Ecrit en octobre 2023, jeu 3 Rimons, rimons, rimaillons

Jeu 3 Rimons, rimons, rimaillons

En séance, chacun a proposé un mot et on cherche ensemble un mot qui rime.

l’ensemble des mots-rimes est proposé à tous pour un poème qui aura entre 14 et 22 vers

ceinture – peinture ; tortue – laitue ; mélopée*- canopée *; tulipe-pipe ; plume- brume ; céleste – funeste ; lune- dune ; histoire – prétoire ; plafond- morfond ; mots -marmots ; thuriféraire* – funiculaire

mélopée : chant monotone et triste

canopée : Etage supérieur d’une forêt

thuriféraire:clerc qui porte l’encensoir ou personne qui louange à l’excès, flagorneur

Le lièvre et la tortue

Gageons dit un jour au lièvre la tortue

Que tu ne décrocheras pas sitôt que moi la lune

Qu’on voit briller là-haut sur la dune.

L’enjeu sera cette belle et fraîche laitue.

Sitôt que toi ? Attraper l’astre céleste ?

Où vas-tu chercher ces histoires ?

J’ai jamais rien entendu de tel même dans les prétoires

Où on en entend pourtant des vertes et des funestes !

Mais c’est d’accord. Pars pendant que je fume ma pipe.

Ainsi fit-il et pour sa hase cueillit dans le pré une tulipe.

Cependant la tortue se hâte avec lenteur vers le funiculaire.

Alors que le lièvre se laisse distraire par un thuriféraire,

Le temps de psalmodier une vieille mélopée

Elle se voit propulsée au-dessus de la canopée.

Lors le lièvre levant son œil vers le plafond

La voit se saisir de l’astre d’argent ; il se morfond

Et pleure comme font les pauvres marmots

Puis il maudit la tortue avec plein de gros mots.

Ha ! Dit celle-ci que ça te serve de leçon :rien ne sert d’écouter les thuriféraires

Mieux vaut se précipiter vers le funiculaire !

Pour la laitue tu feras donc ceinture

Mais pour te complaire je t’ en ferai faire une peinture.

F.V.

Saint Louis rendait la justice sous un chêne, son prétoire

Moi c’est à mon saule pleureur que je confie mes histoires

Il n’a jamais pleuré, il rit pour me plaire, c’est mon thuriféraire

Il est si grand que pour aller au faîte il faudrait un funiculaire.

Quand vient la nuit il revêt son habit de lune

Il n’y a plus de bruit, et le silence céleste

Le transforme en gracieuse silhouette de dune

Il s’endort sans vie pour un destin funeste.

Mais le matin quand la rosée l’habille de brume

Quand le vent lui murmure une douce mélopée

A cet instant j’aime prendre ma plume

Qui transporte mes écrits vers sa canopée

Malgré tout j’ai voulu y monter, je me suis cassé la pipe

A l’avenir, çà m’apprendra à rester au ras des tulipes

Voilà le résultat, je porte une ceinture

Fini pour moi le bricolage et la peinture

Et en plus j’avance comme une tortue

Incapable de ramasser mes laitues

Je dois rester au lit regardant mon plafond

Ô rage ! Ô désespoir ! D’ennui je me morfonds.

Je suis punie comme un marmot

Qui a osé dire des gros mots.

SM

Croque salade la tortue

Sortie de la brume

Veut manger de la laitue

On voit encore la lune

Au ‘dessus de la canopée.

En grimpant sur la dune

Elle trouve une plume

D’un oiseau chantant sa mélopée

Malgré le ciel bas de plafond

Elle voit le jardinier et sa pipe

Parler doucement à ses tulipes

Pendant que la laitue se morfond.

H.L

Sur un obi appelé aussi ceinture

se déroulait une belle peinture .

Un homme rêvassait dans les volutes d’une pipe ,

assis en tailleur dans un champ de tulipes .

Du ciel tombaient quelques plumes ,

formant des nuages de brume

qui s’amoncelaient en réseau de dunes ,

scène auréolée d’un rayon de lune.

Sur le liseré de soie , placide , une tortue

grignotait nonchalamment une laitue .

Quelques notes dessinées évoquaient une mélopée ,

doux bruissement des cimes de la canopée .

Délicatesse et raffinement dans cette voûte céleste

préservée de tourments et de craintes funestes .

H.T

C’était une nuit de pleine lune 

Dans une vallée bordée de dunes

On entendait l’écho de plusieurs mots 

Chuchotés çà et là par des marmots

Ils se sont réunis pour se raconter des histoires

Histoires bien plus intéressantes que le discours d’un prétoire 

Cela rendait l’atmosphère un peu funeste 

D’être seuls, dans le noir, sans parents, sous cette lumière pâle et céleste

Ils déclamaient leurs histoires telle une mélopée 

Cachés dans cette vallée, à couvert de la canopée 

Ce moment leur permet de prouver leur belle plume 

Et de la partager, là, au milieu de la brume

Un des enfants pense à son papi, chez lui, qui se morfond 

Attendant la mort, tout en fixant le plafond 

Son âme sera accompagnée par le thuriféraire 

Et montera au ciel, lentement, comme à bord d’un funiculaire

Un autre enfant pense à son adorable tortue

Qui passe ses journées à manger de la laitue 

Il a bien essayé de lui proposer des tulipes 

Mais autant donner à manger à un humain, le tabac de sa pipe

Imaginez ce groupe d’enfants, sous la lune, ces dunes que la vallée ceinture,

Et vous pourrez admirer une bien belle peinture…

L.D.

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Ecrit en octobre 2019 jeu 1 : au bonheur des listes: Partir ne pas partir

jeu 1 : au bonheur des listes

Au choix ou pas :

-10 raisons de partir

-10raisons de ne pas partir

Partir :

Ne plus voir les mêmes têtes

A cause des voisins

Voyager

Explorer le monde

Fuir la routine

Grandir

Faire son premier passeport

Prendre des risques

Pour la beauté du monde

Pour prendre des risques

Ne pas partir

Être entouré de sa famille et de ses amis

Avoir une vie tranquille

Garder des habitudes rassurantes

Car la France est un pays pacifiste

Pour le système de santé français

Le travail est motivant

Pour aller au travail en vélo

Être près de la forêt et de l’océan

Détester faire les cartons

Déménager coûte cher

L.D.

Ne pas partir

Ne pas partir par convenances

pour attendre la fin

pour essayer de comprendre

pour être surprise par crainte de rater quelque chose

pour passer le temps

pour ne pas bouger

pour espérer

pour ne pas décevoir

pour laisser une chance .

H.T

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Ecrit en octobre 2023 jeu 2 les excès du climat

Jeu 2 les excès du climat

Évoquer un paysage dont l’aspect est transfiguré par la chaleur ou par le froid ou par un déluge de pluie

Un coup de vent avait été annoncé . Déjà quelques nuages se regroupaient ,obscurcissant peu à peu l’ horizon .Un sang d’encre absorbait le bleu du ciel et avançait à une allure démentielle .La mer, qui , jusqu’alors, clapotait ,se mit à claquer et à tambouriner contre la coque du vaisseau . La brise marine habituelle se mua en un grain violent charriant de l’écume , des remous et des creux . Les marins redoutaient ces caprices météorologiques mais c’était monnaie courante dans ces eaux turbulentes et maîtrise et sang-froid étaient de mise .

H.T.

Une place tranquille, à l’ombre des platanes, dans un centre-ville de 8000 habitants. Une avenue avec un feu rouge, des places de parking, des commerces, une banque et un bar. Vue sur les montagnes, au-delà des coteaux, quand le temps est dégagé. Seulement, voilà. Vigilance orange annoncée. Pluie, vent, grêle, orage. Un couple revient d’une promenade de 2h, le pas rapide car de gros nuages noirs s’amoncellent au-dessus des coteaux. Ils sont partagés entre rester dehors pour admirer l’inquiétant phénomène, et se sauver de toute urgence dans leur appartement. Ils n’ont qu’un frêle parapluie à 6 baleines pour les abriter tous les deux. La fille fait des photos alors que l’orage gronde loin, mais pas si loin que ça… Le garçon lui dit d’en faire une dernière car là, vraiment, il est temps de rentrer ! Les premières grosses gouttes tombent alors qu’ils remontent la dernière avenue. Le vent se lève, soudainement violent, pour signifier à ce couple que leur parapluie ne vaut vraiment rien. Ouf, les voilà dans le hall de l’immeuble. Ils essuient leurs chaussures sur le paillasson, puis se retournent. Soudain, ils ne distinguent plus rien : tout est blanc ! Ils s’empressent de gravir les escaliers pour aller admirer le spectacle depuis leur fenêtre. 

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Ecrit en septembre 2023: jeu 1 : Détective ou espion, des personnages pour le feuilleton et leur mission

Septembre 2023 : jeu 1 et 2 : détectives ou espi.ons.onnes et leur mission

préparation du feuilleton 23/34

PORTRAIT D’UN DETECTIVE

Physique : brun, grand et mince. Beau ténébreux aux yeux bleus, aimant danser le tango. Il ressemble comme un frère à Nestor Burma-Guy Marchand, avec peut-être un peu plus de cheveux.

Il porte un costume sombre, un chapeau mou et un revolver. Il est cynique, désabusé et solitaire.

La quarantaine, gouailleur, un vrai titi parisien aimant les jeux de mots et les femmes, végétarien par goût de la provocation, gaffeur et parfois maladroit dans la séduction, donc attendrissant pour les dames et énervants pour les hommes.

Il est indépendant, courageux et loyal. Il n’hésite pas à se battre ou à se mettre en danger pour élucider les mystères.

Un peu vantard, il n’aime guère la police, bien qu’il ait sympathisé avec certains enquêteurs, précieux auxiliaires de ses propres recherches. Il apprécie la vie nocturne et fréquente des bars ou des boîtes un peu louches où il consomme notamment du whisky ou des cocktails.

Il a aussi beaucoup de flair et analyse rapidement la personnalité de la personne en face de lui. Il vient de monter sa propre agence de détective EUREKA avec des fonds d’origine pas très claire (selon ses confrères qui n’aiment pas ses méthodes pas toujours orthodoxes mais efficaces). Après avoir exercé divers métiers dont figurant pour le cinéma ce qui lui est souvent utile pour se travestir, il a aussi travaillé dans une agence de détectives dont le patron est décédé de façon non totalement élucidée, ce qui le tracasse encore car il soupçonne un trafic d’armes ce qui n’est pas du tout son domaine. Alors tant pis, il se contente de déposer des fleurs chaque année, sur la tombe d’Auguste au Père Lachaise.

Il est attiré par les femmes, mais il n’a pas de relation stable.

Il aune maîtresse et une secrétaire un peu amoureuse de lui, une Togolaise plantureuse prénommée Scholastique. Deux comparses l’aident parfois dans ses enquêtes : un certain Dimitri Bonnard et Bertrand Duchemin.

Voici donc, Adrien Archibel, détective de son état.

2/Sa mission

Il s’occupe surtout de recherches de disparitions pour des familles. Ses fins de mois sont difficiles. Il aime enquêter dans des villes en France ou à l’étranger. La campagne lui est totalement étrangère ; il ne la connait pas car il n’y a jamais vécu et il ne l’aime pas. C’est un pur citadin.

Une jeune femme vient de lui envoyer une photo sur laquelle apparait son père et d’autres personnes qu’elle ne connait pas car son père a mystérieusement disparu, il y a maintenant plusieurs années. En triant des papiers dans la maison de famille dans laquelle vit toujours sa mère, elle a trouvé ce tirage intrigant. Le doute l’assaille est-il décédé ou a-t-il décidé de changer de vie ? Elle a chargé Adrien Archibel de mener l’enquête

D.Dou

PORTRAIT D’UN DETECTIVE

Émile a 38 ans. Il est petit, trop petit au goût des femmes. Il n’a jamais pu rester en couple au-delà de 6 mois… Brun, des lunettes, une silhouette mince dont il n’a jamais pu se défaire, même en voulant se lancer dans la gonflette, lorsqu’il avait encore un peu confiance en lui. Mais à vrai dire, il n’a jamais été trop confiant. À 38 ans, il peut dire qu’il a raté sa vie. Il enchaîne les jobs pourris, dignes d’un étudiant fauché qu’il a lui-même été : distributeur trop lent de pubs dans les boîtes aux lettres, piètre cuisiner de frites dans la restauration rapide, caissier ultra-surpassé dans les supermarchés… Des jobs utiles en soi, mais beaucoup trop compliqués pour Émile, qui n’est ni rapide, ni sociable, incapable de gérer son stress. Il a conscience que travailler est utile, mais il lui manque les compétences essentielles. Surtout, pas de travail en équipe, ni dans un bureau où il tourne en rond. Lui, il lui faut être sur le terrain, mais sans le stress de devoir accomplir l’impossible en trop peu de temps.

C’est pourquoi un matin, devant son bol de céréales au chocolat, il a eu la révélation… Il allait devenir détective privé ! Avec sa physionomie banale et innocente, il est le candidat idéal pour enquêter tout en passant inaperçu. En plus, il excelle dans l’art de guetter les allées et venues de ses voisins de palier ! Ah le judas, quelle merveilleuse invention… Il peut passer des heures à faire ça, à analyser tout ce qui se passe, quelle nouvelle tête se pointe dans le couloir, connaître les habitudes de chacun. Alors, se faire rémunérer pour ça dans le but de résoudre des enquêtes… Il en a des étoiles plein les yeux. Après quelques mois de recherches et de gros mensonges, le voilà fin prêt à s’établir dans ce nouveau métier passionnant…

Jeu 2 Mission

Je n’ai pas encore de mission précise en tête pour le protagoniste, mais je le vois bien se faire confier quelque chose dans un univers où il n’y connaît rien / un univers qui le stresse.

Par exemple les supermarchés, banques, ressources humaines. Ou bien être au contact des femmes, où il devrait jouer un rôle de séducteur.

L.D.

Détective

Physique : la cinquantaine ,rondouillard,dégarni, barbe de trois jours.

Célibataire qui malgré un physique peu avenant et une hygiène douteuse est très sollicité par la gent féminine .Voire harcelé.

Amateur de cuisine du sud ouest, lui même cuisine et fréquente les bons restos, connaisseur en bons vins du sud ouest également.

Goûts et habitudes : amateur de rugby supporter du CAB et de l’USCT, amateur de truffes et trufficulteur.

Mission : une enquête dans le milieu fermé de la trufficulture :

-sur un gigantesque trafic de truffes international auquel seraient mêlés la mafia et les cartels de la drogue mexicains

ou

-disparition/ enlèvement contre rançon/ assassinat de Rosalie et de son maître/ Rosalie étant la truie chercheuse de truffes gagnante de tous les concours depuis des années

F.V

PORTRAIT D’UNE DETECTIVE

Dalia est une jeune femme peu ordinaire rien qu’à son apparence physique. De taille et de corpulence moyenne, elle se distingue par sa chevelure bicolore. Ainsi, depuis son adolescence, elle porte les cheveux aux épaules. Mais ce qui la démarque c’est qu’elle a une coupe à la cruella d’enfer. En effet, la moitié gauche de ses cheveux est noir comme le mazout et la partie droite blonde comme les blés. Cet effet bicolore est renforcé par sa frange qu’elle porte au milieu du front. La coiffure de la jeune femme, qui a désormais une petite quarantaine d’années, a toujours été l’illustration d’une personnalité hors norme assumée. Ainsi, Dalia n’a jamais manqué de confiance en elle et sans prétention, a toujours assumé ses opinions et son style. Entêtée et déterminée, une fois qu’elle s’est mise une idée en tête, il est difficile de lui faire changer d’avis. Bien évidemment son entêtement l’a parfois mise en situation périlleuse, mais elle a toujours assumé, et surtout s’est toujours débrouillée seule pour se sortir des mauvais pas. Dalia a pour principe de vie qu’il vaut mieux vivre seule que mal accompagnée. Ainsi, même quand elle a décidé d’arrêter ses études de droit pour devenir détective privé, alors que tous ses proches la traitait de folle, elle n’a rien lâché. Vous l’aurez compris Dalia est une jeune femme indépendante. Toutefois, si vous arrivez à avoir sa confiance, elle vous sera fidèle. Mais attention à ne pas vous jouer d’elle, car la jeune femme n’accorde pas de seconde chance. Pouvant se montrer rancunière parfois. Cependant, malgré son entêtement et son allure peu commune, Dalia a une routine de vie qu’elle respecte quasiment chaque jour. Quand elle se lève, elle commence toujours par parler à ses deux chats, s’occuper de les nourrir avant de boire son café du matin en lisant les nouvelles sur son téléphone. Un bon détective est un détective informé pour la jeune femme. Puis, elle fait une heure de sport dans son salon afin d’entretenir son corps. Une fois sa douche prise et sa maison en ordre, elle se plonge dans ses dossiers. L’après midi, elle gère les affaires en cours tout en restant joignable sur son portable pour les potentiels futures clients. En fin de journée, après son repas du soir, elle aime se lover dans son canapé entourée de ses chats et lire. Dalia est une jeune femme mordue de lecture et elle n’hésite pas à prendre sa plume et son cahier pour développer les idées qu’elle a en tête car elle ne manque pas d’imagination et de créativité.

Jeu 2

Missions si vous l’acceptiez : Retrouver un grimoire ancien volé chez une jeune femme qui l’a retrouvé parmi les affaires de sa grand mère dont elle a hérité la maison.

Julia vient de perdre sa grand mère et d’hériter de sa maison. Alors qu’elle vient juste d’y emménager, elle fait le tri des affaires de sa mamie décédée. Ainsi, un jour, en faisant le tri au grenier, elle a trouvé un vieux grimoire ancien et assez étrange. Mais elle n’a eu que quelques jours pour le regarder car un jour, alors qu’elle rentre du travail, elle voit que sa porte a été fracturée. Sa maison et sans dessus dessous. Mais étrangement sa télé et ses bijoux sont toujours là. Toutefois, il est une chose qui a disparu, c’est le fameux livre mystérieux de mamie. Alors qui a bien pu le voler ? Pourquoi ? Julia veut le récupérer car visiblement il était précieux pour son ancêtre qui lui avait laissé une lettre avec ce dernier, lui demandant d’en prendre soin et de ne le montrer à personne.

L.N.

Eric Matou , un détective pas comme les autres

A la différence d’Hercule Poirot, Eric Matou n’avait rien de prétentieux, et contrairement à notre héros belge, il n’arborait qu’une fine moustache qui le faisait plutôt ressembler à Clark Gable : celle-ci lui donnait l’air sérieux qu’exige le métier de détective mais aussi la pointe d’élégance du parfait dandy des années 40.

Eric Matou portait quelquefois un chapeau feutre qui rappelait le chapeau melon de John Steed car il ne supportait pas les casquettes deerstalker dont s’affublaient certains détectives pour se donner l’air d’un Skerlock Holmes . Par temps de pluie il portait un élégant imperméable Burberry, et on ne pouvait guère non plus le confondre avec le lieutenant Colombo . Non, il ne ressemblait à personne , c’était Eric Matou, un point c’est tout.…

Sans aucune excentricité !

Rien qui aurait pu le différencier du commun des mortels, il ressemblait plutôt à l’image que l’on se fait d’un comptable derrière des tas de papiers amoncelés sur un bureau mais son incuriosité hors pair avait séduit une certaine clientèle confiante qui saluait sa discrétion absolue.

C’est donc lui que choisit l’Agence des chasseurs de têtes pour trouver les perles rares qui pourraient sauver le monde face à la lente dégénérescence des biens naturels de notre terre.

Eric Matou se mit à penser à Steve McQueen en s’identifiant au personnage antihéros qu’il incarnait dans « au nom de la loi »

A l’instar de Josh Randall, il avait pour but de traquer, de « chasser » des hommes recherchés non pas par la justice mais pour la sauvegarde de notre chère planète. Et pour ses nouveaux employeurs .Il devait « chasser  »  des nouveaux profils sans qu’ils soient placardés dans chaque ville autrement dit plus efficaces que démonstratifs….

Eric Matou n’avait pas de winchester mais un simple ordinateur : une arme encore plus dangereuse qu’un fusil car, mal utilisée, elle pouvait, d’un seul jet d’encre mensonger, réduire à néant la vie de quelqu’un en lui attirant la honte et l’opprobre.

Mais là n’était pas, heureusement, l’objet de sa nouvelle mission.

Cette nouvelle mission, même si elle était, comme à son habitude de traquer les faits et gestes de ses congénères, elle n’avait pas le même but : Ramener des génies sauveurs de la planète ! Quel honneur pour lui …et de surcroit, on pourrait lui en attribuer le mérite …après tout, ne serait-il pas en quelque sorte le géniteur de cette nouvelle race de surhommes »

Oui cette mission lui plaisait de plus en plus et s’apparentait plus à celle d’un agent secret voire même d’un ange gardien qu’à un détective…

« Eric Matou ange gardien ! » Oh oui, cela sonne bien …et bien mieux que Joséphine pensa-t-il.

« Et d’ailleurs, qui dit mission dit missionnaire…oui, c’est cela, cette mission est divine ! Je vais être le sauveur de l’humanité ! »

C’est dans cet esprit fébrile que notre détective, que dis-je, notre agent divin salvateur commença à coucher sur son calepin les premières réflexions de son plan d’attaque pour réussir pleinement sa mission.

1/Chercher ceux qui ont une fonction en rapport direct avec la nature

Et pour chacun d’eux

– Etudier son mode de vie

-Vérifier sa moralité,

-Vérifier son travail : est-il en accord avec ses convictions

-Vérifier l’éducation de ses enfants : respectent-ils les autres

-Vérifier ses lectures

-Quel rapport entretient-il avec l’écologie

– Est-il membre d’un groupe écologistes ?

-Fait-il partie d’une association de protection des animaux

-Son attitude face à la propreté de son environnement

-Sa façon de manger, de s’habiller etc.…

– Est-il végan ? végétalien ? flexitarien ? etc…

– Respecte-t-il le recyclage ?

-A-t-il un composteur dans son jardin

2/ Chercher ceux qui n’ont pas de travail en rapport avec la nature

• Enquête de voisinage

• Enquête de moralité

• Euh….

Il s’assoupissait sur son calepin : il y avait tant de choses à vérifier qu’il n’alla pas plus loin ce soir là et s’endormit en rêvant de Josh Randall son nouvel héros qui chassait les brutes et les méchants : il s’identifiait à lui sachant bien que ce serait une plus longue mission que d’habitude avec pour but une seule prime mais une prime tellement gratifiante …. il en serait très fier et qui sait , pourrait-elle sans doute l’amener à recevoir la Légion d’honneur….et …et…et finalement il s’endormit….

…. dans un lit de lauriers  assurément !

S.M.

  1. PORTRAIT D’UN DETECTIVE :
  • Costume gris de petite facture,
  • Passe inaperçu dans les rues tristes,
  • A des goûts simples dus à ses origines,
  • A des habitudes bien installées : lever à 7h, toilette méticuleuse, petit déjeuner copieux puis se rend à son bureau situé à l’opposé de son domicile,
  • Reçoit des RDV jusqu’à midi,
  • Commence son travail de filature en début d’AM.
  • Peut passer des nuits blanches pour conclure une affaire ?
  • Son nom : LE CHINEUR.
  1. LA MISSION :
  • Préfère les affaires matrimoniales ou les affaires bancaires.

H.L

PORTRAIT D’UN ESPION

Portrait large physique, psychologique, goûts, habitudes, fonctionnement…

Tout d’abord je ne l’ai pas reconnue: « Bonjour Estelle, Hugues, enfin tu connaissais Elisa, « tu te rappelles? Elisa? », les années à Bellevue, Toulouse?

« ça alors, oui! mais comment? »… Plus que perplexe, j’ai vu s’egrener quelques secondes avant de réaliser… J’avais devant moi un homme dont le visage fin est venu se superposer à celui de la grande blonde dégingandée que j’ai connue au temps où on faisait maths spe, encore un peu boutonneuse au sortir de l’adolescence, et que j’ai perdue de vue pendant quinze ans…

Désarçonnée, moi qui me souvenais d’une copine assez fantasque, à la fois timide et aimant surprendre, pleine d’esprit et hyperdouée pour le piano et pour tout ce qui relevait des maths et des jeux de logique, j’attendais qu’il/elle ironise, trouve un biais pour m’aider à comprendre ce qui l’avait poussé(e) à se transformer à ce point…

Mais loin d’alléger mon désarroi, la facon d’être d’Hugues n’a fait qu’ajouter à mon trouble, on aurait dit qu’il n’avait ni le désir ni le temps de s’occuper de ma surprise, qu’il la méprisait plutôt, et qu’il était comme aux aguets, s’arrangeant pour faire un quart de tour qui semblait étudié à chaque petit four qu’il venait chercher au Buffet du Salon de l’IA et des Hautes Technologies de Information. Tellement que j’ai osé lui dire » tu attends quelqu’un? » Et là au lieu de me répondre il s’est détourné d’un geste négatif de la tête… Pas vraiment chaleureux ni curieux à mon égard…

Je ne savais rien de ce qu’il était devenu au plan professionnel, mais son costume cravate bleu-gris m’a fait penser qu’il était peut-être pdg d’une entreprise de haute technologie ou bien envoyé par une firme en quête d’informations sensibles, l’espionnage industrriel pouvait aussi lui aller bien…

SD

Pour le Feuilleton :

Détective : Physique : la cinquantaine ,rondouillard,dégarni, barbe de trois jours.

Célibataire qui malgré un physique peu avenant et une hygiène douteuse est très sollicité par la gent féminine .Voire harcelé.

Amateur de cuisine du sud ouest, lui même cuisine et fréquente les bons restos, connaisseur en bons vins du sud ouest également.

Goûts et habitudes : amateur de rugby supporter du CAB et de l’USCT, amateur de truffes et trufficulteur.

Mission : une enquête dans le milieu fermé de la trufficulture :

-sur un gigantesque trafic de truffes international auquel seraient mêlés la mafia et les cartels de la drogue mexicains

ou

-disparition/ enlèvement contre rançon/ assassinat de Rosalie et de son maître/ Rosalie étant la truie chercheuse de truffes gagnante de tous les concours depuis des années

Joséphine Brason, détective

1 La petite trentaine, grande, toute en rondeurs sans être grosse, les cheveux bouclés, auburn, voltigeant autour de son visage, des lunettes grandes mais discrètes sur des yeux de couleur indéfinissable, elle attire l’attention. Joséphine aime les couleurs, les vêtements amples, les bijoux fantaisies dont elle fait grand usage. Elle travaille dans une médiathèque de quartier où elle tranche parmi ses collègues au look plus sévère. Avenante et chaleureuse, elle est disponible et sait écouter. Elle aime parler livres, cinéma, actualité ou phénomènes de société, mais qui pourrait se targuer de la connaître ?

Elle ne parle, en fait, que quand on la sollicite,livre quelques informations au compte goutte : on lui sait un compagnon toulousain, vendeur dans une boite informatique. C’est en allant faire réparer son portable qu’elle l’aurait rencontré . Ils se voient assez régulièrement. On croit détenir des informations mais elles sont bien maigres. Personne ne sait où elle habite. Elle fréquente peu ses collègues ou les habitués de la médiathèque sans que sa rareté ne se remarque, tant sa présence est naturelle et son absence inaperçue par des gens centrés sur leurs problèmes. On l’apprécie mais la distance qu’elle maintient écarte les relations approfondies.

Nul ne se doute qu’elle est aussi la Joe Nisson, détective de l’agence COSMA,rue des trois bouquets, dont la notoriété dépasse le département.A l’Agence non plus, personne n’a fait le rapprochement avec la médiathécaire. Elle s’y est présentée une fois , les cheveux bonds cendrés, la coupe stricte, des lunettes à large monture d’écaille sur des yeux d’un vert électrique et froid, dérangeant et dans un tailleur taupe. Le chef d’agence l’a reçue immédiatement et, très vite, elle a fait ses preuves ; il la considère comme sa recrue la plus efficace et lui confie des affaires délicates . Ça ne le dérange pas de ne savoir rien d’elle.

Comment Joséphine en est elle arrivée là, nous dirons que c’est au départ pour des raisons pécuniaires : son salaire d’aide-bibliothécaire à trois quart temps ne lui garantit pas son indépendance. Les débuts n’ont pas été évidents ; discrète, timide, elle avait du mal à s’immiscer dans la vie des autres, mais ses scrupules ont vite été balayés. Ils ont fait resurgir des passions inavouées : celui du travestissement dont elle use et abuse, sa curiosité fondamentale et son goût des énigmes compliquées. Elle a le goût du secret et aime ne jamais être vraiment celle que l’on croit. Son sentiment d’appartenir à l’univers de la fiction lui donne la distance suffisante pour ne pas sombrer dans la compassion. D’ailleurs, pour mener ses enquêtes, elle puise souvent ses astuces dans les romans de détectives qu’elle affectionne.

2 Voici une nouvelle mission qui devrait la mettre dans l’embarras. Le responsable de la médiathèque a sollicité très discrètement l’Agence COSMA pour résoudre une étrange énigme : il s’est aperçu (et s’est bien gardé d’en parler au reste du personnel) que les pages 105 de 105 ouvrages de la section adulte avaient été soigneusement découpées. Revenons en arrière : la première découverte d’arrachage, par hasard, l’avait surpris et offusqué, mais il n’avait pas poussé l’exploration. Quelques temps plus tard, un curieux opuscule intitulé « 105 », non répertorié a attiré son attention dans les rayonnages. En le feuilletant il lui donna l’impression d’être composé de bouts de textes déjà lus… Un extrait d’une de ses lectures récentes confirma ses soupçons : « Nous nous asseyons ici et là, y compris les diplomates qui consentent à poser leurs augustes derrières dans la même herbe que nous, car on n’a,hélas, pas prévu de gazon diplomatique »… Il y a reconnu l’ironie de Bernard Ollivier dont il venait de lire le périple sur les routes de la soie

. Il consulta les trois tomes  ; il n’y trouva ni la phrase qu’il cherchait, ni la page 105du tome 3. Dans une librairie voisine, il renouvela sa recherche : l’extrait figurait bien page 105 .Dans le plus grand secret il vérifia tous les ouvrages de la section adulte de la médiathèque et constata la disparition de la page 105 dans 105 livres dont il pouvait fournir les références exhaustives aux détectives pour leur épargner un travail fastidieux. A partir de là, il s’était senti dépassé et préférait confier l’affaire à des professionnels pour , à la fois décortiquer le texte pour retrouver les caviardages, essayer de trouver le message, s’il y en avait un et tenter d’identifier l’auteur, sans nul doute, un habitué des lieux.

Sans hésiter le chef d’agence appelle Joe et lui confie l’affaire . Elle a un instant de colère de n’avoir rien vu, puis de panique que, dans un sursaut de maîtrise, elle fait passer pour un moment de réflexion . Son besoin insatiable d’un peu d’argent, sa curiosité de découvrir le vrai visage de ses collègues et des habitués de la bibliothèque, le défi littéraire ont vite raison de ses inquiétudes. Elle éprouve en outre une joie insoupçonnée à l’idée de mener une enquête sur un fil où elle ne devra en aucun cas être démasquée .

Ecrit en septembre 2023, jeu2, fable, la calebasse et la carcasse

fable

En séance chacun a proposé sur un ou plusieurs papiers un mot. Les mots désignant des choses ont été associés, au hasard par deux :

la calebasse et la carcasse

la tendresse et le lilas

le doudou et la libellule

la croquette et le karcher

le bonbon et le loup (masque ou animal)

Choisir un de ces couples pour une fable, s’achevant par une morale, comme toutes les fables

la calebasse et la carcasse

La calebasse et la carcasse

« A moi, [Calebasse], deux mots

Ôte moi d’un doute »

Es-tu gourde ou musicienne ?

Chantant à tue-tête

Tu as batifolé dans les champs

Parcouru la campagne

Rivalisant avec le rossignol

Et la nuit tombant

Aveugle, tu as atterri dans un poulailler

Et toutes ces bestioles,

Hargneuses et sans pitié

Qui ne voulaient pas y passer la nuit

Se sont ruées sur ta carcasse

Qu’elles mirent en mille morceaux

Et Baudelaire aurait pu dire :

« Et le ciel regardait La carcasse superbe

Comme une fleur s’épanouir »

Voici comment d’une calebasse

On devient une carcasse

F.G.

La carcasse et la calebasse

Une carcasse décharnée gisait dans une poubelle

Près d’une calebasse qui, arrivée la veille

Couinait sans arrêt depuis tôt le matin

Et ne se souciait guère du confort des voisins

La carcasse agacée s’adressa à la belle :

« Quand arrêteras-tu de nous casser les oreilles ?

Tu ne sers plus à rien mets toi bien çà dans la tête

Ici tu n’es plus qu’une gourde alors pourquoi faire la fête !

-Comment cela ? s’exclama la calebasse choquée

Je ne fus jamais gourde, et ne le serais jamais

Aujourd’hui quoique cassée je veux encore chanter

Ma carrière ne s’arrêtera pas là je vous le dis

Et je peux même ici enchanter vos amis

Alors que vous Carcasse vous n’avez d’autre à faire

Que vous pavaner et vous faire ronger la chair !

-Méchante Calebasse, vos propos sont blessants

Et pourquoi voulez-vous me réduire à néant ?,

-Excuse-moi Carcasse, là n’était pas mon intention

Je voulais tout simplement adoucir les tensions

Et toi tu te mets en colère et m’agresse

Alors que je voulais t’apporter l’allégresse

-Pardon chère Calebasse je dois le reconnaitre

Tu nous donnes ta joie et nous notre mal- être

C’est si inattendu dans ce monde en tristesse

Qu’une personne compatisse à notre détresse !

Alors on est souvent maladroit dans nos propos

Pardon et merci d’adoucir notre monde de chaos.

Morale

Depuis la nuit des temps,

Des palais aux bas-fonds,

Du jour où l’on apparait

A celui où l’on disparait,

Que ce soit ici ou ailleurs,

La musique adoucit les mœurs.

S. M.

la calebasse et la carcasse

Sonner creux, tout un art

murmurait doucement la carcasse

aux oreilles sensibles de la calebasse…

L’une et l’autre enchâssées

fortuitement, s’étaient trouvées

des atomes crochus

et riaient à bâtons rompus

en produisant une musique

qui amusait toute la clique

des pensionnaires du couvent.

Rats et souris loirs et gerbilles,

primesautiers et plein d’entrain

vinrent leur dire ô les filles

apprenez-nous votre refrain.

Ah répondit la calebasse

Faudrait plus d’air dans vos carcasses

Comment donc y mettre du vent?

Le loir reprit, j’ai une idée

Le soufflet de la cheminée

Bien embouché fera l’affaire

Et de gonfler jusqu’à se faire

Claquer la panse en cinq lambeaux.

Horrifiés tous ses confrères

Souris et rats, nez ras de terre

Du loir couvrent les oripeaux,

Et plus personne ne s’égaie

Moralité:

A vouloir faire comme l’autre

On risque fort de se blesser

Mieux vaut ne pas trop forcer

le naturel usé des nôtres.

S.D.

Une carcasse qui vivait dans une calebasse, un jour en eu marre.

Elle se dit : ma vie est un vrai cauchemar

Alors elle dit tout haut ma liberté j’aimerais bien prendre

La calebasse l’entendit et lui répondit

Si tu prends ta liberté, il vaudrait mieux te pendre

La carcasse demanda, pourquoi dis tu cela pardi

Cette dernière lui répondit « Ne sais tu pas les dangers qui rôde dehors ? »

Offusquée, la carcasse répliqua : tu te trompes je sais que tu as tord.

Sans écouter, déterminée, la carcasse se décida à partir

enfin libre elle était et pouvait aller partout où elle voulait

La calebasse était certaine qu’elle finirait par revenir

Elle attendit attendit mais rien ne se passait

Après de longs jours, la calebasse se dit que son amie ne reviendrait jamais

Sans elle, la calebasse se sentit alors seule et abandonnée

Elle comprit alors que l’amitié c’est bien et qu’il faut la cultiver mais

Rien ne vaut le goût de la liberté.

L.N.

La calebasse et la carcasse.

Vois-tu, disait cette vieille carcasse

D’autobus à son amie la calebasse,

On m’admirait j’étais la reine de la casse

Aussi je n’y ai pas fait de vieux os :

On m’a rachetée, retapée et remise au boulot ;

Partout je vais par monts et par vaux.

Certes, lui répartit l’ex-courgette c’est bien,

Mais songe quel fut mon destin !

Née cucurbitacée au fond d’un pauvre jardin,

Cueillie puis cuisinée pour un fastueux festin,

Au cours duquel mes talents artistiques

Furent remarqués.Je fus récurée et, séchée,

J’entamai une carrière dans la musique.

Pour preuve de ses dires elle voulut jouer un morceau

De sa composition, elle y alla allegro ma non troppo.

Emportée par la mélodie la carcasse esquissa

Quelques pas sur un air de cha cha cha…

Ce lui fut fatal : elle se rompit les deux essieux.

Déséquilibrée, la calebasse chuta sa corde basse se cassa !

Dés lors plus de musique après un tel fracas.

Moralité :

Quand la basse cale et que le car casse

Le concert cesse.

F.V

LA CALEBASSE ET LA CARCASSE

Une Calebasse juchée servait

Aux portes du Désert de réserves à rince-doigt

Des messages l’en remerciaient bien

Ils y trempaient leur plume dans le fiel

En passagers nombreux à l’évoquer au Ciel

Et elle se contentait de leur contiguïté

Hurluberlus , ou Touaregs nappés

Abandonnés de fatigues à ses pieds

D’une possibilité offerte , même à humer

Lorsque au hasard d’une blonde

Elle adossée , adorable et humble

‘ Je me vois soucieuse , et jamais asséchée

Je suis aidée , par une voie conséquente

Pour être assez régulièrement approvisionnée

Dans cette fournaise , parfois brûlante

Parfois ventée des sables Sahariens ! ‘

Méditait-elle , en ne pensant qu’en liens

Là , et c’est bien utile , lorsque l’on se lance

A un régime , qui pouvait contredire le hasard

Par un mulet portant des jarres

Remplies depuis ce profond , et salvateur abysse

Qu’était un puits posé au fond d’une Oasis

Et masqué , par au dessus , de dattiers , de joncs

Et de broussailles tournant séchées en ronds

Mais auquel on savait , avec de ta patience , l’accès

Et d’y remonter son seau oxygéné

Mais elle de ci , de là , d’un autre acabit

Qui pavanait , devait à tout égal se consacrer

‘ Est-on si bien aimé avec tant de soucis

A revivre chaque instant tel qu’une première fois

Les humains couverts sermonnant tant de Lois

D’Aventures qui permettent les cadences certaines

Au pôle de suintantes mirabelles vivaient bien les passants

Et je ne les jugerais à m’en rendre hautaine .. ‘

Se disait-elle tout de go

Restant simplette , sans médire te nouvel arrivant

Oh que non ; en constatant le lieu de paroles fluettes

De remarques puériles , futiles , ou d’anodines bluettes

Perçues , chantées , crachotantes , hélées selon l’inspiration

Notant à tous adages les bruits des avions

Et de cela , être recommandée à servir à dessein

Revêt en son travail un louable entretien

Qu’on y soit entre miches , ou miettes de pain

‘ Là où tout à la chance de retarder

Nous puisons à nos bières les serments

Faits pour nos cuissons de partages ! ‘

S’entêtaient quelques uns de passages

Et bien à lui conter fleurette

Discutant bout de gras , ou y faire ses emplettes

On la caressait , la soulevait

Parfois un peu vigoureusement

Afin de lui ôter tout son précieux breuvage

Qui restait , même ici , délicat à boire

Un jour on la chargea , quand elle sentit l’Espoir

A dos de Dromadaire pour un périple

A s’enfoncer vers une zone , et la traverser

Plus sèche et plus aride , pauvre de toute vie

Ou d’un cycle humide

Elle partit se vouer à une équipe de chercheurs

‘Des Archéologues..’comme elle les nomma sans espièglerie

‘ Seront-ils utiles , s’il se faut , au moins

Je saurais les économiser , en bains de transvasement

Vers les coupelles sœurs , pour des Pierres vieilles en lavement

De toutes nous pouvons prendre soin !

‘ En effet , désirable , elle s’acclimatait

Plafonnement historique à pouvoir les bénir

Sans ni les contrarier , ni les contester

De les observer , à la suite , ressurgir

Mettant son aide pour chacune en esprit

Du fond de l’Âge de notre Galaxie

Un jour nouveau , au terme des labeurs

A force au sol compact d’une ancienne terre

D’y mâchonner ; une découverte Grandiose muée

Fut faite , et s’illumina tôt le matin des rayons rosés

Un être aussi petit , qu’un puisement sur les Casares

Déraciné de son Andin miroir

Et comme localement imprimé

De son moule qui l’avait conservé

Intact et si longtemps éteint

‘ Tiens , ça alors , me voici donc renaître ?

‘ Dit cette tête surprise à tout nouveau venu

‘Je ne suis que Carcasse , mais au départ un être ..’

Tous demeuraient livides et interloqués

De sa présence sage qui royalement se foutait

Des on-dit , des précipitations , de tous ces pâtres à nu

Et de la crainte successive de nécessités

On l’avait posée sur une couverture Bédoin

‘ Connaissant vos attentes à nous déraciner

Vous me mettrez sous le boisseau

Car il y en a de moins en moins

Ma volonté à ce cerceau ! ‘

Avait-elle encore observé , quand elle remarqua

De biais la généreuse Calebasse

Avec un teint d’Albâtre subitement frais

Et qui semblait vouloir l’aider indubitablement

‘ Bonjour , et merci de votre part , mais non , c’est très gentil ! ‘

Lui répondit-elle , dès

Qu’elle eut manifesté un moindre : ‘ Puis-je ? ‘

‘ Et nous pourrons aussi nous renvoyer de tige

A toute notre topique , en l’Utopie Humaine

Je vous fais don spatial ici de mes bontés saines

Elles sont joyeuses , mais toutes aussi prudentes des récits

Lui concéda-t-elle encore , envieuse et aguicheuse

En s’exprimant , entièrement dévouée

Dans une parité non flagorneuse

Et donc parfaite à son encontre

La Calebasse sans trépigner vint contre

Se pelota , et pleinement comprit

Toute heureuse de cet apport de considération

Dont elle bénéficia , de sa véritable attention

D’acquise comme sereine , d’imprimée , de voyageuse

Mais venant surtout de ce visage épris

Qui si intensément sincère l’avait déplacée

Sans une névrose cristallisée , sans théorie

De l’horloge qui nous eut pour un tour dévoilés

Ou d’un vaste présent émis pouvoir dorénavant

Qui nous dépêchait la discorde , et s’offrait à séant

Là où pourtant , toutes vies s’établissaient d’Apôtres

Qui comptaient bien sur tous d’éponger le médiocre

Où , ne faire de mal à personne était plaisir , et vœu

Et pour ceux de restant qui pensaient s’allier mieux

Et où , toute moralité de cette histoire enfantine

Se révélait à un vain passé , toujours à anoblir

Que nous pouvions déjà , et de la sainte Elvire

Lire , ou écrire , depuis une Fable sous bassine

Que nous vivions sereins , et quel qu’en soit l’épeautre

Nous savions bon de recevoir , ou d’acquiescer réjouis

Que , lorsqu’on s’apprécie

Tout parait simplifié

La notoriété de l’un et l’autre

N’empêche une sensibilité

M.L.

Ecrit en septembre 2023, jeu2 fable:la croquette et le karcher

fable

En séance chacun a proposé sur un ou plusieurs papiers un mot. Les mots désignant des choses ont été associés, au hasard par deux :

la calebasse et la carcasse

la tendresse et le lilas

le doudou et la libellule

la croquette et le karcher

le bonbon et le loup (masque ou animal)

Choisir un de ces couples pour une fable, s’achevant par une morale, comme toutes les fables

la croquette et le karcher

La croquette et le karcher

La croquette est adorée du chien

Elle est bienvenue quand il a faim.

Le karcher est haï par le canidé

Car vraiment, il est puissant ce jet.

La croquette donne au chien de la vigueur

Le karcher quant à lui, lui fait très peur.

Le petit mets rond lui donne de l’énergie

Mais le gros jet le fait se réfugier dans le logis.

La croquette est pour le chien et l’homme un lien

Elle est gentiment offerte par l’humain de sa main.

Le karcher pour l’un est effrayant et futile

Tandis que pour l’autre cette machine est fort utile.

Que faut-il retenir de cette fable ?

Que le chien doit rester sous la table,

Surtout lorsque ses croquettes l’attendent dans son repaire

Alors que celui-ci est nettoyé au karcher !

L.D .

La croquette karcher

Oh ! les belles croquettes

S’exclame jolie Minette

Elles ne sont pas pour toi Wagner

Comment ça ? Pas pour moi, tu vas voir

D’un coup de gueule il avale la gamelle,

Minette furieuse l’arrose au karcher

Ravie et moqueuse s’endort sous la tonnelle

Depuis Wagner évite les mangeoires.

H.L.

Ecrit en septembre 2023, jeu2 fable : le bonbon et le loup

fable

En séance chacun a proposé sur un ou plusieurs papiers un mot. Les mots désignant des choses ont été associés, au hasard par deux :

la calebasse et la carcasse

la tendresse et le lilas

le doudou et la libellule

la croquette et le karcher

le bonbon et le loup (masque ou animal)

Choisir un de ces couples pour une fable, s’achevant par une morale, comme toutes les fables

le bonbon et le loup (masque ou animal)

Le bonbon et le loup

Un soir d’automne, loup et renard se rencontrent dans la forêt,

Loup comme toujours affamé.

Renard propose Allons voir dans la clairière.

Là près de la chaumière peut-être trouverons nous quelques restes.

Goupil fort agité appelle Mr Loup fort intrigué.

Un paquet de bonbons git tout près.

Renard réfléchit et prend son temps.

Tous ces bonbons sont bien alléchants.

Il choisit finalement une seule sucrerie jaune dont il se délecte un long moment.

Loup se jette avidement sur les friandises et en happe plusieurs. Mal lui en prend :

des caramels mous au poivre lui brûlent le palais et lui collent aux dents

l’empêchant d’ouvrir la bouche.

C’est pourquoi c’est Me Renard qui tire la conclusion de l’aventure :

La précipitation et l’imprudence gâtent les choses les meilleures.

D Dou

Le bonbon et le loup

Un loup affamé sortit du bois en quête d’une proie à déguster

et stoppa net devant un objet rond et brillant au soleil.

C’était un joli bonbon enveloppé dans son habit d’argent.

Il regarda en souriant le loup avancer vers lui.

– Bonjour Monsieur le Loup, voulez-vous goûter mes bonbons ?

J’en ai plein mon panier. Ils sont bons vous savez,

sucrés à point et fort appétissants.

– Non merci répondit le loup, vos bonbons me font horreur,

plutôt mourir de faim. Je m’en vais me régaler ailleurs.

Le bonbon poursuivit son chemin et pensa

que celui qui fait le difficile risque de devoir se contenter de peu.

D.L

version intelligence artificielle

Le bonbon et le loup

Un bonbon, tout sucré et tout rond, Se promenait dans la forêt profonde. Il chantait gaiement, sans se soucier du danger, Quand il rencontra un loup affamé.

Le loup, qui n’avait rien mangé depuis des jours, Se dit : “Voilà un repas facile et doux. Je vais le croquer sans tarder, Et me régaler de sa saveur sucrée.”

Mais le bonbon, qui n’était pas si bête, Lui dit : « Attendez, monsieur le loup, Ne me mangez pas tout de suite, Car je ne suis pas bon pour vous.

Si vous me mordez, vous allez vous casser les dents, Car je suis dur comme du fer. Et si vous m’avalez, vous allez vous brûler l’estomac, Car je suis chaud comme du feu.

Vous feriez mieux de me laisser tranquille, Et de chercher un autre mets. Un lapin, une souris, ou même une grenouille, Seraient plus tendres et plus frais. »

Le loup, qui était crédule et naïf, Croit les paroles du bonbon. Il le laisse partir, et continue son chemin, En quête d’une autre proie.

Le bonbon, qui était rusé et malin, S’éloigne en riant du loup. Il se dit : “J’ai bien fait de lui mentir, Car il aurait pu me faire un mauvais coup.”

Moralité :

Il ne faut pas se fier aux apparences, Ni croire tout ce qu’on nous dit. Souvent, le mensonge est une défense, Et la vérité est un péril.

IA + Ddou

FABLE du BONBON et du LOUP SELON le CHAT et M.L

Dans la forêt , un bonbon tentant ,

Coloré , sucré , resplendissant ,

Il repassait , innocent et doux ,

Sous l’ombre des arbres à genoux .

Arriva un loup , l’œil gourmand ,

Attiré par ce désir savoureux devant ;

l s’approcha, la bave au bord de ses immenses babines ,

Prêt à dévorer ce délice d’estime !

Mais le bonbon , rusé et malin ,

Souriait face au loup , en gardien :

‘ Cher loup , si tu veux me croquer ,

Je t’en prie , permets-moi de te parler ! ‘

Étonné , le loup arrêta son guet ,

Curieux d’entendre ce bonbon s’exprimer ,

‘ Je suis sucré , c’est vrai , mais attends ,

J’ai une histoire à te conter , mon ami Loup méfiant:

Il était une fois , dans une confiserie,

Où les bonbons vivaient en harmonie ,

Chacun avait un rôle à jouer ,

Pour égayer le palais des gourmets enchantés ;

Les acidulés piquaient de leurs saveurs vives ,

Les chocolats fondants réjouissaient les hâtives ,

Les caramels crémeux s’enveloppaient de sentiments ,

Et moi ; bonbon sucré , je rassemblais les cœurs d’enfants

Nous vivions dans la joie , et la complicité ,

Offrant douceur , et réconfort à qui le souhaitait ,

Les enfants riaient , les papilles épanouies ,

Dans l’univers sucré de notre belle confiserie ! ‘

Le loup qui l’écoutait attentivement

Fut touché par cette histoire alléchante :

‘ Moi qui te croyais simple met à dévorer à l’instant,

Je m’aperçois de la magie générée ambiante

Du pays d’où tu viens ! ‘ lui énonça t’il ,

Ni désintéressé , ni assoiffé de découvertes ;

‘ Je le pense savoureux , sous ton récit habile ,

Je te tiens à ma patte, à suivre la voie verte

Pour m’y guider ; et te garde en estime !

‘ Concluait-il , avant d’ensemble s’en aller ;

‘ Nous prendrons tous les deux le soin d’nous économiser ,

Et reviendrons qui sait à ce lieu de cantine . .. ‘

Désormais devenus des amis , le bonbon et le loup

Se promenaient ensemble , joyeux et doux ,

Le loup protégeait le bonbon son trésor ,

Et le bonbon partageait un peu de sa saveur encore .

Ainsi va la fable de ces deux êtres :

Un bonbon et un loup dans une forêt ,

Une leçon de vie , de partage et d’amitié ,

Où même les plus féroces peuvent se transformer .

M.L.+ IA

Ecrit en Septembre 2023, jeu2 fable: Le doudou et la libellule

En séance chacun a proposé sur un ou plusieurs papiers un mot. Les mots désignant des choses ont été associés, au hasard par deux :

la calebasse et la carcasse

la tendresse et le lilas

le doudou et la libellule

la croquette et le karcher

le bonbon et le loup (masque ou animal)

Choisir un de ces couples pour une fable, s’achevant par une morale, comme toutes les fables

le doudou et la libellule

Dans le parc du château

un doudou seul sur un banc crie son désespoir.

Non loin de là une libellule légère et scintillante sourit à la vie.

Elle s’approche prudemment du doudou immobile.

A la fois craintive et intriguée elle l’observe,

s’éloigne, hésite puis se rapproche tout doucement.

– Mon ami que fais-tu là tout seul ? Pourquoi pleures-tu ?

lui demande-t-elle d’une toute petite voix.

Le doudou sursaute et la regarde d’un air méfiant.

– Que veux-tu ? laisse moi tranquille

– Je vois que tu es malheureux, je peux t’aider.

Viens me rejoindre dans mon royaume.

– Où habites-tu ?

– Près de l’étang au fond du jardin.

– Pourquoi je te suivrais ? Je veux rester seul avec mon chagrin.

J’ai tout perdu, ma maison, ma maîtresse,

mon petit coin de paradis que je partageais avec mes frères et sœurs de jeu.

Vas-t’en, je te dis. Laisse-moi mourir en paix.

La libellule émue aux larmes

essaie de l’attraper pour le hisser sur ses fines ailes transparentes.

– Viens je t’emmène au pays des libellules où une vie nouvelle t’attend.

Mais le doudou s’enfuit emportant avec lui son désespoir et sa solitude.

Ne jamais refuser la main tendue même si elle est d’un plus petit que soi,

DL

Ecrit en septembre 2023, jeu 2 fable:la tendresse et le lilas

En séance chacun a proposé sur un ou plusieurs papiers un mot. Les mots désignant des choses ont été associés, au hasard par deux :

la calebasse et la carcasse

la tendresse et le lilas

le doudou et la libellule

la croquette et le karcher

le bonbon et le loup (masque ou animal)

Choisir un de ces couples pour une fable, s’achevant par une morale, comme toutes les fables

la tendresse et le lilas

La tendresse et le lilas

La tendresse dont on se passe

si bien dans un monde efficace

la tendresse a effacé toute trace

et s’est assoupie bien lasse

Par un matin de printemps précoce

le lilas ouvre ses grappes embusquées

un coup de vent mutin et véloce

emporte leur parfum musqué

Il s’infiltre dans tous les interstices

et sur la belle endormie glisse

l’enlace avec douceur et malice

met du baume sur chaque cicatrice

Ravigotée la tendresse vole

dans les bras du bouquet subtil

pour une folle farandole

d’un joyeux matin d’avril

Au passage leur couple caresse

un passant courbé de tristesse

une main d’enfant, une fesse

éveillant des éclairs d’allégresse

Lorsque rodera l’indifférence

l’âpre lame de la rigueur

des lilas l’enivrante fragrance

consolera notre cœur

et nous rappellera que la tendresse

est le sel substantiel de la vie

DDor

Ecrit en Avril 2023, textes librement inspirés des jeux

INSPIRE, PAR « LES HEURES Du SOIR » PRECEDEES PAR  « LES HEURES CLAIRES » , Et « LES HEURES DE L’APRÈS-MIDI », D’ÉMILE VERHAEREN

Lustré de tous mes biens potaches

Oubliant mes vertus et mes airs de salières

Une joie de chemin m’attache

Dès ce matin , par mes grand-routes coutumières

Ainsi je veux accomplir mon Été

Deviner d’où viennent souffles et tornades

animés de ma promenade

Qui traversent champs et vergers

Le Cœur à l’abandon , sous cette vraie tempête

amortie de mes craintes ; briguant mon Estafette

Déjouant ses regards outrés

Je suis parti clair et léger

Ciselure aux infinis de Lions

inclinée sous ses Arts au neutre limaçon,

Ergotant à penser mon arrière

Le corps enveloppé de vent et de lumière

Et j’ai déduit l’après-bonheur

de m’envoler soudain parmi moult-saisons

Entre mes hordes mon récit blond,

neutralisant les foules du moindre querelleur

Partisans … élevez vos têtes

la part est en dessous et nous livre bataille

oubliez la question qui sermonne nos failles

tâtonnons nos blessures bêtes

Et le cercle nous abandonne

Comme il est arrivé , seul quand il tonne

hautaine souche de baby-dolls

ultra-solide à piqueter les pôles

La vie qui vaut si cher

Ouvertement nous aiguille

Voici que moi , au milieu de la Terre

enveloppe la caisse de brindilles

Entre nous , que de chances Galiciennes

versent à l’Apocalypse de briques à la tiédeur

Et à notre combat , une Régalienne

repose entre nos mains de Géants Des Odeurs

M.L.

PETITE HISTOIRE PERSO INSPIRÉE D’AUTRES EN ATELIER D’ÉCRITURE

Je suis simplement stupéfait : Tartinade-la-Roseraie . ma ville de Cœur et de Destins croisés , molletonnée d’une brume émise douillette et matinale , fait aujourd’hui jour de marché . Et ce , autour de I’Eglise , emblème des générations d’Ouvriers , d’Architectes , de Professeurs et de Paysans , de bâtisseurs et de voyageurs , et de savants installés pour survivre à notre belle région . Et où ils y ont fondé leurs familles,qui subsistaient en tâtonnant fougueusement d’aides démultipliées , et de connaissances logiques , tout en se permettant d’évoluer par des tentatives vaines , ou pleines et entièrement réussies , ou par ,différents autres sauvetages et assiduités , correspondances , ou connaissances des conditionnements sous divers aspects . Des familles sujettes aux Amourettes , et aux Divines instaurations , de pudeurs et de bons crédits , de faits , et de croyances en leurs enfants, tout en y bénissant allègrement, le plus positivement l’espérait-on , leurs vraies démarches . Et de toutes Passions, tant convoitées à des formations, et à l’ éducation , à des sports améliorés sans compter en les réinventant , à l’image des fêtes collectives , qui chez nous sont enfin , à la sève végétale , à l’usure et à la sueur humaine , entrées au fil des Âges dans les mœurs , ou dans tout ce qui définissait le Courage , la Constance et la Véracité de nos Aînés ! Et pour l’instant, la chance, ou plutôt dirais-je, l’aubaine pour ma port , c’est d’y croiser Laly , adossée au muret , quand je la rencontre bien attifée , et comme toujours pleine d’un sourire évocateur , lorsque en s’avançant vers moi , elle me demande soudain , et illico-presto de son mode , mais sans être narquoise , cela à sa méthode sereine ( celle aussi tactile que combative ) tout comme s’il lui fallait une prédiction , ce que j’ai acheté : – « Trois pommes et un melon » lui répondis-je , «  les figues aussi agrémenteront la Croisière de notre déjeuner , duquel du dessert je te convie de venir à la Maison , afin de nous découper le gâteau prévisionnel , et puis nous en délecter tous ensemble, car pour nous autres attendant les Nuages , et ma tante à y participer; et par cela de bien efficaces manières, sans aucune contestation possible, avec tous les opportunistes qui seront présents, se tenir prêts à le peaufiner, et à dûment le savourer ! » – « Eh bien moi , je serai tout à mon aise avec mon bouquin sur «  La cuisines du Lot » qui reste l’auditionnée première de mes recettes , et d’un vélin pour moi indémodable , afin d’y regarder de près quelle sera ma réalisation la plus parfaite , pour mon Églefin de poisson juste délivré de chez le poissonnier . Avec Lætitia qui viendra me rejoindre sûrement après une escale d’Abracadabras qu’elle aura faite à sa famille !Mais nous ne sommes nullement exemptes de nous représenter là pour cet évènement , et je suis absolument sûre et certaine qu’habilement motivées nous reviendrons munies de toutes nos désinences Latines vers vous pour attaquer ce bon dessert tant attendu ! » Et à partir de là , effectivement , nous nous projetons vers une suite , ce dès que possible . après avoir convenu du rendez-vous commun où le maximum de convives se disputeront le Gâteau des fruits du marché et du verger associés . Eux qui s’adapteront à fondre à la cuisson d’une méthode gourmande , à la pâte fraîche si croustillante et savoureuse , après avoir été d’abord enduite , et enfin chaude Princesse croquante cuite ou four ! En un tour de main . nous voici déjà quelques uns, alors que nous faisons des signes assouplissements accomplis vers la clôture de notre pré,où il y a le Club-House hippique qui s’y retrouve en cette saison rempli d’actifs majestueux . Et là , tiens justement, nous nous adressons à notre cheval brun ‘ Tempête ‘ et nous encourageons tous ainsi ou rituel de pouvoir l’amadouer , ou plutôt précisément mieux l’envier , molestés soudainement à une éclosion sonore , d’où la cloche fendillant l’air , et qui vient jusque ici nous accompagner , nous incite et nous encourage à débuter notre bénédiction, et bien de notre cabanon fleuri de nous y remettre , galonnés de bons appétits . Notre inspiration combative favorise nos encouragements , et en plus de nous accueillir en bonne et due forme , et tandis que nous sommes agréablement attifés de nos vêtements colorés printaniers , philosophes et pleins de pédagogie évocatrice en notre fonction en notre lancée en jeux de table et en pavois de plats que nous souhaitons par de subtiles paroles logiques à tout prix certifier , nous répondons donc à nos Amours par nos rêves de voyages visuels constants . Nos Rêves attestés ou don du réel ! Le Ciel est alors floconneux , et peint comme un Duvet : – ‘ Tiens , regardez ! Entre toutes les formes apparentes des nuages, il y en a une bien placée celle-là, un Ballon-Dirigeable entre tous les autres Animaux Imaginaires, dont le Lopin et l’Ours se tenant par l’oreille , vous les reconnaissez à leurs mouvances tant et si bien dessinées , juste là ? Les retrouvez-vous , oui ?’ -‘ Pataugeront-ils ensemble ? Continueront-ils tous , avant qu’il ne les ait en positions , avec ses appareils ultra-perfectionnés mesurés , et photographiés , ou mourront-ils comme notre Gâteau d’une Cosmique faim dévoreuse, et de notre Passion ?’ – ‘ Et que deviendront-ils en l’espace d’un nouvel Instant , rapatriés à s’émouvoir fuyants , ou apparaître en négatifs à I’ invisible , aperçus puis disparus de nos parties , après leurs spectacles tissés dons une broderie, quand ils se meuvent à forger toutes nos Bibles transcrites vers les Cieux. qui ont des yeux des plus globuleux , et ce qui les caractériseraient d’être encore bien plus que nous tous , même en familles réunies , nettement plus voraces , et systématiquement gourmands ? !

M.L.