A écrire pour le 24 janvier 2025

A

ATELIER D’ECRITURE ALT

vendredi 24 JANVIER 2025

Centre Culturel Terrasson  18 Hà20H

Jeu 1 : feuilleton :

Poursuite du séjour des invités.

Questions en suspend

état des projets de chacun /Le départ d’Antoine Coustou qui préfère s’installer dans une ville voisine, ce qui ne résout pas l’histoire de l’arrière grand-père/ Suites du retour des jeunes disparus/ Comportement d’Ursula étonnant, voire inquiétant conforté par les témoignages du rat et de Gabriella/ évolution de la crise Eleonore/ léontine qui inquiète Anne Cristin malgré la non-réponse de Margot / découverte par Faustine d’un curieux tatouage sur le bras de certains habitants du village

Jeu N°2 Poème à rimes imposées
Il faut les reprendre dans l’ordre dans deux strophes:

sentiers, menue, pieds, nue

rien, l’âme, bohémien, femme

Jeu N° 3 élément déclencheur

Voici trois incipits (premières phrases) de romans célèbres

« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. » (Zola Germinal)

« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. » (Pêcheur d’Islande, Loti)

.

Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du

restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa

taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard

rapide et circulaire, un de ces regards . (Bel Ami, Maupassant)

A vous de trouver l’élément déclencheur d’une suite éventuelle pour un roman de votre invention.

(il peut déstabiliser le personnage ou la situation initiale en créant une incertitude, en en mettant à mal son assurance, en réveillant une crainte, une peur, en mettant en évidence une contradiction, en mettant un bâton dans les rouages, en détournant du but initial…)

Ecrit en décembre 2024 , jeu 3 des objets pour une histoire 6

-en séance on fait une liste de cinq « objets » à ramener de vacances .

On plie les listes et l’une d’elles est tirée par chacun.

– On raconte le voyage et les circonstances qui nous ont fait ramener ces objets.

Voici la liste qui a été faite en séance. Pour ceux et celles qui n’y étaient pas et qui veulent jouer, tirez au sort une des listes pour faire le jeu.

1 Un caillou, une spécialité culinaire,une photo, un souvenir de rencontre, des ampoules aux pieds.

2 Un calendrier, une carte postale, un presse-purée, un stylo quatre couleurs, un vase.

3 du sable, des coquillages, une carte postale, une spécialité culinaire, un vêtement.

4 des moules, un coup de soleil, des kilos, des photos, du bronzage.

5 Un coquillage, du bois flotté, un t-shirt, un bijou, une paire de tongs.

6 Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.

7 Une amie, un souvenir, des odeurs, des spécialités, de la correspondance.

8 Un livre, une carte postale, du sable, des gâteaux, un torchon.

Liste 6 Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.

Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.

C’est bien ma veine !

Depuis le temps que je voulais voir le Mont St Michel, il a fallu que ce jour là il neige !

Moi qui rêvais de me faufiler dans les rues étroites à l’abri des remparts, j’ai été gâtée,

Ballottée par le vent glacial j’avais d’incessants vertiges qui me donnaient l’impression constante d’être devant la tour de Pise là où j’avais ressenti pour la première fois ce genre de phénomène.

De surcroît j’avais du mal à réprimer le mouvement de castagnettes des dents tant le froid m’enveloppait.

Moi qui rêvais de me plonger dans un monde médiéval plein de mystères et secrets bien gardés,

Ce fut un cauchemar.

Enfin rentrée à l’hôtel, j’ai pu me réchauffer autour d’un repas frugal mais consistant suivi d’une liqueur de betterave et j’avoue que cela m’a fait du bien. Je ne ressentais plus mes vertiges. J’avais entendu parler de la fameuse omelette de la mère Poulard mais je ne connaissais pas cette spécialité liquoreuse.

Rassasiée, réchauffée, j’étais ravie de pouvoir enfin passer une bonne nuit dans un lit avec cette odeur unique de draps tout propres et bien repassés. J’en frissonnais de bonheur mais c’est un tout autre frisson que je connus cette nuit là car pour couronner le tout, j’ai passé des heures entières à me gratter ! Ce fut une horreur !

Pour apprendre le lendemain matin qu’il était possible qu’il y ait eu des punaises de lit en cette période humide….merci pour l’information

Bref, ce fut une triste expérience, voire même, unique ! Néanmoins, comme le veut la tradition, je devais tout de même rapporter quelques souvenirs marquants de mon séjour:

Je ne trouvais ni punaises de lit ni castagnettes mais j’emportais en souvenir les démangeaisons et rougeurs sur mon corps des premières et le bruit inoubliable sur mes dents des dernières.

Je ramenais cependant une boule de neige avec le Mont St Michel et une bouteille de liqueur de betteraves mais alors, le plus extraordinaire de mes objets de vacances fut le T-shirt de la Tour de Pise que je découvris dans une vieille échoppe qui recensait les plus jolies tours du monde mais avec toutefois une abondance de T-shirt de la Tour Gabriel que les touristes s’arrachaient..

Beaucoup de personnes s’interrogeront vraisemblablement sur le fait inouï de ramener une Tour de Pise et non une Tour Gabriel de ses vacances en Normandie mais moi je n’oublierais jamais le pourquoi.

S.M.

Par radinerie ou nostalgie du temps de sa jeunesse de routard infatigable, Olivier alla se loger à la pire auberge de jeunesse d’Atacama ; promiscuité, matelas suspects, huit lits superposés dans la chambrée, punaises de lits assurées. Durant la journée, Olivier visitait les alentours. Beaucoup d’autochtones s’étaient reconvertis dans le tourisme et servaient de guide au volant de leur 4×4 équipés pour le désert . Celui qu’Olivier avait choisi était haut en couleurs : arrivé en retard au rendez vous fixé le matin, il était très excité et manifestement ivre. Il avait dû taper abondamment dans la bouteille de liqueur de betteraves ( cadeau minable laissé par un touriste teuton),. Dès le départ, après quelques embardées, olivier se sentit un peu inquiet, malgré, posée sous le pare-brise, la boule du Mont Saint-Michel sous la neige, protecteur lointain, (encore un cadeau minable laissé par un touriste breton ou normand). Le sommet du kitch fut atteint quand le guide, une fois son blouson oté découvrit un horrible tee-shirt de la tour de Pise (cadeau minable d’un touriste italien, ils pullulent à Atacama). Olivier pensa, souriant en lui-même, qu’il ne manquait plus que des castagnettes pour achever la kitchitude. Olivier n’était pas, bien sûr un touriste espagnol. Dieu merci !

S.R.

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écrit en décembre 2024 Jeu 3 Des objets pour une histoire 2 – 4- 5- 8

Décembre Jeu 3 objets pour une histoire

-en séance on fait une liste de cinq « objets » à ramener de vacances .

On plie les listes et l’une d’elles est tirée par chacun.

– On raconte le voyage et les circonstances qui nous ont fait ramener ces objets.

Voici la liste qui a été faite en séance. Pour ceux et celles qui n’y étaient pas et qui veulent jouer, tirez au sort une des listes pour faire le jeu.

1 Un caillou, une spécialité culinaire,une photo, un souvenir de rencontre, des ampoules aux pieds.

2 Un calendrier, une carte postale, un presse-purée, un stylo quatre couleurs, un vase.

3 du sable, des coquillages, une carte postale, une spécialité culinaire, un vêtement.

4 des moules, un coup de soleil, des kilos, des photos, du bronzage.

5 Un coquillage, du bois flotté, un t-shirt, un bijou, une paire de tongs.

6 Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.

7 Une amie, un souvenir, des odeurs, des spécialités, de la correspondance.

8 Un livre, une carte postale, du sable, des gâteaux, un torchon.

2 Un calendrier, une carte postale, un presse-purée, un stylo quatre couleurs, un vase.

Quelle surprise ! une carte postale dans ma boîte aux lettres. Je lâche mon presse –purée, mes légumes attendront et m’empresse de lire le message écrit avec un stylo 4 couleurs . C’est Lilas qui m’indique avoir fait la découverte d’un vase magnifique pour compléter sa collection. Mais où est-elle partie sa carte n’indiquant pas spécialement le lieu ; Je regarde mon calendrier pour ma rappeler que nous sommes au mois de juin et qu’à cette date elle passe ses journées à CHYPRE .

H.L.

4 : des moules, un coup de soleil, des kilos, des photos, du bronzage.

Lorsque j’avais 6 ans, j’ai appris à nager en Bretagne, à Dinard, dans une piscine bétonnée sur la plage qui se remplit ou dont l’eau se renouvelle quand la mer monte. Elle reste pleine lorsque la mer se retire.

Je faisais aussi de l’escalade sur les rochers avec mon père, ramassais des bigorneaux pour le repas, faisais des châteaux de sable avec ma sœur.

Des souvenirs comme des madeleines de Proust.

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Ecrit en décembre 2024 -3- Des objets à ramener de vacances 1

Décembre Jeu 3 objets pour une histoire

-en séance on fait une liste de cinq « objets » à ramener de vacances .

On plie les listes et l’une d’elles est tirée par chacun.

– On raconte le voyage et les circonstances qui nous ont fait ramener ces objets.

Voici la liste qui a été faite en séance. Pour ceux et celles qui n’y étaient pas et qui veulent jouer, tirez au sort une des listes pour faire le jeu.

1 Un caillou, une spécialité culinaire,une photo, un souvenir de rencontre, des ampoules aux pieds.

2 Un calendrier, une carte postale, un presse-purée, un stylo quatre couleurs, un vase.

3 du sable, des coquillages, une carte postale, une spécialité culinaire, un vêtement.

4 des moules, un coup de soleil, des kilos, des photos, du bronzage.

5 Un coquillage, du bois flotté, un t-shirt, un bijou, une paire de tongs.

6 Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.

7 Une amie, un souvenir, des odeurs, des spécialités, de la correspondance.

8 Un livre, une carte postale, du sable, des gâteaux, un torchon.

liste 1Un caillou, une spécialité culinaire,une photo, un souvenir de rencontre, des ampoules aux pieds.

De retour de mon séjour sur les bords de l’atlantique, je me souviens de ma rencontre avec un pêcheur à pied qui m’avait invité à le suivre sur l’estran à la recherche de quelques crustacés. Il avait enfilé ses cuissardes et je n’avais que mes espadrilles, résultat : j’ai récolté plus d’ampoules aux pieds que de bigorneaux !

Au retour, ce pêcheur sympathique et fin gourmet m’a montré comment faire une éclade, cette spécialité charentaise très prisée des touristes. Après avoir disposé de façon ingénieuse et même artistique, des moules sur un lit d’aiguilles de pin, il a allumé le feu aux aiguilles et laisser les moules s’ouvrir à la chaleur. J’en ai profité pour faire une belle photo.

Avant de repartir, je suis allée faire un petit tour sur la plage pour fouiller le laisse de mer où j’ai eu le bonheur de dénicher quelques jolis coquillages, du bois flotté et un petit caillou percé poli par la mer.

Mais il est temps de rentrer : la mer monte !

B.D

Il était mon père mais il était surtout géologue. Alors, lorsqu’il m’avait proposé de l’accompagner dans les Hautes Alpes où il se rendait pour affaires et d’y rester tout le week-end pour faire de la randonnée je m’étais méfié.

A juste titre…Il comptait passer une journée à retrouver un « caillou », comme il disait, qui aurait bien orné sa collection. Au cours d’une randonnée de l’été il n’avait pas eu suffisamment de place dans son sac pour le prendre et l’avait mis de côté ; comprenez que la bête devait être assez lourde pour qu’il préférât la mettre dans mon sac à dos. Toujours est-il que j’acceptai le marché sachant que, vu où il voulait aller, je pourrais de mon côté faire un tour au col de la Noire, dont j’aimais l’ambiance haute montagne à plus de trois mille mètres d’altitude.

Ce jour-là je le laissai partir à la recherche de ses ophiolites ou serpentines, je ne sais plus, des roches vertes en tout cas, et en deux heures de marche j’atteignis le col. C’était une journée froide et belle d’automne, ciel bleu sans nuage, vue jusqu’aux Alpes du Nord avec au fond la calotte glaciaire du versant sud-est du Mont-Blanc.

Je savais que mon père allait consacrer beaucoup de temps à effectuer des relevés géologiques pour actualiser la carte qu’il établissait avec l’association Haut Alpine de géologie. Aussi j’avais le temps.

Pendant que je rêvais un peu j’entendis un roulement de pierres sur le chemin juste en dessous du col. Arriva une jeune fille qui, comme moi, profitait de la belle fin de saison pour visiter ce coin des Hautes Alpes. Nous fîmes connaissance et comme c’était l’heure de manger chacun sortit son pique-nique. J’avais du pain, la traditionnelle boîte de sardines et un fruit.

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Ecrit en décembre 2024: jeu 2 – l’habit fait le moine ou la nonne

Décembre, Jeu 2 L’habit fait le moine ou la nonne

Voici plusieurs tableaux. Vous observerez les costumes et en choisirez un pour un personnage (vous ou quelqu’un d’autre) dont vous nous conterez l’histoire.

Van Dyck Anton (1599-1641). Paris, musée du Louvre. RF1949-36.

La jupe rouge, c’est Mercedes ma sœur aînée qui l’a cousue l’hiver dernier ; comme j’ai pas mal minci depuis le printemps -régime, régime, m’avait ordonné mon fiancé, Mercedes m’a trop resserré la jupe, je peux à peine respirer, oui , j’ai le ventre plat mais des papillons dans les yeux. Le boléro brodé, ne parlons pas de cette horreur vieillotte et ringarde au possible, mais comment refuser le cadeau de Tia Eleonora… Heureusement il me reste le tambourin et les castagnettes rouges sur les oreilles. Je vais peut-être m’en tirer ce soir au spectacle sans tomber dans les pommes. Ouf !

S.R.

La diva se repose dans sa loge. Dans une heure, l’opéra ouvrira ses portes et dans deux heures , Estelle fera son entrée en scène.Le calme et l’isolement lui sont nécessaires avant de jouer .Pour son rôle dans « l’enlèvement au sérail », elle portera un magnifique costume qui , pour l’instant , l’attend , délicatement posé sur le sofa .Entre 2 vocalises ,elle l’admire et se retient de ne pas l’enfiler de suite car assurément , cette fois ,pas de carcan ! Elle sera à l’aise dans ce pantalon bouffant , dans ces manches longues et évasées, dans ce corsage ajusté parsemé de motifs floraux lumineux .Un foulard vaporeux sera lâchement noué autour de son cou et tombera élégamment en cascade .Un bracelet de perles enserrera sa cheville . Un trait d’eye-liner appuyé soulignera son regard et la sublime Estelle incarnera « Constance », la belle captive .

H.G.T.

Mais qu’est-ce que je suis venue faire dans cette galère ? Cela fait des plombes que je me tiens raide comme une saillie devant cette fenêtre glaciale qui laisse passer tous les courants d’air de la terre !

Mon Royal père voulait un portrait de chacune de ses dernières filles et me voici, moi, Louise de France, dite Madame dernière, parce que je suis la huitième et dernière née, qui trépigne d’impatience de rentrer au Carmel et dont je n’ai pas eu encore l’autorisation.

Je ronge mon frein, là, debout, appuyée à cette fichue chaise sur laquelle de rêve de m’asseoir. J’ai mal aux pieds, cette collerette de malheur me grattouille le gosier et je ne dois pas bouger une oreille. De plus, j’ai envie de faire pipi. Ah, il va être réussi ce portrait avec tous ces désagréments qui me crispent. Mes zygomatiques ont des crampes et mon sourire du début de la pose se désagrège lamentablement.

Mama mia ! Ce n’est pas aujourd’hui que je rivaliserai avec Mona Lisa !

B.D.

Je suis la duchesse Nicole de la Pompabière.

J’ai 35 ans et suis mariée à un homme rustre et infidèle, mais fort heureusement, souvent absent.

J’ai 2 charmants garçons qui, par la grâce de Dieu, ne ressemblent en rien à leur père.

Comme je m’ennuyais ferme dans ma demeure austère, lassée par les constantes nobles réjouissances, les simagrées des comtesses et marquises fardées toutes plus pestes les unes que les autres, je me suis lancée avec mes fils dans la culture du houblon, la fabrication de la bière et sa commercialisation.

Bien sûr, je ne vais pas dans les champs , c’est le travail de nos paysans, ni dans les halles ou les marchés, c’est le travail de nos commerçants.

Moi je vante ma bière auprès des nobles et riches hommes qui s’en délectent et y laissent leur bourse pour remplir la mienne !

C.F.

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Feuilleton 24 25 – 4- Village cherche habitants

Mamadou 4 (à replacer avant la récupération des jeunes)

1 Nous sommes arrivés au village de Castelvieilh et nous, Mamadou et Irine , avons été très bien accueillis par Bastien et Cyril. Nous avons beaucoup de points communs et de passions communes : la nature, la terre, la beauté de ce qui nus entoure.

2 la réunion générale au village pour que chacun rencontre tout le monde : très belle organisation, mets délicieux, tout pour que chacun puisse se détendre, aller au devant de l’autre.

Mais déjà, quelques couacs :

a : le plus grave, une enfant adolescente Julia disparaît

b : des bruits qui courent : le grand-père d’Antoine Coustou , un futur résident écrivain aurait trempé dans de sales histoires dans la ville d’à Côté.

C:Léontine et Eléonore : rupture du couple ou rupture d’acceptation de vivre ici. Accord/désaccord en vue

Que faire, quelle réaction avoir ?

Pour ma part, le fait que la jeune adolescente disparaisse m’a beaucoup inquiété.

On veut énerver son père et finalement on se retrouve devant le néant.

J’ai trop vu de feuilletons à la télé pour croire que Julia va revenir tout de suite.On a trop peur de se retrouver devant un cadavre et on a appelé la police . On ne rigole plus. Il y a trop de faits divers tragiques et mortels.En plus Julia a disparu très vite. Elle est peut être partie dans la campagne. En plus toute seule ! Par ces chemins accidentés et très pentus pour se rendre au sommet et sur les remparts du château. Elle est tombée et a pu se blesser. On ne peut pas la joindre sur son portable.

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A écrire pour le 14 décembre 2024

A

TELIER D’ECRITURE ALT

vendredi 20décembre 2024

Centre Culturel Terrasson  18 Hà20H

Jeu 1 : feuilleton :

Poursuite du séjour des invités.

Questions en suspend

état des projets de chacun / Histoire de l’arrière grand-père d’ Antoine Coustou/ Suites du retour des jeunes disparus/ Arrivée d’une candidate étonnante/ Suite au courrier de Anne Cristin à Margot

Jeu 2 l’habit fait le moine ou la nonne

Voici plusieurs tableaux. Vous observerez les costumes et en choisirez un pour un personnage (vous ou quelqu’un d’autre) dont vous nous conterez l’histoire.

Van Dyck Anton (1599-1641). Paris, musée du Louvre. RF1949-36.

Jeu 3 objets pour une histoire

-en séance on fait une liste de cinq « objets » à ramener de vacances .

On plie les listes et l’une d’elles est tirée par chacun.

– On raconte le voyage et les circonstances qui nous ont fait ramener ces objets.

Voici la liste qui a été faite en séance. Pour ceux et celles qui n’y étaient pas et qui veulent jouer, tirez au sort une des listes pour faire le jeu.

1 Un caillou, une spécialité culinaire,une photo, un souvenir de rencontre, des ampoules aux pieds.

2 Un calendrier, une carte postale, un presse-purée, un stylo quatre couleurs, un vase.

3 du sable, des coquillages, une carte postale, une spécialité culinaire, un vêtement.

4 des moules, un coup de soleil, des kilos, des photos, du bronzage.

5 Un coquillage, du bois flotté, un t-shirt, un bijou, une paire de tongs.

6 Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.

7 Une amie, un souvenir, des odeurs, des spécialités, de la correspondance.

8 Un livre, une carte postale, du sable, des gâteaux, un torchon.

Feuilleton 2024 2025 : étape 3

Article dans le bulletin municipal .

Depuis quelques jours et pour la durée des vacances ,de nouvelles familles ont déposé leurs valises ,au coeur de notre cité.

Castelvielh est un lieu où se rencontrent déjà la convivialité et le dynamisme ,les habitants chaleureux et engagés leur réserveront le meilleur accueil.

L’art de vivre qui fait le charme de notre commune les ravira .

Réjouissons-nous de leur choix et souhaitons-leur la Bienvenue !

Clotilde Balin.

Mamadou

Quelques jours ont passé. Chaque famille a accueilli du mieux qu’elle pouvait les candidats à un changement de vie radical et un voyage en terre inconnue.

La réunion de tous à la soirée avec buffet géant , musique et danse a été un franc succès et la Maire semblait heureuse et sincère de ce projet ambitieux voté par tous.

Cependant on sait bien que rien n’est simple. Les liens peuvent se tisser ou pas, la sympathie peut circuler ou pas . Les enfants sont vraiment le thermomètre d’une soirée. S’ils jouent, rient et sont heureux, l’ambiance est bonne, sinon…

Or, que se passe-t-il ? Il y a déjà la disparition de la fille de Stéphane. Déjà, des bruit courent sur ce jeune écrivain, Antoine Coustou qui fait un retour aux sources et veut créer une résidence d’artistes… La secrétaire de mairie a l’air d’en connaître un rayon sur sa famille et en particulier sur l’ arrière grand-père. Hum!ça sent déjà un peu le roussi. Déjà, les langues se délient, on ne sait pas trop de quoi il s’agit, mais ce n’est pas sympathique.

Je crois que le ire est la disparition de cette enfant. La police a été appelée en urgence. Il ne s’agit pas de traîner et de se retrouver devant un cadavre. Toute la joie de la soirée s’est volatilisée, il ne reste plus que de l’angoisse et de l’énervement. Tout le monde est sur les dents et s’est mobilisé. Il faut trouver cette enfant le plus vite possible. Un point , c’est tout.

Point de vue d’Anne Cristin à Madame Margot Bourdelet

Je m’interroge sur l’attitude de mes convives. Je suis très gênée par leurs disputes régulières où Léonore se montre très agressive et emploie des mots assez grossiers. Léontine et ses enfants sont très proches les uns des autres et parlent à tout le village. Léonore, au contraire, traverse le village sans saluer qui que ce soit se trouvant sur son passage. Elle part le matin tôt et disparait toute la journée.

Je ne sais pas analyser le problème et me demande si c’est une crise de couple ou un refus de vivre ici . De plus, les chiens n’ont aucune discipline et errent toute la journée en faisant courir des risques de morsure aux habitants ou aux troupeaux. Léontine m’a fait entendre qu’elle cherchait un autre endroit que notre village pour apaiser ce sujet de discorde avec Léonore. Je crains fort d’une défection de cette famille si nous ne proposons pas de projet d’installation. Peut-être pourriez vous la recevoir pour écouter leur situation et voir une possibilité de les convaincre de rester.

Nouvelle candidature

Cela faisait quelques jours déjà que j’errais dans les campagnes, j’évitais les villes, je n’approchais les villages que par nécessité, il fallait bien trouver à manger. Il y a deux jours je suis entrée dans la supérette d’un village dont j’ai oublié le nom, peu importe. Grâce aux quelques billets trouvés dans une boîte cachée dans le vestiaire des infirmières -une collecte, je crois, pour un cadeau de départ à la retraite- j’ai pu acheter de quoi me nourrir quelque temps… bon ok je n’ai pas tout payé mais le commerçant était distrait -il ne devait jamais avoir vu une rousse aux yeux verts- et il n’a pas remarqué que mes poches étaient bien gonflées. En sortant du magasin je remarque une vieille 4L verte, clef au contact, vraiment pas méfiant dans ce bled…et me voilà partie.

Après une nuit un peu fraîche, j’ai repris la route car cette fois je sais où je vais ! Le journal trouvé sur le siège arrière de la voiture n’était pas récent mais était très intéressant ; rien me concernant mais par contre cette annonce d’un village paumé qui cherche à se repeupler m’a tout d’abord intriguée et puis… Castelvielh… ce nom me dit quelque chose. J’ai cherché, fouillé dans ma pauvre mémoire et finalement je sais ce que je vais trouver à Castelvielh. Grâce à cette vieille carte Michelin rangée dans la boîte à gants, j’ai trouvé mon chemin et enfin le panneau d’entrée du village apparaît au détour un virage. Il était temps ma vieille guimbarde commençait à s’essouffler.

En route j’ai eu le temps d’échafauder mon plan, je vais aller directement voir cette Madame la Maire, je n’ai pas fait de lettre de candidature mais je vais bien trouver le moyen de l’embobiner mais il faudra la jouer fine !

Mon arrivée n’est pas passée inaperçue, je me suis garée sur la placette devant la mairie et j’ai pu remarquer les regards inquisiteurs de quelques mégères qui sortaient de l’épicerie : c’est peut-être mon accoutrement qui les dérangent. Il faut dire que j’ai pris un peu n’importe quoi dans le local des objets trouvés de ma « résidence » de Ville Evrard à savoir un sarouel multicolore, un pancho orange, une paire de crocs rose et surtout ma belle perruque rousse : c’est fou ce que les gens peuvent oublier !

Ca y est me voici dans le bureau cette madame comment déjà ? Viguier ? Oui c’est ça. Elle est là devant moi, elle me dévisage de la tête aux pieds avec un léger sourire… elle doit me trouver bien élégante ! Elle finit par me demander le pourquoi de ma visite, et là je me lance.

« Je m’appelle Ursula Trapanelle, je suis née au Brésil il y a 65 ans, où mes parents, originaires d’Auvergne, s’étaient installés et étaient propriétaires d’une fabrique de vêtements de carnaval qu’ils m’ont légués lorsqu’ils sont décédés d’un malheureux accident d’avion. Je suis donc rentière d’autant que j’ai également hérité de mon regretté parrain, ce cher tonton Christobal emporté par une longue maladie, comme on dit. Je suis à la recherche un endroit tranquille pour me reposer car je rentre d’un long voyage autour du monde, à bord d’un voilier, c’était merveilleux mais épuisant. J’ai lu votre annonce et j’ai été immédiatement conquise par ce projet. Evidemment j’ai demandé à mon fondé de pouvoirs de prendre quelques renseignements sur votre village et je crois savoir qu’il y a un vieux château qui aurait fortement besoin d’être restauré. »

Alors là, j’ai senti un grand intérêt pour ma petite histoire et je peux même dire que j’ai vu briller quelques étoiles dans ses yeux, qu’elle a de très jolis d’ailleurs. Elle m’a tout de suite annoncé qu’il y avait encore des familles d’accueil prêtes à recevoir des nouveaux venus et elle m’en a donné la liste. Je lui demande un instant pour en prendre connaissance et je finis par lui faire part de mon choix. Elle affiche un grand sourire et me demande de l’excuser prétextant un coup de fil urgent à passer dans le bureau d’à côté.

Les murs ont des oreilles surtout quand les miennes sont collées dessus. Je ne sais pas qui elle appelle mais pour sûr elle parle de moi : « Oui, une dame âgée de 65 ans, qui s’est présentée spontanément à la mairie et souhaite venir s’installer au calme dans notre région. J’ai compris qu’elle était mère célibataire d’un fils d’une cinquantaine d’année, certes cela ne va pas relever les effectifs de notre école mais je t’assure son arrivée peut être intéressante pour notre commune. Bon, elle me semble un peu extravagante mais sa situation financière pourrait être une grande chance pour notre village, elle m’a déjà parlé du château à rénover, ce qui serait un atout pour attirer quelques touristes. »

Après encore quelques mots, elle raccroche, je retourne vite sur ma chaise. Elle entre dans le bureau et m’annonce qu’elle peut me présenter tout de suite à la famille si je le souhaite.

Eh bien, allons-y ! Ha, ha, cette fois j’en suis sûre : je l’ai jouer fine !

A la sortie du village nous arrivons devant un petit atelier. De chaque côté de la porte sont accrochées des poteries de toutes les couleurs dans lesquelles sont posées des bouquets de fleurs séchées. C’est charmant ! A l’intérieur les potiers sont affairés, l’un sur son tour et l’autre à la décoration. Tout de suite ils s’interrompent et viennent à notre rencontre, madame la maire fait les présentations : «Ursula je vous présente Jean et Pauline, ce sont nos artistes ». Ils s’avancent vers moi tout sourire et me tapent la bise spontanément. Je n’ai pas l’habitude des toutes ces effusions mais je fais bonne figure.

Ha ! Jean et Pauline… je sens que l’on va bien s’entendre !

SKIPPY

Quel bonheur de respirer l’air de la campagne, d’entendre des gazouillis d’oiseaux, de me rouler dans de l’herbe épaisse et fraîche !!

Je ne sais où promener ma truffe tant il y a d’odeurs nouvelles.

Je cartographie tout, et relève les caractéristiques de chacun de mes congénères afin de mieux les approcher lorsque je les rencontrerai.

C’est que je ne suis pas une femelle facile moi ! Je ne me laisse pas renifler le derrière par n’importe quel bâtard du coin !

Quoique… il y en a un qui a suscité chez moi une érection du poil dorsal dès son approche, non par crainte, mais par émotion. J’ai redressé la tête, les oreilles bien droites, levé la queue et l’ai actionnée pour l’inviter à la rencontre.

Que de sensations lorsqu’il a approché sa truffe de mon…de ma carte d’identité !!

Nous nous sommes tourné autour histoire de nous apprivoiser, et sommes partis ensemble gambader dans les prés.

Il faut dire que c’est un sacré canon : un grand noir robuste au poil luisant, à l’allure fière et racée. Hector, viens là que je te dévore !!!

Il m’a fait découvrir le secteur, parcourir les recoins de chaque ruelle, les murs de chaque maison : le village n’a plus de secret pour moi.

Je me sens tellement bien avec lui.

Il m’a confié son inquiétude vis à vis des enfants qui sont venus chez lui le temps des vacances, et particulièrement de la petite Gabriella.

La gamine a peur de lui ! J’espère que ce n’est pas parce qu’il est noir ! Ce serait un comble : elle est noire aussi !!

Lui, il s’en fout de sa couleur de peau, il a apprécié de lui faire une grosse léchouille

bien baveuse. Il fait la même chose avec ses sœurs Rose et Méline. Pour lui, tous les enfants sont sympas et à croquer, dans le bon sens du terme.

Je lui ai conseillé de s’approcher d’elle en douceur, de poser délicatement sa tête sur ses genoux et de la regarder avec tendresse. Si, de surcroît, il associe tout ça avec un petit couinement plaintif, elle devrait fondre la gamine !!

En plus, cette pauvre gosse, craint de faire peur aux villageois comme elle a fait peur aux petites de la famille parce qu’elle est noire.

Je me dis que si elle arrive au village accompagnée d’ Hector, ça l’aiderait à faire connaissance puisqu’il la rassurerait.

A toi de jouer mon bel Hector, (m’)amadoue moi tout ça !

Noir c’est noir, il y a plein d’espoir !!

C. F.

Récit du retour de Julia

tel que l’a raconté maintes fois Mamadou

avec mille digressions différentes.

Le cinquième matin, je suis parti avec impatience à l’assaut du château qui me nargue depuis le premier jour.j’ai suivi un sentier incertain, mal entretenu, disparaissant souvent sous les broussailles, mais il m’a semblé qu’il avait été emprunté récemment. Je fixe l’entretien du sentier comme priorité, au programme de mon chantier de restauration… mais rapidement mon esprit s’égare dans le souvenir des chevaliers errants de mes lectures de jeunesse.

Alors que je commençais à progresser entre les murs délabrés des enceintes, j’ai été arrêté par une volée de cailloux et un violent :  «  Fous le camp blanc-bec ! Sinon, je te saigne à blanc ! »

J’ai découvert un freluquet boutonneux d’une vingtaine d’année, perché sur un muret de l’ancien donjon. Ne pas répondre à l’insulte. Suivant le fil de mes pensées premières, je lui ai rétorqué : «  Holà, Seigneur des Broussailles, auriez vous perdu le sens de l’hospitalité envers les chevaliers errants qui ne cherchent qu’une juste cause à défendre.Prenez garde à ce que je ne m’en offusque ! »

Le jeune homme en est resté coi. Ses mains chargées de pierres en sont tombées, tandis qu’une chevelure dorée, puis des yeux écarquillés émergeaient au dessus du lierre.Le jeune homme a semblé furieux. Quant à moi, j’avais tout de suite reconnu la jeune fille que l’on cherchait partout depuis le premier soir et dont le portrait avait circulé. J’ai profité de mon avantage.

« Oh, belle et gente Dame, seriez vous l’hôtesse ou bien la captive de ce soudard malotru ! »

Et j’ai poursuivi le jeu sur le même registre jusqu’à ce que les barrières tombent et qu’ils m’acceptent sur leur campement derrière le muret : un abri de fortune bien précaire et un espace dégagé , nettoyé, au milieu duquel un maigre feu était contenu entre des pierres. A côté , une récolte de champignons qui m’a fait bondir :

« je ne m’y connais pas encore bien en matière de champignons, mais voici deux amanites phalloïdes et trois amanites tue -mouche ; elles ont jolies mais si vous n’avez pas l’intention de mourir, mieux vaut ne as y goûter. »

j’ai sorti de mon sac à dos un sandwich au chèvre et à la confiture de châtaigne que je m’étais préparé et le leur ai partagé. Je leur ai indiqué un ancien verger plein de pommes que j’avais repéré en montant et je les ai laissés. Il a fallu que je jure de ne rien dire au village : « croix de bois, croix de fer, si je meurs je vais en enfer !»

Bien entendu, dès mon retour à la ferme, j’ai tout raconté à Irine ; on a retrouvé Bastien et Cyril pour mettre au point une stratégie. Cyril, qui est particulièrement posé s’est chargé de prévenir Stéphane chez Nadia et aussi l’infirmière, Camille Costella, car, à ma description, il avait bien reconnu dans le jeune homme son fils Mathieu, le « branleur «  du village. Il n’a pas donné de détail. Il a bataillé pour obtenir qu’ils ne changent rien à leur comportement, surtout ne tentent rien de leur côté. Ils devaient seulement laisser un accès libre à leur maison, attendre patiemment, nous faire confiance.

La nuit de cette fin d’octobre était claire mais froide. Bastien nous a conduit par un chemin escarpé, connu de lui seul jusqu’au pied du rempart. Nous nous sommes écartés et nous avons remué les buissons, interrompant nos bruitages de longs moments de silence. Le son se propage vite, à travers les pierres vers ceux qui dorment à même le sol. De paroles indistinctes sont descendues du campement. Bastien, qui est expert en la matière, a ponctué notre concert végétal du hululement d’une chouette, plus tard de cris de corbeaux et de grognements de sangliers. Ça commençait à remuer franchement dans le donjon. Alors il a enchaîné : des hurlements de loups, d’abord lointains, étouffés, puis de plus en plus présents avant de faire retomber le silence.

Cinq minutes plus tard, c’était la débandade. Les jeunes ont dévalé le sentier en faisant rouler les pierres Au village, ils se sont séparés, sans un mot, et n’ont même pas été étonnés de trouver les fenêtres de leur chambre entrouvertes. Ils se sont effondrés dans leur lit, sans trouver pour autant le sommeil.

Pendant ce temps, à la ferme, on a beaucoup ri autour d’un vin chaud et d’une bonne flambée.

Ecrit en Novembre 2024 jeu 2: Détourner d’une quatrième de couverture

détourner une quatrième de couverture

Vous choisissez la quatrième de couverture d’un livre. Vous conservez l’argument mais le déplacez dans le temps, dans un autre lieu, dans un autre milieu social .

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d’après DIEU ET NOUS SEULS POUVONS de Michel Folco

A coup sûr le premier des Pibrac n’avait pas la vocation. Si le seigneur de Bellerocaille, dans l’Aveyron, n’avait eu prestement besoin d’un exécuteur. Si Pibrac n’avait eu à choisir entre cet état et les galères, nul doute que lui-même et sa descendance n’eussent point arboré la devise de ceux qu’on nomme familièrement les « bourreaux » : Dieu et nous seuls pouvons.

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Le premier des Piedalu, un jeune homme tout juste sorti de l’école, n’avait absolument pas prévu de devenir trucideur de volailles. Dans cette petite ville de Dordogne, où l’odeur du fumier et le chant des coqs dominent le quotidien, Piedalu se voit forcé de faire un choix cruel : travailler à l’abattoir de volailles ou tenter sa chance dans les galères modernes à savoir, les stages non rémunérés dans une startup locale. Si le propriétaire de l’élevage, Monsieur G., n’avait pas eu un besoin urgent d’un « exécuteur », nul doute que Piedalu et ses descendants n’auraient pas pris le rôle ingrat des « bourreaux de poules ». Leur devise : « Dieu et nous seuls pouvons… trancher le sort de ces poulets. »

B.D.0


A partir « D’or et de jungle » de Jean-Christophe Rufin

en 2050 aux Etats Unis d’Amérique où a eu lieu la captation numérique de tous les états

Nous sommes en 2050. Depuis 25 ans les Etats Unis sont sous le joug de Trump et Elon Musk. Ce dernier qui avait racheté Twitter et l’avait transformé en X, a mis sous sa domination, depuis qu’il est au pouvoir, toutes les puissances numériques et elles doivent lui obéir. Il tient sous son pouvoir toutes les archives numériques et peut faire chanter tous les grands de ce monde. Il veut lui-même devenir le maître du monde et envoyer sur Mars tous ceux qui le gênent. Il a pris la direction de tous les pays grâce à ses réseaux sociaux qui se so0000000nt transformés en une toile d’araignée géante et il dévore régulièrement un état par an.

Il nous manque un spider-man numérique qui soit capable de déjouer tous les tours pendables d’Elon Musk qu’on voit partout et tout le temps.

Il faudrait un grain de sable, mais lequel ? Comment empoisonner le réseau numérique, comment bloquer le monde entier en même temps et retrouver une ré-humanisation de la terre comme au temps du Covid ? Une épidémie numérique ? Un virus jamais trouvé jusque là ?

N.C.

Tiré du polar Charlotte chérie :

-résumé : une jeune femme disparaît sans laisser de trace et l’enquête se lance sur un groupe masculiniste (les Incels)

Marcel en a marre des déceptions amoureuses ; Il n’a que des échecs autant sur internet que sur le lieu de son travail. Toutes ces « bonnes femmes » féministes qui ont tous les droits lui font penser qu’il pourrait être kidnappé car trop mâle dans ses approches ou dans ses réflexions. Il doit rester sur ses gardes et éviter de faire un compliment qui serait mal interprété. Alors plutôt que de vivre ainsi sa première action sera de chercher un boulot dans un monde d’hommes avec une virilité de bon sens. S’il arrive à ses fins il pourra trouver un quartier et des sorties correspondant à son univers.

H.L.

A partir de « l’Arabe du futur » de Riad Satouf

Le Viking du futur de Gunnar Larsen

Au cœur du Moyen Age norvégien, voilà une dramatique affaire familiale, celle d’un enfant déchiré entre sa mère Gertrude, fille du roi d’Angleterre (Kund le Grand) et son père Harald1er (dit Harald à la belle chevelure) et dévasté par la perte de son jeune frère enlevé par les sbires de Harald 1er.

Gunnar Larsen confirme dans ce dernier roman, s’il en était encore besoin, son immense talent au style épuré et incisif qui scalpes les noirceurs de l’âme humaine.

A lire absolument au creux de l’hiver.

S.R.

A partir de « Robinson Crusoé » de Daniel Defoe

Vie et aventures étranges et surprenantes de Robin Soncrosué , technico-commercial en informatique. Par Daniel Defaux.

Après quelques voyages en mode routard, Robin jeune informaticien prometteur, s’envole le premier septembre 2069 pour les îles Relampagos au milieu du Pacifique. Mais l’aéronef prise dans une terrible tempête s’écrase en mer. Seul survivant, Robin réussit à gagner une île de l’archipel des Relampagos. Il découvre que tous les habitants sont décédés d’une énième épidémie de Covid. IL récupère et reconditionne une série d’appareils qui lui permettent de se géolocaliser et ainsi de passer commande sur Amazon de sa pizza quotidienne livrée par drone spécial.Un jour des islamocyberterroristes débarquent sur la plage en vue de faire des vidéos d’égorgement d’un mécréant qu’ils ont surpris à écouter de la musique impie. Grâce à un drone militarisé qu’il a bricolé pendant ses heures de loisirs Robin neutralise les terroristes et délivre le jeune mécréant qui d’origine batave répond au nom de Van Dredye. Eperdu de reconnaissance celui-ci se met au service de Robin.

Inspiré d’une histoire vraie, ce roman a connu un succès foudroyant qui ne s’est pas démenti depuis sa publication. Houellebecq depuis l’EHPAD où il résidait alors déclara : «  C’est le roman que j’aurais voulu faire quand j’ai écrit La Possibilité d’une île … zut alors. »De son côté, Annie Ernaux tout en reconnaissant le génie de l’auteur ne put s’empêcher de dénoncer la prégnance des rapports de domination de type colonial jamais remis en question dans un récit trop fortement inspiré par la pensée antiwoke selon elle.

F.V.

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