque,le remonter.

Se désoler pour les semis,la récolte des fèves et des petits pois.

Réfléchir à réparer la pompe.

Avoir soupçonné des pesticides dans la mare.

Puis,à l’intérieur de la grande surface:

-oublier le mètre entre les clients

-prendre du papier toilette mais pas trop

-dire des pardon,pardon dans chaque allée

-foncer vers tous les produits « bio »,en pensant au virus

Passer à la caisse:

-entendre la caissière épatée par le prix exorbitant de la vitre

-très contente d’avoir eu la prime de 1000 euros en plus de la prime de Noèl

-ne pas comprendre une revalorisation par le salaire

Sortie:

-acheter le « Sans Logis »:

-apprendre la montée des divorces

-apprendre l’égoisme des enfants nés dans un milieu religieux/ceux nés dans un milieu laic(enquête de la fondation John Templeton,organisation  chrétienne.

Retour à la maison:

-« bonjour madame (91 ans),un peu d’aide?Non,moi pas besoin!

-« bonjour madame(92 ans),un peu d’aide?Non,moi pas besoin!

-poignée de la porte lustrée avant d’entrer.

-achats aspergés dans la baignoire

Assise:ouf!

BH

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