Ecrit en février 2025 jeu 3 métamorphose

Jeu N° 3 métamorphose

Après vous être éloigné de Terrasson ( ou une autre cité) quelques temps, vous revenez et elle est devenue méconnaissable, métamorphosée, à quelques détails près qui permettent de savoir que vous ne vous êtes pas trompé.

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Métamorphose

J’ai passé plusieurs années à Paris et voilà que j’ai envie de retourner à Terrasson où j’ai vécu plusieurs années et revoir la vallée de l’Homme, tout cet univers préhistorique qui a un grand succès, même en dehors de notre frontière.

J’ai pris le train jusqu’à Terrasson, pas d’attente, pas de retard. Super-train, plusieurs wagons, super-silencieux. La classe quoi. J’arrive en gare de Terrasson. Méconnaissable. La petite gare a fait place à une gare type parisienne. Grand luxe. Terrasson est donc devenue une ville importante ?

Je descend de mon wagon et me dirige vers la sortie : musique, flonflons… Quel jour sommes-nous, c’est un jour de fête ? Mais non. Mais il y a des tas de panneaux publicitaires pour le Grand Casino de Terrasson, pas la petite épicerie, non, mais un casino où on joue de l’argent.Publicité pour de grands hôtels, pour l’achat d’appartement dans une Tour : la Tour Trump. Scuse me TRUMP TOWER

Alors là, les bras m’en tombent : comment Trump a colonisé la Dordogne, comment a-t-il pu trouver Terrasson sur la carte du monde ?

Je me renseigne, et il m’est rapporté (je me rends compte alors que tout le monde parle Anglais) que Trump a eu vent de ce merveilleux musée de Montignac, qu’il est venu en jet un soir, et qu’il a décidé que toute cette région était à lui.Il a envie d’un ranch, les petits chevaux préhistoriques lui ont beaucoup plu. Il en veut plusieurs centaines. IL a décidé que Terrasson serait la Riviera de la Dordogne. La rivière est aménagée, elle est dépolluée, ses rives sont tapissées de sable blanc et quand Trump vient, il aime bien faire trempette.

Il y a beaucoup de monde à l’extérieur, tous ces gens dansent et chantent à tue-tête leur bonheur. Impossible d’avoir la paix, la musique est partout. Pas une parcelle de silence même la nuit. Il y a des panneaux lumineux partout. On dirait Las Vegas.

Impossible d’avoir des repères. Les boutiques que je connaissais ont disparu, il n’y a que des boutiques de luxe pour habiller les stars.

A quoi me raccrocher ? Je reconnais le pont du XIIème siècle : ils ne l’ont pas touché. La vieille ville est encore plus belle. Mais où est ma maison ? Elle a été transformée en magnifique château.

Où sont les habitants de Terrasson ? Toute la ville a été rasée et de super-maisons ont vu le jour.Les habitants ont été déportés vers un grand camping loin de la ville . Un camp de réfugiés ???

Quelle horreur ! Je prends des photos et beaucoup de renseignements à ce sujet. Comment cela se fait-il que personne ne sache ce qu’est devenue la Dordogne. Personne n’en parle. . Je vais faire un article et porter plainte à Bruxelles

N.C

Cet hiver là fut terrible sur les berges de la Vézère terrassonnaise . Ma pauvre mère et mes sept frères et sœurs mourraient littéralement de faim et de froid. Mon père ne s’occupait plus de nous, depuis qu’il avait été licencié de la papeterie de Condat l’année précédente, il dépensait ses allocations de chômage dans les gargotes de la Nicle. Si bien qu’une nuit, je me rendis discrètement à la dernière boulangerie encore en activité dans la ville, je brisai la vitrine, m’emparai d’une belle tourte cuite au feu de bois et détalai à toutes jambes pour rapporter au plus vite mon butin à mes sept petits frères et sœurs..

Malheureusement, mon larcin n’avait pas échappé aux caméras à infra-rouge de vidéosurveillance à reconnaissance au faciès mises en place par la municipalité RN nouvellement élue. La gendarmerie ne tarda pas à venir s’emparer de ma personne et de me déférer au tribunal qui me condamna à dix ans de galères pour ce forfait.

Une fois ma peine accomplie, je rentrai au pays. Ce fut un choc quand j’arrivai à pied par pont de l’Europe qui avait été rebaptisé pont du Frexit : je peinai à reconnaître ma ville.

Ce que je ne pus pas manquer en premier lieu, de là où j’étais, c’était la disparition de La Vergne, entièrement recouverte par les eaux de la Vézère, comme tout l’espace entre le Brasset et la rivière . On m’expliqua plus tard que les politiques de la transition énergétique ayant été abandonnées, le réchauffement climatique s’était accéléré et les pluies diluviennes gonflaient régulièrement les eaux de la Vézère qui prenait alors ses aises et renouait avec sa belle sortie d’octobre 1961 dont quelques nonagénaires se souvenaient encore.

La ville basse semblait à demi abandonnée par ses habitants. La montée sporadique des eaux fluviales l’avaient renvoyée à son passé marécageux et le paludisme avait décimé une partie de la population. La médiathèque jugée trop coûteuse et accusée de diffuser de la propagande wok et islamo-gauchiste avait été vendue à un privé qui en avait fait un supermarché low-cost pour les pauvres qui n’avaient pu s’installer ailleurs. Je remarquai sous le nom de l’enseigne une formule écrite en lettres bleu, blanc, rouge : « magasin réservé aux français de souche ».Les HLM de la Borie Basse, des Chauffours, du Maraval semblaient vides de leurs habitants : remigration, me dit-on.

Rive gauche, ça avait bien changé aussi.Les jardins de l’Imaginaire avaient disparu, laissant place à un espace désolé noirci par les terribles incendies qui avaient ravagé les collines alentour : toujours le réchauffement climatique. Quant à la Nicle, elle avait été repeuplée par une population misérable qui survivait entre les brusques montées de la Vézère et les incendies encore possibles. Le centre culturel avait été reconverti en caserne pour héberger les policiers municipaux de plus en plus nombreux et de mieux en mieux armés. Jeanne d’Arc était devenu un centre de contrôle où étaient centralisées et traitées toutes les données fournies par les centaines de caméras de vidéo-surveillance qui quadrillaient ce qui restait de la ville.

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Ecrit en février 2025 jeu 2 on connait la chanson

Jeu N°2 On connaît la chanson
On écrit une histoire ponctuée par de courts extraits de chansons qui viennent à l’esprit en fonction de l’action

exemple : Chaque jour, je franchis la Vézère pour me rendre au travail, et me vient en tête : « il suffit de passer le pont, c’est tout se suite l’aventure… »

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feuilleton 24 25 village cherche habitants 6ème étape

Tatouille, Chami et Skippy

Tatouille – Merci de m’avoir protégé face à cette saloperie d’Ursula les copains.

Je suis sûr qu’elle n’aurait pas hésité à me piétiner la garce !!

Skippy – Ca c’est certain. Elle est vraiment malsaine.

T’as vu, elle n’en menait pas large.

Chami – Tu m’as trop fait rire Skippy avec tes babines retroussées. On aurait dit que tu faisais des grimaces. J’étais éclaté, surtout quand tu t’es mise à baver !!

Skippy – ah ah ah. Et toi, quand tu lui as craché dessus, j’ai cru que tu allais t’étouffer !!

En tout cas, il va falloir la surveiller .

Je vais demander à Hector de la pister aussi. L’union fait la force.

Tatouille – Je pense même qu’il va falloir avertir Solange rapidos car j’ai surpris Ursula dans une pièce avec Marie-Ange, et elle était en train de la malmener.

Skippy – Ah bon !! Où ça ??

Chami – oui moi aussi je l’ai vue. Elle est entrée de force chez Marie-Ange. J’ai sauté sur le rebord de la fenêtre pour les observer.

Ursula a attaché la pauvre Marie-Ange sur une chaise, sans ménagement ! Elle s’est assise en face d’elle et lui posait des questions en la menaçant de son doigt crochu !

Skippy – Oh non !!! Je sais que , comme toi Tatouille, Solange a trouvé un sac avec du linge ensanglanté dans la 4L de la sorcière. Elle en parlait avec Faustine. Je comprends mieux maintenant pourquoi elles voulaient avertir les gens du village .

Il faut agir !!

Chami, toi tu fonces chercher Solange, moi je vais chercher Hector et on se retrouve chez Marie-Ange.

Tatouille – Euh… et moi, je fais quoi ??

Skippy – Je te dirais bien d’aller jouer avec tes crottes de nez , ah ah ah. Mais non, je plaisante !

Toi tu fonces dans la 4L pour essayer de couper les fils qui l’empêcherait de la démarrer.

Choisis les bien pour ne pas t’électrocuter !

C’est bon pour toi ?

Tatouille – Nickel !!

Skippy – Let’s go les gars !!!

Ursula, entre rêve et réalité

Marie-Ange, effrayée, avait fini par cracher le morceau : elle commence à raconter :

«  C’est Louis, le grand-père d’Antoine, il m’a convaincue pour le bien du bébé, il aurait fini à l’assistance publique et il lui avait trouvé une famille qui ne pouvait pas avoir d’enfant.Elle l’a adopté sans trop poser de question et moyennant une pension mensuelle pour l’élever. J’avais juste à le déclarer sous le nom de ses nouveaux parents. Mais je ne peux pas dire de qui il s’agit, la seule chose à savoir c’est que l’enfant s’appelle Laurent et qu’il est heureux avec sa petite famille, il ne serait pas bon de venir le perturber avec cette histoire »

Cette nuit, j’ai très mal dormi. Des mauvais rêves ou était-ce la réalité ? Je ne sais plus, depuis que j’ai un peu perdu la tête, tout s’embrouille. Pourtant je me rappelle bien du jour où mes parents m’avaient ramenée dans ce village pour rencontrer la famille de Vincent, c’était au printemps. Ils disaient qu’il fallait qu’il répare. Certes Louis, le père de Vincent m’avait violemment bousculée et j’étais tombée la tête sur le béton, mais je ne m’en étais pas trop mal remise, je crois, si ce n’est cette grosseur qui pointait sous ma robe. Ma mère disait : « Ne t’inquiète pas, ça va passer ». Nous sommes restés quelques jours chez les parents de Vincent. Il n’était pas là : « Il ne peut pas venir, il fait d’importantes études à la ville. » Souvent, Louis et sa femme Jeanne s’enfermaient avec mes parents : « Nous avons à parler disaient ils. Reste dans ta chambre et repose-toi . » mais moi, je n’étais pas fatiguée et je mettais mon oreille à la porte et je les entendais tous discuter à voix basse. Quelques bribes de conversations me parvenaient mais je ne comprenais pas bien . « Elle n’est pas en état de s’en occuper et c’est à cause de vous », disait ma mère et Louis répondait : « oui, je le sais, croyez bien que je regrette bien ce geste de colère, mais ne vous inquiétez pas, je vais faire le nécessaire, tout est prévu.ma mère était sage-femme, elle sera là et je connais une jeune femme à l’état civil qui fera ce qu’il faut. Elle a juste besoin d’un peu d’argent et ce n’est pas un problème pour moi. »

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A écrire pour le 14 mars 2025

A

ATELIER D’ECRITURE ALT

vendredi 14 Mars 2025

Centre Culturel Terrasson  18 Hà20H

Jeu 1 : feuilleton :

Poursuite du séjour des invités.

Questions en suspens

état des projets de chacun /Le départ d’Antoine Coustou qui préfère s’installer dans une ville voisine, ce qui ne résout pas l’histoire de l’arrière grand-père/ Suites du retour des jeunes disparus/ Comportement d’Ursula étonnant, voire inquiétant conforté par les témoignages du rat et de Gabriella/ évolution de la crise Eleonore/ Léontine qui inquiète Anne Cristin malgré la non-réponse de Margot / découverte par Faustine d’un curieux tatouage sur le bras de certains habitants du village/ Léontine et sa compagne sont parties et Anne Cristin culpabilise/ Faustine a eu le fin mot des tatouages/ Ursula continue d’inquiéter : elle lave le linge taché de sang repéré dans la voiture par Solange et est allée planquer la voiture plus loin. Elle n’est pas pour rien dans le départ d’Antoine Coustou qu’elle essaie de faire chanter../ Les animaux de Solange ont découvert la particulière brutalité de la rencontre entre Ursula et Marie-ange/ Par Ursula on apprend le contenu des aveux obtenus : le grand-père d’Antoine a , il y a fort longtemps refusé que son fils « régularise la situation » avec une jeune fille, Ursula, enceinte de lui et a aidé sa mère à placer le bébé dès sa naissance avant même que la jeune fille naïve n’ait eu le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait. C’est ce bébé, largement devenu homme que recherche Ursula. Il s’appelle Laurent, c’est tout ce qu’elle apprend. Sinon Solange, Faustine, Mamadou et Ima sont tentés de s’installer au village où se prépare une grande fête pour la fin du séjour ( les jeunes préparent un spectacle

Jeu N°2 Réinventons le sens de mots inconnus
Retenez dans la liste suivante au moins 10 mots que vous ne connaissez pas. N’allez surtout pas chercher leur définition dans le dictionnaire, ça n’aurait pas de sens. Inventez leur une définition et utilisez les dans un texte :

acridien (n. m.), boustrophédon (n.m.), cacatois(n.m.), dandinette(n.f.), élodée (n.f.), falerne (n.m.), gimblette (n.f.), hadal (adj.), indri ( n.m.), jabler (v.), kimbanguiste (n. m ou f),madure (n.f.), néopilina (n.m.), ouiller (v.), pécloter (v.), quartanier (n.m.), raccoutrage (n.m.), salmanazar (n.m.), trévire (n.m.), urcéolé (adj.), villanelle (n.m.), wiandotte (n.f.) , xaban (n.m.) , yapock (n.m.), zellige (n.m.)

Jeu N° 3 pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple

Simplifier au maximum un des deux textes ci-dessous :

Une telle gotharacte de ragoths interrompant le cours de la Parole, notre Walka-Tolka de Dooblin, pluie et plantagène barbottant-marmottant. avec toi qui épile toute la Pale de nos juges, testis nullus de notre pierre alshemique par-devant pape et puma, veau et condor, sous tous les ghostpices (incorporated) de la parlichotte, errant sur toutes terres romanichantes, Brobdingnag, contenant trichepattrick (car il te faut couler de source, sinon gare ta flammèche !) pour qui elle (anit likenant pleasethee ! ) jusqu’au sceau du Liffe (altolka, allamarsch ! O gué, O gué !) – Daemper àJetty de Waarft, de Kharybde en Jetée, tout le poids d’un mot sur son petit revenu !

James Joyce, Fimegans Wake (traduction française de P Lavergne)

Le jeune mammifère appartenant à l’ordre des primates, muni de mains préhensiles, doué d’un langage articulé et dressé depuis longtemps sur ses deux membres inférieurs, a appliqué sa volonté, sa détermination et son énergie à se mettre en mouvement afin de partir à la rencontre de cet être, en tous points semblable à lui-même mais qui se distinguait toutefois de ses congénères en s’étant fait sacrer empereur le 2 décembre 1804, puis en ayant établi une monarchie héréditaire dotée d’une noblesse, et en ayant poursuivi la centralisation et la réorganisation de la France révolutionnaire..

feuilleton 24 -25 village cherche habitants 5

Feuilleton étape 5

Réponse d’Anne Cristin à Margot Bourdalet

Margot,

Suite à ma demande concernant mes «  invitées » , Léontine et Léonore, je suis très surprise de ta réponse. Je ne sais pas si en rire ou être offusquée. Je croyais que tu étais nommée médiatrice pour aplanir les problèmes. Je me permets de te dire que ta réponse n’est ni adaptée à la demande que je t’ai faite ni à ta fonction de médiateur. En effet, tu sembles plus vouloir mettre de l’huile sur le feu que régler une situation au demeurant pas très compliquée. De plus me faire parvenir le tarif de tes « honoraires » me semble totalement étonnant du fait que tout le village se met en 4 pour recevoir les nouveaux bénévolement.

Je te remercie quand même et t’informe que Léontine, Léonore, les enfants et les chiens sont déjà repartis avec pour ma part un sentiment de regret et d’échec.

Le secret du tatouage, faustine

Sous l’abri de bus, près de la mairie , un panneau d’affichage présentait les événements festifs de la commune. Je m’approchai donc afin de pouvoir me rendre compte de ce qui était proposé et pour avoir une petite idée du dynamisme de la cité .Deux jours avant notre arrivée , une sortie avait été programmée : un festival de country se déroulait à Valgorge ,bourgade à quelques kilomètres de Castelvielh . Des danseurs habillés en cow-boy, chaussés de santiags et coiffés de l’indétrônable « stetson » paradaient , avenants et souriants. Les manches relevées laissaient apparaître le poignet sur lequel était dessiné le tatouage que j’avais remarqué sur mes yogis. Enfin ce que j’avais pris pour un tatouage ! En fait , il s’agissait d’ un tampon , sésame qui permettait les allées et venues au sein de ce festival .

Mes yogis étaient aussi des danseurs de country .

Solange

Je me sens bien ici.

Les villageois sont très accueillants, l’environnement est très agréable et il y a plein de choses à faire avec toutes ces associations qui œuvrent pour le bien être de la population.

Je me suis d’ailleurs essayée au yoga avec Faustine qui est aussi une prétendante à l’installation dans Castelviehl.

Elle est très chouette cette fille. J’espère qu’elle va pouvoir rester !!

Nous avons papoté toutes les deux après le cours. Elle était contente qu’il y ait autant de monde pour tester le yoga. Et puis elle se sent bien aussi ici.

Elle m’a alertée sur une curiosité que je n’avais pas remarquée: plusieurs personnes portent le même tatouage sur l’avant bras !

Ca c’est bizarre quand même !! Une secte ? Une communauté ? Une marque comme celle que les nazis ont faites sur les juifs ? En cette période de commémoration des 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz, ça m’interpelle !

D’autant que, apparemment, le grand-père d’Antoine Coustou aurait eu des antécédents peu avouables il y a qqs années dans le village voisin. Peut être que c’est une des raisons pour lesquelles Antoine ne reste pas !

Je me demande si le grand-père avait aussi un tatouage ?

A moins que ce ne soit lui qui les ait fait aux autres villageois ?? Ça m’intrigue tout ça !

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Ecrit en janvier 25, jeu 3: élément déclencheur 3

Jeu 3 élément déclencheur

Voici trois incipits (premières phrases) de romans célèbres

« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. » (Zola Germinal)

« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. » (Pêcheur d’Islande, Loti)

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Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards . (Bel Ami, Maupassant)

A vous de trouver l’élément déclencheur d’une suite éventuelle pour un roman de votre invention.

(il peut déstabiliser le personnage ou la situation initiale en créant une incertitude, en en mettant à mal son assurance, en réveillant une crainte, une peur, en mettant en évidence une contradiction, en mettant un bâton dans les rouages, en détournant du but initial…)

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Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards

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Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa aille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire. « Un de ces regards de joli garçon comme un coup d’épervier » pensa in petto une femme entre deux âges au visage fatigué mais qui avait des lettres et le sens de la formule. Installée à une table au fond de la salle, elle venait de mettre un point final à un petit roman autofictif intitulé Passion compliquée auquel elle travaillait depuis plusieurs semaines dans cet établissement huppé de Saint Germain des Prés fréquenté par l’intelligentsia parisienne.Son regard un peu halluciné venait de croiser celui de George Duroy. « Eh bien, se dit-elle toujours in petto, je crois que je viens de trouver le sujet de mon prochain récit . »

F.V.

Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards .Par ce beau soir d’été ,il se sentait bien, le fait d’avoir osé quitter sa « cambrousse » le rassurait car il allait enfin oser vivre ses rêves ,loin de ses parents défaitistes ,culpabilisateurs ,il travaillerait dans une échoppe à proposer ses modèles aux grands couturiers, …,il… il…

« Lucien ?,mais ,c’est pas possible ,que fais-tu ici? »

Il se retourne ,il voit Edouard ,celui qui l’a fait condamner à sa place ,celui qui a ruiné ses parents ,celui qui lui a pris son amour de jeunesse…Cloué sur place .Pourtant ,il comprend d’emblée qu’il doit l’affronter sur place ,car là va se jouer un grand pan de son avenir…

écrit en janvier 2025: jeu 3 élément déclencheur 2

Jeu 3 élément déclencheur

Voici trois incipits (premières phrases) de romans célèbres

« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. » (Zola Germinal)

« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. » (Pêcheur d’Islande, Loti)

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Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du

restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa

taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard

rapide et circulaire, un de ces regards . (Bel Ami, Maupassant)

A vous de trouver l’élément déclencheur d’une suite éventuelle pour un roman de votre invention.

(il peut déstabiliser le personnage ou la situation initiale en créant une incertitude, en en mettant à mal son assurance, en réveillant une crainte, une peur, en mettant en évidence une contradiction, en mettant un bâton dans les rouages, en détournant du but initial…)

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« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. » (Pêcheur d’Islande, Loti)

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« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer »

Le vacarme de la tempête au dehors rendait difficile toute conversation suivie. Soudain on entendit des coups violents à la porte d’entrée, on alla ouvrir , une rafale de vent balaya la pièce, on referma prestement et le nouvel arrivant fut assailli de questions : on le pressa de dire quel bon vent l’amenait .Il s’exécuta mais le vacarme des éléments déchaînés couvrait sa voix.

-Qu’est-ce qui dit ? Demandèrent les carrures terribles avec leur voix de stentors.

-Que la petite Annie, la fille du patron, vient d’être reçue au capes de lettres mais elle a pas trop le moral parce que du coup elle a le sentiment de trahir sa race répondit quelqu’un .

– Ah, bon ! Repartit une des carrures et pour la météo il a pas des infos ?

F.V.

« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer ». Pêcheur d’Islande – Loti

La nuit s’annonçait longue, pleine d’alcool et de possibles bagarres. Soudain, la porte s’entrouvrit et une silhouette apparut : un petit garçon, tout blond, tout frêle qui appela « Papa » d’une voix hésitante. Le brouhaha s’estompa légèrement. Cela suffit pour qu’une des silhouettes massives se retourne, s’écarte du bar, et s’approche de l’enfant. Celui-ci murmura quelques mots et le matelot s’accroupit maladroitement, répondit, se releva en titubant un peu. Il hésita, tourna sa casquette sur sa tête, se frotta le menton. Il vida son verre, jeta quelques pièces sur le bar, prit la menotte dans sa grosse patte et tous deux quittèrent les lieux sans un regard en arrière. Les quatre autres les suivirent des yeux et tout reprit comme avant.

D.DOU

Ils étaient 5 aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. Nous étions vendredi, c’était la paye de la semaine où une partie était destinée à la boisson pour aider à passer une partie de la nuit entre copains avant de se séparer et rentrer chez soiu.5 c’est bien pour une partie de cartes. L’un d’entre eux déroule le tapis de jeu sur la table poisseuse tandis qu’un autre se saisit du jeu de cartes et commence à les mélanger. La distribution faite, la partie s’engage en alternant carte à jouer et coup à boire. Au fur et à mesure que la soirée s’allonge les cartes se mélangent, les verres s’entrechoquent après chaque partie. 2heures du matin, les visages sont fatigués par la semaine et la boisson. Les caractères se libèrent, quand soudain l’un d’entre eux plus virulent se lève de sa chaise, furieux, renverse la table accusant un autre de tricher . Depuis le début, il n’a pas gagné une seule partie alors que celui d’en face a une chance insolente. Les coups pleuvent, les verres et les bouteilles en déversant tout le contenant jonchent le sol, les noms d’oiseaux fusent à tel point que le tenancier sort son nerf de bœuf pour calmer l’assemblée et leur demande de quitter les lieux immédiatement.

Toujours cette même scène qui se répète tous les vendredis.

H.L.

 » Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer » (Pêcheur d’Islande, Loti)

Soudain, ils sursautèrent lorsque la porte du logis s’ouvrit avec fracas laissant entrer un homme trempé jusqu’aux os et de toute évidence paniqué. Il demanda à boire et annonça sans préambule que c’était la fin du monde. Que voulait-il dire ? Les cinq amis se regardèrent stupéfaits mais déjà l’inquiétude les gagnait. Que faire ? Attendre que cela passe ou décamper au plus loin de cet endroit maudit ?

B.D.

 Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. » Ils n’osaient pas aborder le sujet qui , ils en étaient certains ,allait sceller la fin de leur amitié .Comment avertir la pauvre Jeanne du décès de son mari? Lequel d’entre eux avait failli dans la sécurité du bateau ? La pêche était -elle devenue plus importante que le sauvetage d’un des leurs? Oui ,il fallait se décider ,aller voir cette jeune veuve ,l’avertir en douceur ,ne pas trop mentir…ne pas dire que l’un était plus responsable qu’un autre …Il allait falloir s’occuper des enfants ,il fallait, il fallait… »Faites ce que vous voulez ,dit l’un ,je me casse ,s’il n’avait pas voulu le gros poisson pour lui tout seul ,il serait encore en vie… »

B.H.

Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. Ils profitaient de ces quelques heures de repos avant de reprendre la mer lorsque soudain, un bruit assourdissant les prit par surprise et une secousse terrible les projeta contre le mur qui s’écroula sur leurs corps affaissés.

Au bout d’un temps qui lui sembla interminable, plongé dans le noir et dans un silence lourd, Henry, le capitaine du bateau remua un bras puis l’autre, sa tête était lourde, sa jambe droite douloureuse. Il essaya de se lever et n’y parvint pas. Il cria à l’aide, appela ses compagnons mais seul le silence lui répondit. Quelques minutes plus tard il crut entendre au loin les sirènes des secours qui se rapprochaient, des personnes pénétrer dans la salle, demander s’il y avaient des blessés puis il n’entendit plus rien. Son esprit s’était envolé vers quelques contrées lointaines.

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Ecrit en janvier 25: jeu 3 élément déclencheur 1

élément déclencheur

Voici trois incipits (premières phrases) de romans célèbres

« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. » (Zola Germinal)

« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. » (Pêcheur d’Islande, Loti)

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Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du

restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa

taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard

rapide et circulaire, un de ces regards . (Bel Ami, Maupassant)

A vous de trouver l’élément déclencheur d’une suite éventuelle pour un roman de votre invention.

(il peut déstabiliser le personnage ou la situation initiale en créant une incertitude, en en mettant à mal son assurance, en réveillant une crainte, une peur, en mettant en évidence une contradiction, en mettant un bâton dans les rouages, en détournant du but initial…)

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« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. » (Zola Germinal)

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Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles , d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre , un homme suivait seul , la grande route de Marchiennes à Montsou , dix kilomètres de pavé coupant tout droit à travers les champs de betteraves .

Il marchait à tâtons , posant ses pieds sur le sol irrégulier et un peu glissant , attentif à ne pas tomber . Sans repère , il se décalait souvent et parfois ses pieds frôlaient l’herbe du fossé.

Alors, il rectifiait sa trajectoire et se replaçait sur ces petits dos d’âne , légèrement bombés et brillants et il continuait son chemin . A l’occasion d’une de ces embardées , ses pieds butèrent sur un objet flasque . Il s’arrêta, le palpa et le souleva .Il claqua une allumette et découvrit une sacoche . Il l’ouvrit ,y plongea la main …des liasses de billets frétillèrent au bout de ses doigts .

H.T.

« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. » Il marchait lentement ,posant chaque pied avec prudence, essayant d’éviter les mottes ,les trous, les branches  cassées ,les ombres menaçantes quand tout à coup ,sur sa gauche ,il entrevit un léger mouvement ,si faible que c’était peut-être un produit de son imagination mais ce bruissement s’accompagna d’une sorte de vagissement ,il se dit :un oiseau , un animal? ou bien …en s’approchant il vit ,dans un panier à peine recouvert d’une légère couverture ,des petits bras qui s’agitaient ,et en levant la couverture ,des yeux étincelants et apeurés!

« Me voilà bien, heureusement que j’approche du village ,mais où le déposer sans que la police découvre ma fuite? »

B.H.

« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. »

Soudain l’attention d’Etienne Lantier( car c’est le nom qu’on a décidé de lui attribuer) son attention donc fut attirée par un ronronnement qui ne pouvait être autre chose que celui d’un moteur de voiture au loin. Bientôt deux phares trouèrent la nuit et une automobile arriva à sa hauteur et s’arrêta. Tournant la tête, Etienne découvrit celle de la conductrice sous la lueur du plafonnier : c’était une femme entre deux âges au visage fatigué marqué par les premiers stigmates de la vieillesse il remarqua les cheveux ternes et mal tenus des yeux bleus veinés de rouge.

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Ecrit en janvier 2025: jeu 2 poème à rimes imposées

Jeu 2

Poème à rimes imposées
Il faut les reprendre dans l’ordre dans deux strophes:

sentiers, menue, pieds, nue

rien, l’âme, bohémien, femme

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Un petit tabouret trônait au milieu du sentier

Trainaient sur son assise des coccinelles menues

Dans une flaque limpide baignaient ses pieds

Quatre ils étaient légèrement courbés et nus.

Que faisait-il donc là ? Apparemment rien

Quelqu’un l’avait abandonné , sans état d’ âme

Qui pourrait l’adopter ? Un clown , un bohémien

Ou une nymphe au corps gracieux de femme .

H.T

Elle se balade sur les sentiers

Légère, aérienne, toute menue

Ayant comme des ailes à la place des pieds

Semblable à un ange, entièrement nue.

Elle se balade l’air de rien

Distraite, le vague à l’âme

Se dirigeant vers le hasard, l’esprit bohémien

Confiante et sereine, magnifique femme.

L.D

Elle courait par les sentiers,

De sa silhouette menue,

Elle sautait sur ses deux pieds,

Légère et à demi-nue.

Ne se souvenant de rien,

ni de ses bleus à l’âme

ni du gentil bohémien

qui la voulait pour femme.

B.D.

Elle allait par les Sentiers,

Si fragile, si Menue,

Bêtes et gens à ses Pieds,

Comme surgissant de la Nue.

Elle ne possédait Rien,

Le tourment lui ravageait L’âme,

Elle errait tel un Bohémien,

A la recherche de sa femme.

D.Dou

Le chien aboie dans le sentier

Où la souris toute menue

Semble avoir froid aux pieds

Car la campagne est nue.

Il ne ressemble à rien

Pourtant sa belle âme

Avec ses chants de bohémien

Ne parlent que de la femme.

H.L.

Elle marche solitaire en pleurs sur les sentiers

qui serpentent à fleur de coteau si menue

dans sa jolie robe bleue qui cache ses pieds.

Elle se souvient de ces nuits de vérité nue.

Depuis qu’elle a compris, elle n’a plus peur de rien.

Elle pense à son cher enfant et à l’âme

qui monte haut dans le ciel et le bohémien

perce son lourd secret assis près de sa femme.

D.L

Elle ne voulait pas prendre les sentiers,

Ne pas écorcher ce joli corps si menu,

Bientôt se devinait le village à ses pieds,

Tant pis si elle s’y hasardait presque nue

De son histoire elle ne savait rien,

Tout juste pourrait-elle sauver son âme,

Aucun cadeau n’est fait à un bohémien,

D’autant plus s’il se révèle femme

B.H.

ans crainte des fourrés, j’ai quitté les sentiers,

L’araignée me caresse de sa patte menue

Dans les lacis de branches où j’entrave mes pieds,

Où les lianes et les ronces lacèrent ma peau nue.

Cependant, je jubile et je n’ai peur de rien.

Cette course effrénée m’offre la paix de l’âme.

Je n’ai plus de pays, tout comme un Bohémien.

Fière et libre, je me cogne à ma vie de femme.

D.Dor

Fuyant l’ennui des randonnées aux sentiers

Trop bien balisés dépourvus d’herbe menue

Arthur marchait ses souliers blessés aux pieds

Il va sous les cieux de braise tête nue.

Dans l’aube d’été et au front des palais, rien

Ne bougeait.Ô la féérie du soir dans l’âme !

Il dormait dans la Grande Ourse comme un bohémien

Rêvant d’amours splendides avec une femme !

F.V.

poème original

Sensation – Arthur Rimbaud

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.

A écrire pour l’ Atelier du 14 février

ATELIER D’ECRITURE ALT

vendredi 14 février 2025

Centre Culturel Terrasson  18 Hà20H

Jeu 1 : feuilleton :

Poursuite du séjour des invités.

Questions en suspens

état des projets de chacun /Le départ d’Antoine Coustou qui préfère s’installer dans une ville voisine, ce qui ne résout pas l’histoire de l’arrière grand-père/ Suites du retour des jeunes disparus/ Comportement d’Ursula étonnant, voire inquiétant conforté par les témoignages du rat et de Gabriella/ évolution de la crise Eleonore/ Léontine qui inquiète Anne Cristin malgré la non-réponse de Margot / découverte par Faustine d’un curieux tatouage sur le bras de certains habitants du village/ Léontine et sa compagne sont parties et Anne Cristin culpabilise/ Faustine a eu le fin mot des tatouages/ Ursula continue d’inquiéter : elle lave le linge taché de sang repéré dans la voiture par Solange et est allée planquer la voiture plus loin. Elle n’est pas pour rien dans le départ d’Antoine Coustou qu’elle essaie de faire chanter..

Jeu N°2 On connaît la chanson
On écrit une histoire ponctuée par de courts extraits de chansons qui viennent à l’esprit en fonction de l’action

exemple : Chaque jour, je franchis la Vézère pour me rendre au travail, et me vient en tête : « il suffit de passer le pont, c’est tout se suite l’aventure… »

Jeu N° 3 métamorphose

Après vous être éloigné de Terrasson ( ou une autre cité) quelques temps, vous revenez et elle est devenue méconnaissable, métamorphosée, à quelques détails près qui permettent de savoir que vous ne vous êtes pas trompé.