A écrire pour novembre 2025

ATELIER D’ECRITURE ALT

vendredi 21 Novembre 2025

Maison des associations Terrasson  18 Hà20H

Dans l’univers du polar

Jeu 2 personnage

Thomas Barristan entre en scène. C’est soit un policier, soit un détective, soit un criminel.Construire un texte qui répond aux questions suivantes :

  • A quoi ressemble-t-il ?
  • Où est-il ?
  • Que fait-il ?
  • Qu’est-ce qui l’agace ?
  • Comment réagit-il ?
  • Qu’est-ce que ça révèle du personnage ?

Jeu 3 quelle est la suite ?

Début d’un roman de Jim Thomson ,1275 âmes, 1964

« Je m’appelle Jim Corey. Je suis le chérif d’un patelin habité par des soiffards, des fornicateurs, des incestueux, des feignasses et des salopards de tout poil.Mon épouse me hait, ma maîtresse m’épuise et la seule femme que j’aime me snobe.Enfin j’ai une idée que tous les coups de pieds qui se distribuent dans ce bas monde, c’est pour ma pomme. Eh bien les gars, ça va cesser. Je ne sais pas comment mais je vous le promets… »

Vous, vous le savez et vous savez aussi les conséquences

Jeu 4 Message secret

Écrivez un texte anodin dont on doit récupérer le premier mot de chaque phrase pour comprendre le message :

exmple :

Attends, tu n’es pas sérieux ! Moi , on ne me la fait pas . A mon âge, j’en ai vu d’autres. La mauvaise foi, ça suffit ! Gare à toi si je t’y reprends !

Continuer la lecture de « A écrire pour novembre 2025 »

feuilleton 25 26 carnet de voyage : deuxième étape

CARNET DE VOYAGE : Deuxième étape

Je décide d’aller dans le désert Mojave où malgré son appellation est rempli de vivant. Mon premier objectif est de pouvoir m’y rendre par n’importe quel transport sauf la marche à pied vu que je suis à 150kms environ et que je ne me vois pas faire cette distance avec ce soleil qui tape dur.

Une petite leçon de géographie pour vous situer cet endroit : il s’étend sur 40.000kilomètres carrés en grande partie dans le sud de la Californie mais déborde sur le Nevada au Nord et l’Arizona à l’Est. Cela me fait un bel endroit à cartographier.

En attendant un quelconque transport je commence à écrire sur mon trip-book (pour parler local) mes prévisions d’investigation. La saison propice avec ses températures plus basses (27 degrés tout de même) vont me permettre déjà de faire des excursions plus confortables. Hormis les yuccas je pense aller en premier dans la réserve nationale de Mojave où je souhaite observer les quelques sapins blancs ainsi que les genévriers et les pins pignons qui me rappellent ma Charente.

Mais quand ? Aucun transport à l’horizon même pas une voiture qui pourrait m’amener à Baker, la ville principale et rencontrer le peuple amérindien. Je ne veux pas faire plus de projets car mon premier désir est de trouver ce transport aujourd’hui. Voilà trois heures que je fais le pied de grue et soudain un nuage au loin me donne l’espoir de partir. Au fur et à mesure que le nuage se rapproche, je vois un énorme engin deux roues qui s’arrête à ma hauteur .Un homme grand, athlétique aux cheveux libres protégés par un vieux chapeau décoré de perles me salue. Je lui demande s’il est possible de m’amener vers le Parc National Mojave. Ce n’est pas sa direction car il va au Nevada mais peut me conduire sur une partie du chemin. Trop heureuse d’avancer dans mon expédition, j’accepte. Sur le trajet, il me parle il me parle de sa vie car il est lui-même indien de la tribu Mojave. Très intéressée je le questionne sur la vie du désert. Il me raconte sa jeunesse dans sa tribu où il n’avait pour horizon qu’une immensité caillouteuse avec les yuccas appelés Joshua Trees. Son père travaillait dans une mine d’argent. Je lui demande s’il existe encore des chercheurs d’or mais à son grand éclat de rire je comprends que ma question est stupide. Grâce à des touristes venus visiter la région, il est venu en Europe et a sillonné la France du Nord au Sud et d’Est en Ouest pendant plusieurs mois. Il a trouvé mon pays très beau .Il s’est arrêté en Périgord quelques semaines et a même goûté l’eau de la Vézère. Il a beaucoup aimé les grottes et les châteaux et notre langue locale l’occitan dont l’accent chantant lui a beaucoup plu et lui rappelle un peu sa langue. Chez lui, il a grandi dans sa réserve indienne de Fort Mohave située le long du fleuve Colorado où aujourd’hui toutes les terres sont louées à des producteurs de coton, de maïs et de soja. La Tribu quant à elle exploite des casinos au Nevada pour la plupart. Le peuple s’étiole de plus en plus mais une revitalisation de la langue mojave voit le jour ainsi que la pratique des chants d’oiseaux traditionnels. Le nom de son peuple est Pipa a’ha Macave qui signifie « Le Peuple qui vit près de l’eau ».Il croit au Grand Esprit » Matavilya » né de l’union Terre-Mère et Ciel-Père. Nous arrivons dans la zone Mojave quand soudain un grand coup de freins me fait sursauter. En effet, un beau crotale d’un mètre dort au milieu de la route. Je photographie cet instant formidable et mon chauffeur habitué contourne l’animal doucement et repart sans aucune émotion.

Continuer la lecture de « feuilleton 25 26 carnet de voyage : deuxième étape »

Ecrit en octobre 2025: Petit voyage

Jeu 4 Petit voyage

Décrire un petit voyage en train selon une de ces deux possibilités

  • par un texte sans verbe
  • par un texte dont tous les verbes sont à l’infinitif

Des verbes à l’infinitif

Refermer pour la énième fois la valise pleine à craquer, partir en voiture à toute vitesse en voiture à la gare, constater que le train = annulé ! Hurler, maudire ce foutoir de la SNCF et des services publics en généra, trouver un train de remplacement cinq heures plus tard, attendre au bistrot d’en face, boire pour passer le temps, boire encore un peu, cinq heures, que le temps est long ! Enfin au bout de l’attente, grimper un peu chancelant sur le train et roupiller jusqu’à destination

S.R.

Prendre le train et voyager sans souci, enfin presque. Pour ne pas le rater penser à arriver avant l’heure et à composter son billet. Trouver le bon wagon, monter, poser sa valise au porte-bagages, s’asseoir à la bonne place, dans le sens de la marche, côté fenêtre et attendre le coup de sifflet de départ.

Regarder défiler le paysage, plus sympa que de voyager en voiture : avoir le tracas de la conduite, être en alerte permanente, respecter la vitesse, avancer, ralentir, stopper, redémarrer, bref, rien de mieux que le train pour décompresser. Se laisser bercer par son léger balancement et sombrer lentement : s’assoupir mais ne pas ronfler !

Sortir brutalement de sa torpeur lors de l’annonce du prochain arrêt. Vite, rassembler ses affaires, enfiler son manteau, récupérer la valise et la bringuebaler dans le couloir étroit, sans écraser quelques pieds. Soudain un doute, un oubli ? Jeter un coup d’oeil en arrière pour vérifier, et enfin descendre. Ouf !

Et maintenant terminer le chemin à pied !

B.D.

Partir de Terrasson, stopper à Condat, s’arrêter à 3 ou 4 gares avant d’arriver à Périgueux. Changer de quai pour voyager vers Bordeaux. Attendre quelques minutes, puis se diriger vers son wagon, laisser descendre les voyageurs et monter les plus pressés. Se diriger vers une éventuelle place, ranger son sac. S’asseoir, saluer son voisin et entamer la conversation jusqu’au terminus pour rendre le voyage plus agréable. Arriver à l’heure, remercier et saluer son voisin de voyage puis goûter le plaisir de visiter la ville.

H.L.

*Partir en train – visiter – découvrir – rencontrer – se perdre – déguster – revenir – rêver – regretter

DDOU

partir en train.Un bonheur ! Voir le paysage défiler, sans bouger,comme dans un film, passer sous les tunnels, tirer le rideau quand trop de soleil, dormir, parler avec son voisin ou sa voisine.

Lire le dernier prix Goncourt. Ne plus lire, car fatiguée.

Manger des friandises SNCF. Boire un café.

Se promener dans les couloirs pour se détendre les jambes. Se rasseoir, re-déranger son voisin ou sa voisine car assiste dans le coin de la fenêtre.

Etre arrêté sur la voie.

Apprendre que le train a percuté un animal.

Etre retardé d’une heure ou deux. S’impatienter inutilement.

Arriver enfin à destination

N.C.

Sans verbe

Sur la vitre , le monde double :

dehors , dedans .

Un regard , un réverbère blafard .

Un lac , une colline , une croix .

Un livre entre deux mains ,

un homme debout , une femme assise.

Un ruisseau endormi , une ville clignotante .

Points ,lignes , éclats , zigzags , flashs .

Bouche bée , nez aplati sur la fenêtre ,

buée , gouttelettes miroitantes .

Temps suspendu .

H.T

Voyage en cours pour un petit week-end familial. Quelle joie immense. Départ à l’heure, pour une fois ! Défilement du paysage. Emerveillement devant tant de beauté. Arrêt soudain ! Pff !! comme d’habitude ! Cette fois ci un retard à cause d’un obstacle sur la voie. Finalement pas trop long et heureusement sans gravité. Reprise du trajet sans soucis. L’arrivée, enfin, pour des retrouvailles pleines de tendresse.

C.F

Soleil sur la gare de départ, horaires respectés à la minute près, sièges confortables, personnel agréable (si, si), paysage riant derrière la vitre, mots fléchés (force 4/5), lecture du guide touristique, rêverie sur les découvertes futures. Vive les vacances !

S.R

Continuer la lecture de « Ecrit en octobre 2025: Petit voyage »

Ecrit en octobre 2025: parole aux victimes

Jeu 3 Parole de victime

Celle que vous faites parler est un objet parmi les suivants :

  • une clé de maison perdue
  • une chaussure égarée
  • une théière poussiéreuse
  • une clé USB cassée
  • un téléphone portable enfoui

Une clé de maison perdue

Me voilà arrivée dans une nouvelle main, grande, jeune, chaude, un peu moite, fébrile : c’est le jour de l’emménagement ! L’excitation est à son comble. Je suis regardée, étudiée, encensée : je représente une sorte de victoire, d’accomplissement. Mon jeune compagnon est fier de me tenir, de me montrer, comme un trophée.

Il s’empresse de m’accrocher à un anneau sur lequel pendent déjà mes nouveaux amis : une photo de famille, un souvenir de voyage, une autre clé.

Nous quittons l’appartement. Je m’enfonce délicatement dans le pêne de la porte, épousant ses formes, et l’entraîne avec moi dans un tendre tourbillon jusqu’au clic de fermeture.

Mes acolytes sont un peu ballottés et se cognent les uns aux autres en riant.

Notre collaboration devrait être agréable.

Ensuite, j’atterris au fond d’une poche dans laquelle il fait bien chaud.

Tiens, il y a du monde là dedans : un briquet, un sifflet, des pièces de monnaie, un gros boulon et un post-it.

Nous sommes quand même un peu serrés.

Au premier arrêt de mon jeune compagnon, le voilà qu’il fouille dans sa poche.

Ses longs doigts tâtonnent, attrapent, relâchent, refouillent…et me voilà embarquée avec mes amis, collés au post-it qui tombe au sol étouffant le bruit de notre chute.

Il va s’en rendre compte, il va me ramasser, je suis trop indispensable pour lui, il ne peut pas partir sans moi !

Naaaannnnnnn, il s’en va !!! Je vois ses pieds s’éloigner de moi, franchir la porte …je le perds de vue.

Je suis désemparée. Que vais-je devenir ?

Comment retrouver Pêne ? Nous sommes tellement complémentaires, je ne suis rien sans lui, et il n’est rien sans moi !

Que je crois !!! Mes amis m’apprennent que j’ai une sœur jumelle qui épouse aussi parfaitement les formes de Pêne.

Je suis anéantie, gisant sur le sol, collée à un vulgaire bout de papier jaune affreux et griffonné.

Mais, qu’y a t-il d’écrit dessus ?

Des chiffres, une adresse … ?

C.F.

J’en suis encore toute remuée. Je ne comprends pas bien comment c’est arrivé.

J’étais accrochée à une peluche toute douce avec qui je voyageais depuis longtemps et soudain, la chute mais une chute vertigineuse sur les pavés. Je reste là pendant plusieurs heures à m’interroger sur mon avenir. La nuit est tombée. Personne ne s’est penché sur mon sort. Tout d’un coup, un orage et une pluie diluvienne se sont abattus sur le village et m’ont entraînée dans le ruisseau. Celui-ci a débordé et m’a déposée en bordure du parc. Le lendemain matin, un garçonnet qui était venu jouer au ballon a été attiré par mon éclat (eh ! oui, je brillais encore…). Il m’a déposée à la mairie du village et miracle, ma propriétaire est venue me chercher.

Je suis maintenant solidement fixée à un crochet bien au chaud à l’intérieur de son sac à main. A moins qu’elle n’égare son sac, je devrais être à l’abri d’une autre mésaventure !

D.Dou

Peu m’importent les soupirs, les énervements, les cris, je suis planquée derrière la collection des 45 volumes du Larousse, édition 1961. C’est son petit fils qui l’a jetée là pour punir sa méchante maman, qui maintenant hurle comme une démente ; elle devra laisser la maison sans l’avoir fermée à clef. Bien fait pour elle. Moi je resterai planquée là jusqu’à ce qu’un curieux s’empare d’un volume du Larousse, et ça ce n’est pas demain la veille dans cette maison d’incultes.

S.R.

Une seconde de distraction de ma propriétaire ( elle en a souvent) et voici son sac à main répandu au pied de la portière. Elle est pressée, comme toujours. Elle rassemble les objets dispersés sur le gravier à la va-vite et les jette sans ménagement dans sa besace….sauf moi, la clé de la maison.

Il ne reste que moi sur le lit de gravillons qui grattent désagréablement mon dos. La journée est longue. De temps à autre, je joue avec le soleil. Il est encore haut quand j’entends le moteur : je concentre tous les feux des rayons pour attirer son attention. Mais, aie, un pneu roule sur mon dos, m’enfonce un peu plus dans le sol… C’est la nuit. Aucun moyen de me manifester. Je n’arrive pas à m’agripper aux crans du pneu (une crevaison aurait été la bienvenue pour me retrouver même si je soupçonne qu’elle n’aurait pas été bien accueillie).

J’entends ma propriétaire qui revient à son véhicule, chercher en pestant… Enfin, je retiens son attention. Elle fouille l’habitacle, peste contre moi. Il ne manquait plus que ça! Ça ne dure pas longtemps . Les pas s’éloigne. Elle a dû se rappeler une possibilité d’entrer autrement. Damned ! Elle va prendre mon double et pour moi tout est fini ! J’aimais bien la caresse de sa main … je vais petit à petit être ensevelie vivante sous les gravillons. On me retrouvera dans 100 ans et on ne se souviendra pas à quoi je servais.

Une autre journée commence. La lumière ne me rend pas le moral pour autant. Je rumine … quand je sens un objet pointu qui le pique , me saisit et m’emporte dans les airs avec une telle vivacité que j’en ai le vertige. Si je pouvais crier !.. la maison est toute petite, j’aperçois la voiture qui file vers des lieux inconnus. Avant que je n’aie pu m’en remettre, me voici déposée dans un espace douillet de feuilles , d’herbes et de brindilles en compagnie d’autres objets hétéroclites et brillants avec qui faire la causette pour passer le temps. Une nouvelle maîtresse noire et blanche me couve des yeux. Ai-je vraiment à y perdre ?

D.Dor

la chaussure égarée

Où suis-je dans ce Noir à couper au couteau ? Je ne connais pas cet endroit et en plus je n’ai pas ma jumelle. Qu’est-ce qu’il lui a pris de me balancer dans cet endroit où j’étouffe. En plus lacet sur la chaussure (cerise sur le gâteau pour ceux qui n’ont pas compris), le vieux pull puant qu’il met toujours m’est tombé dessus me recouvrant complètement. Je ne peux ni appeler, ni bouger vu qu’il ne comprend pas mon langage. Que vais-je devenir ? Il ne va tout de même pas remplacer ma jumelle ou nous utiliser séparément. D’ailleurs on nous appelle des chaussures et non une chaussure. Ah ! La porte s’ouvre j’ai peut-être un espoir d’être à nouveau à l’air libre.

H.L.

Continuer la lecture de « Ecrit en octobre 2025: parole aux victimes »

Ecrit en octobre 2025, jeu culinaire et gustatif

Jeu 2 Jeu culinaire et gustatif

Évoquez un personnage, ses états d’âme, son comportement en utilisant et en poussant des qualificatifs culinaires ou gustatifs

==========================================================================

Haute comme trois pommes, les yeux pétillants comme des bulles de champagne, elle coure sur le chemin en sautillant allègrement pareil à du pop-corn dans sa casserole et sa chevelure couleur café-crème vole au vent. Elle porte une jupe blanche et mousseuse telle une chantilly, assortie d’un chemisier rose bonbon qui se marie parfaitement à sa peau de pêche.

Elle est pressée comme un citron car elle a rendez-vous avec son amoureux. Le garçon a un coeur d’artichaut et même s’il est parfois soupe au lait elle n’en fait pas tout un fromage. D’après les qu’en-dira-t-on elle sait qu’il traîne quelques casseroles mais elle se garde bien de mettre les pieds dans le plat, elle ne veut surtout pas mettre de l’huile sur le feu, surtout que pour elle il ne compte pas pour du beurre.

Cela fait maintenant une heure qu’elle fait le poireau et il ne ramène toujours pas sa fraise. Elle se dit qu’elle est quand même une bonne poire. Ce lapin à la moutarde commence à lui monter au nez ! Mi-figue mi-raisin, elle décide qu’elle est suffisamment restée en carafe, cela l’attriste. Elle ne se sent pas dans son assiette et se met à pleurer comme une madeleine dépitée d’être le dindon de la farce.

Et comme cela ne suffisait pas il se met à pleuvoir, elle est trempée comme une soupe. C’est vraiment la fin des haricots !

B.D.

Oscar sentait que les carottes confites étaient cuites. Cela faisait déjà 1 heure qu’il l’attendait, dans ce square , assis sur un banc glacé ,à l’ombre d’un saule-pleureur . Il avait froid et avait chou blanc crème. Elle ne viendrait pas au rendez-vous ! Inutile d’en faire tout un fromage blanc .Il était évident que sa romance tournait en eau de boudin .Encore une fois , elle lui avait raconté des salades bien huilées . Elle l’avait roulé dans la farine sarrasine . Et lui, Oscar n’était pas dans son assiette

H T

Elle était là, près de moi, belle comme un cœur de veau, blonde comme les blés, des miches potelées, ses yeux de braise me fixant telle un bonbon à sucer.

Je bouillonnais rien qu’à l’idée de l’écaler, de la sabler du bout des doigts et de la faire confire de plaisir.

Il fallait que je me détende car je n’étais pas dans mon assiette: je traînais quelques casseroles et je ne voulais pas rester en carafe.

Je me fis tout sucre et tout miel afin de déglacer la situation.

Je la nappais de mon regard gourmand pour clarifier mon appétit dévorant.

Je tamisai la lumière, et n’y allai pas avec le dos de la cuillère. Je ne la laissai pas seule à mariner ni à mijoter dans un coing et la zestai sans amertume, la pelant savoureusement.

Moi qui la croyais réservée, bridée comme un roastbeef et glacée comme un esquimau, je me sentis bien con, cassé par sa frénésie insatiable. Elle était mûre. J’en étais baba. Je suais comme un oignon.

L’atmosphère se fit plus chaude, comme torréfiée.

Nous nous mélangeâmes avec vigueur, émulsionnés par tant de substances intimes.

Si elle mouilla son abricot, tout cela fit dégorger mon poireau.

Orgasme culinaire ! creuse et il comprenait qu’il comptait pour du beurre rance . Et la cerise griotte sur le gâteau , c’est qu’il allait tomber dans les pommes cuites tant il se morfondait .

C.F.

Purée ! Comment que je me suis fait rouler dans la farine ! J’aurais pas dû prêter l’oreille à ces propos mielleux. Mais c’était plus fort que moi, je buvais ses paroles comme du petit lait. Et cerise sur le gâteau je l’ai cru, j’ai tout gobé, tout avaler cul sec sans réfléchir. Ça me flattait le palais au point que j’en oubliais le Saint-Nectaire . Ah, il m’a bien eu le sirupeux ! C’est dur à digérer un truc comme ça, ça me reste sur le gésier. Et puis qu’est-ce que je vais dire à Bobonne et aux lardons qui crient famine ? Ah, je vais déguster quand je vais rentrer avec ma gueule enfarinée ! A ruminer tout ça j’ai la boule au ventre et ce goût de bile amère sur la langue…Je suis écoeuré, dégoûté, déprimé, je suis au fond du fait-tout … je suis cuit cui cui enfin je crois croâ croâ…

F.V.

Continuer la lecture de « Ecrit en octobre 2025, jeu culinaire et gustatif »

Ecrit en septembre 2025 jeu 2 texte mité

Jeu 2 Texte mité

Une page déchirée ramenée par la mer ne porte plus que quelques mots isolés. Que pourrait être le texte complet ? A vous de combler les vides représentés par les points de suspension.

Là-bas, du petit port, …une étroite voile verte …

… l’homme maigre … l’avaient menée si loin… croyait encore à une hallucination … délivrer. …les divagations, le froid, l’angoisse … contemplaient les mouettes.

Là-bas du petit port , on apercevait une étroite voile verte solitaire qui oscillait sur les flots . Elle était manœuvrée par une longue silhouette aux contours imprécis .L’homme maigre se démenait pour dompter son embarcation . Il essayait de la guider vers le môle des îles de la désolation. Cette ombre famélique arc-boutait , se pliait , se redressait : forme dérisoire dans ce décor inhospitalier de froid , de brumes , de pics vertigineux et d’écume .Ces 40è rugissants , 50è hurlants , 60è mugissants l’ avaient menée si loin que le pilote croyait encore à une hallucination , à un mirage . Etait-il possible qu’il ait atteint Kerguelen ? Encore quelques efforts pour goûter au réconfort d’une poignée de mains , de regards amicaux. Enfin , il pourrait bientôt délivrer son corps de cette gangue de sel qui bouchait ses pores . Il pourrait oublier les divagations qui martelaient son esprit quand il luttait pour ne pas s’endormir ; oublier le froid humide et poisseux ; oublier l’angoisse de la blessure , de l’avarie . Sur la grève , quelques hommes de la base contemplaient les mouettes qui escortaient ce passager inattendu .

H.G.T.

Là-bas, du petit port, s’éloignait une étrange embarcation bondée de silhouettes aux allures d’ombres chinoises. Dans le ciel se détachait une étroite voile verte aussi effrayante que le reflet de l’homme maigre qui semblait la diriger.

Souvent Colette s’imaginait des scénarios invraisemblables qui l’avaient menée si loin dans ses pensées qu’elle croyait encore à une hallucination.

Non, pas cette fois ci : elle avait bien aperçu des hommes qui se blottissaient les uns contre les autres. Qu’espéraient-ils ? Peut-être attendaient-ils qu’on vienne les chercher ou même les délivrer ?

Dans la nuit qui tombait, on percevait les gémissements de ces hommes, accentués par les divagations, le froid, l’angoisse et la terreur d’une future tempête.

Elle comprit alors que c’était des migrants qui s’accrochaient à l’espoir d’une vie meilleure et qui, en silence, contemplaient les mouettes.

S.M.

Là-bas, du petit port, le regard découvre les îles, puis plus loin la mer infinie. Seule… une étroite voile verte…fait une tache de couleur sur l’immensité grise. Gwen rêve en contemplant ce bateau.

L’homme maigre qu’elle aperçoit lui rappelle sa jeunesse lointaine et Pierre le marin ténébreux dont les ambitions… l’avaient menée si loin… Lorsqu’il revenait ancrer son bateau au village, c’était si imprévu qu’elle croyait encore à une hallucination… Elle priait le ciel de la délivrer de cette attirance… elle était épuisée par les divagations, le froid, l’angoisse qui l’étreignaient lorsqu’elle restait durant des mois sans nouvelles… Avec ses sœurs, pour s’évader, entre ménage et couture, elles contemplaient les mouettes.

D.Dou

Là-bas, du petit port, je voyais se dandiner une étroite voile verte. Elle semblait s’éloigner comme à la dérive, était ce la petite embarcation de l’homme maigre que j’avais rencontré l’autre jour s’échinant à démêler ses filets ? Il ne paraissait pas posséder les gestes des pêcheurs de métier. Je me surpris à m’inquiéter, quelles intentions guidaient cette petite voile verte, de plus en plus petite, qui l’avaient amenée si loin ? Je me demandais si mon esprit croyait encore à une hallucination …Mais alors, comment s’en délivrer ? Impossible pour moi de prendre la mer, les divagations, le froid, l’angoisse m’étreignaient et je restais collé au petit mouvement des bateaux du port et à la forêt de mats qui contemplaient les mouettes.

S.D.

Continuer la lecture de « Ecrit en septembre 2025 jeu 2 texte mité »

Ecrit en septembre 2025 jeu 3 , l’été en poésie

Poème à poème fixe pour évoquer cet été

Vous pouvez choisir  entre:

une ballade ,un haïku,un pantoum ,un sonnet

Haïku :

Jours de canicule

Je plonge dans un livre

Volets clos.

S.D.

Chaleur torride

M’a rendue désert

Rêve d’oasis.

D.Dou

Les chaleurs d’été

se sont enfin dissipées –

Maintenant il pleut.

B.D.

Un arbre mort

Le vent souffle

Une branche tombe.

H.L

Un été diabolique-

La canicule

C’est çà l’enfer !

S.M.

Jean-Paul est parti

Ouf grand bonheur retrouvé

Vive la vrai vie

S.R

Mon chat sur le toit

Sieste, chaleur, extase

je t’aime, ô toi

S.R.

Branchages flétris

deux oisillons assoiffés

vacances finies

S.R

Lumière ardente

Obscurité au dedans

L’ennui se tapit

D.Dor

Pantoum

Le vent agite les oyats

Il tourne vif et puis tournoie

Le sable crisse sous les pas

Ses grains s’envolent en émoi.

Il tourne vif et puis tournoie

Ses tourbillons creusent un sillon

Ses grains s’élancent en émoi

La mer rugit tel un lion .

Ses tourbillons creusent un sillon

Le ciel s’emplit d’ éclats de flammes

La mer rugit tel un lion

Et son écho pénètre l’âme .

Le ciel s’emplit d’éclats de flammes

Le sable crisse sous les pas

Et son écho pénètre l’âme

Le vent agite les oyats .

H.G.T

Ni une ballade, ni un pantoum, ni vraiment un sonnet…

Heures de feu où tout s’écrase

Dans la lumière de l’été

L’herbe jaunit et tout l’air tremble…

Sauf les cigales qui se régalent

Tout ce qui vit semble reclus

Les oiseaux même ne chantent plus

Avec les chats, affalés à l’ombre

Toute la nature sombre

Dans une lourde sieste d’été

Moi sans bouger, je reste allongée

Au creux de ma bonne maison

Aux murs épais, dans le salon

Lire, dormir et rêvasser….

S.D

Ballade

L’été est la saison la plus belle

Après le printemps, bien sûr, le me rebelle…

Quand l’été vient, le soleil m’éblouit

Le ciel est bleu azur

Le blé d’or est mûr

Sur la mer, le soleil éblouit

le surfeur sur la vague

Le pêcheur , sur sa barque

L’enfant sur le sable.

Sur la montagne les marmottes sifflent

Et les vaches dansent de plaisir

Quand vient l’été le soleil m’éblouit

La fête est dans l’air

Les corps se sentent libres

la danse, la musique et tous les artifices

On oublie tout

Et tous les dangers de ces feux d’artifice

Qui illuminent le ciel et la nuit

Et éblouissent nos yeux

Quand vient l’été le soleil m’éblouit

mais l’été, quel est-il ?

Es-il la saison la plus belle ?

Partout on nous échauffe les oreilles

Il fait chaud, il fait chaud.

Quelle découverte ! Il s’en faut ?

Il fait chaud, trop chaud ,

c’est la canicule.

Et toutes les forêts brûlent

Les arbres se tordent, et ne laissent

Que des cadavres et ne laissent

Que des cadavres noirs et tristes

Et tous les petits animaux si mignons

Ils disparaissent eux aussi dans les flammes mortifères

Tous les soldats du feu luttent bravement

les jours, les nuits, les semaines, tout l’été

Quand l’été vient le soleil m’éblouit

mais où est donc passée la joie de vivre

la beauté du soleil, du ciel de la mer

les fruits mûrs et délicieux

On ne parle plus que du feu, de la mort

Et de la fin du monde

N.C.

Ma maison n’a pas brûlé

Elle n’est pas écrasée par les bombes

Je n’ai pas été contrainte à l’exil

Je ne suis pas partie pour mieux vivre

Je n’ai pas voulu m’échapper

Et pourtant j’ai laissé ma maison

j’ai fermé la porte qui me reliait au passé

Chez moi se dissout dans l’été

J’ai tiré fort sur mes racines

et la maison a résisté avec la force

de tout ce que mes parents ont aimé

et qui m’a fortement imprégnée

sans même que je m’en aperçoive

La chaleur qui écrase toute chose

Estompe aussi le chagrin

Chez moi se dissout dans l’été

Ma maison sera étrangère

Je serai toujours passagère*

même là où j’aime habiter

Chez moi se dissout dans l’été

D.Dor

  • expression de Flavia Coelho chanteuse brésilienne

feuilleton 25 26 étape1

Procédé littéraire : insertion de titres de films

19 septembre 2025 – Perris, Californie

Perris, une destination improbable qui ne figure sur aucune carte de rêve. Le jour se lève sur une ville presque oubliée, écrasée par un Soleil rouge. Pour arriver ici, j’avais pris Le dernier bus qui m’avait déposée au Terminus, devant le Bagdad Café, un bar mexicain à l’orée du désert où je suis logée chez La Patronne, dans une Chambre avec vue sur les terres arides où virevoltent les tumbleweeds, ces boules de buissons séchés. Elle est sympa, elle m’a prêtée La Motocyclette qui dormait dans un appentis pour que je puisse aller explorer les contours du lac riche d’une faune et d’une flore dont j’ai fait de nombreux croquis.

Mais aujourd’hui je pars. J’attends en Plein Soleil un bus hypothétique qui me sortira de ce Trou où j’ai pourtant apprécié la gentillesse des familles venues du Sud, qui m’ont nourri de tamales et de récits anciens. (tiens, un zeugme !)

J’hésite entre remonter vers le Nord, traverser la Californie intérieure où Au milieu coule une rivière, noter les noms de lieux effacés des cartes modernes, retrouver la trace des anciens chemins ou bien traverser le désert des Mojaves où l’on trouve, dit-on, une concentration de spécimens aux allures d’ Aliens ce qui me rapprocherai des montagnes de la Sierra Nevada que j’aimerai aussi explorer.

Mais le bus tarde, si je ne pars pas aujourd’hui ce sera pour Le jour d’après. Enfin, j’aperçois une poussière blanche s’élever au loin sur la Route 66, il arrive ! Je saute de ma chaise mais mon enthousiasme est de courte durée, ce que je prenais pour de la poussière est en fait une énorme fumée blanche qui s’échappe du capot, en peu de temps la rue et le café se retrouve dans La brume. Le chauffeur à demi asphyxié m’explique que Le départ va être retardé de un ou plusieurs jours.

Me voici toujours à la Case départ, que faire ? Rester encore un peu ou entreprendre ma route par d’autres moyens ? Cette longue attente m’a épuisée, je crois que je viens de vivre Le jour le plus long.

Titres de films :

Le jour se lève – Marcel Carné – 1939

Soleil rouge – Terence Young – 1971

Le dernier bus – Gillies MacKinnon – 2024

Terminus – Pierre-William Glenn – 1987

Bagdad Café – Percy Adlon – 1987

La Patronne – Robert Dhéry – 1950

Chambre avec vue – James Ivory – 1985

La Motocyclette – Jack Cardiff – 1967

Plein Soleil – René Clément – 1960

Le Trou – Jacques Becker – 1959

Nord – Xavier Beauvois – 1992

Au milieu coule une rivière – Robert Redford 1992

Alien – Ridley Scott – 1979

Le jour d’après – Roland Emmerich – 2004

Route 66 – Rob Kellas – 2019

La brume – Daniel Roby – 2018

Le départ – Jerzy Skolimonwsli – 1967

Case départ – Lionel Steketee – Fabrice Eboué – Thomas Ngijol 2011

Le jour le plus long – Ken Annakin – Bernhard Wicki – Andrew Marton – Darryl F. Zanuck – Gerd Oswald 1962

Feuilleton : voyageuse

Nom : Jeanne Viaud

Age : 40 ans

Lieu de vie : Ronce-les-Bains, Charente-Maritime

Profession : Cartographe indépendante et illustratrice naturaliste

Profil de la voyageuse :

Jeanne Viaud est une femme discrète, curieuse et méthodique, passionnée de nature et de dessin. Fille unique d’un garde forestier et d’une bibliothécaire, elle a grandi près de la forêt de la Coubre, nourrie par les récits familiaux des expéditions de son arrière-grand-oncle, qu’elle n’a pas connu, mais qui a eu une vie riche en voyages qu’il consignait dans ses carnets et dont il en tirait la plupart de ses romans qu’il signait du surnom de Loti que lui avait donné une vieille reine tahitienne.

Après des études de géographie, elle s’est formée au dessin scientifique. Elle vit dans un petit appartement à Rochefort où elle travaille en freelance pour des atlas, des musées ou des revues de voyage.

Mais Jeanne n’est jamais vraiment chez elle. Elle ne voyage pas pour accumuler des destinations, mais pour documenter les formes du monde : des reliefs oubliés, des plantes endémiques ou des dialectes en voie d’extinction. Ce qu’elle aime par dessus tout ce sont les zones inexplorées ou oubliées des cartes modernes.

Ses conditions de voyage :

Jamais en avion : elle privilégie les moyens de transport lents : train, bateau, marche à pied, voire cheval si nécessaire.

Toujours seule : pour rester perméable face à un imprévu, aux rencontres locales et à ses propres pensées.

Jamais sans ses carnets : elle en emporte toujours trois, un pour les dessins, un pour les croquis de terrain et un pour les notes de voyage.

Jamais à l’hôtel : elle loge chez l’habitant, sous tente ou dans des refuges pour être au plus près des lieux et des gens.

Un impératif : partir sans date de retour fixe.

Feuilleton consignes générales

Feuilleton 2025 2026

CARNET DE VOYAGE IMAGINAIRE (à garder précieusement même si pour l’instant vous n’avez rien à faire)

Destination : tirée au sort : sur un atlas (rien ne sert d’accumuler de la vraie documentation sur le lieu)

Rédacteur/trice : c’est un voyageur ordinaire (ni un fuyard, ni un tueur en série, ni un bandit, ni un violeur, ni un pique-assiette). A définir précisément, avec un nom, un prénom, un âge, un lieu de vie, un profil qui doit donner un peu d’épaisseur ua personnage au cours du récit. Poser aussi ses conditions de voyage.

C’est Brigitte qui se charge de la création de notre voyageur/euse et du premier chapitre en septembre

Le carnet débute sur le lieu de destination : Le carnet commencera à Perris, Californie , au Sud ouest de Los Angeles, près d’un lac. A la grande époque on y a trouvé de l’or

***

Chaque intervenant est choisi par tirage au sort. Il termine son texte par trois propositions de suites. Si elle implique un changement de lieu , tirer au sort

Chaque épisode doit utiliser pour tout ou partie un procédé littéraire au choix, précisé en début d’épisode

  • haïku
  • lipogramme ( s’interdire une voyelle)
  • boule de neige
  • anagramme
  • pastiche d’auteur connu
  • pastiche de chanson
  • insertion de nombreux titres de films, de titres de romans, d’extraits de chansons, d’incipits ou d’extraits de romans existants
  • insertion d’expressions étrangères (traduites)
  • Homophonie approximative finir un texte par une homophonie approximative du début (qui s’entendent à peu près de la même façon)
  • contrepèterie finir un texte par une contrepèterie du début (Interversion des lettres ou des syllabes d’un ensemble de mots )
  • insertion de zeugmes (coordination d’éléments qui ne sont pas sur le même plan ex : vêtu de probité candide et de lin blanc)
  • recettes inattendues, inventées pouvant inclure un S+7 (remplacement des noms par le premier nom situé 7 places plus loin dans un dictionnaire)
  • objet insolite dont on développe la notice d’utilisation
  • détournement d’une image (tableau, photo de magazine, de film, dessins…) – n’a pas besoin de correspondre au lieu où se trouve le/ la voyageur/geuse
  • anaphores (chaque phrase commence de la même façon)
  • abus de digressions
  • en remplaçant les noms par une expression définitionnelle .
  • Abus d’euphémismes
  • récit épique

  • commentaire sportif
  • beau présent (utiliser des mots uniquement composés des lettres du sujet dont on parle) ou bel absent (n’utiliser aucune des lettres du sujet dont on parle)
  • abus d ‘oxymores (rapprochements de termes contradictoires)
  • abus de notes en bas de page
  • fable morale ( les instigateurs ne sont ni des hommes ni des animaux)
  • dépliant touristique (imaginaire)