Ecrit en janvier 25, jeu 3: élément déclencheur 3

Jeu 3 élément déclencheur

Voici trois incipits (premières phrases) de romans célèbres

« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. » (Zola Germinal)

« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. » (Pêcheur d’Islande, Loti)

.

Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards . (Bel Ami, Maupassant)

A vous de trouver l’élément déclencheur d’une suite éventuelle pour un roman de votre invention.

(il peut déstabiliser le personnage ou la situation initiale en créant une incertitude, en en mettant à mal son assurance, en réveillant une crainte, une peur, en mettant en évidence une contradiction, en mettant un bâton dans les rouages, en détournant du but initial…)

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Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards

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Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa aille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire. « Un de ces regards de joli garçon comme un coup d’épervier » pensa in petto une femme entre deux âges au visage fatigué mais qui avait des lettres et le sens de la formule. Installée à une table au fond de la salle, elle venait de mettre un point final à un petit roman autofictif intitulé Passion compliquée auquel elle travaillait depuis plusieurs semaines dans cet établissement huppé de Saint Germain des Prés fréquenté par l’intelligentsia parisienne.Son regard un peu halluciné venait de croiser celui de George Duroy. « Eh bien, se dit-elle toujours in petto, je crois que je viens de trouver le sujet de mon prochain récit . »

F.V.

Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards .Par ce beau soir d’été ,il se sentait bien, le fait d’avoir osé quitter sa « cambrousse » le rassurait car il allait enfin oser vivre ses rêves ,loin de ses parents défaitistes ,culpabilisateurs ,il travaillerait dans une échoppe à proposer ses modèles aux grands couturiers, …,il… il…

« Lucien ?,mais ,c’est pas possible ,que fais-tu ici? »

Il se retourne ,il voit Edouard ,celui qui l’a fait condamner à sa place ,celui qui a ruiné ses parents ,celui qui lui a pris son amour de jeunesse…Cloué sur place .Pourtant ,il comprend d’emblée qu’il doit l’affronter sur place ,car là va se jouer un grand pan de son avenir…

écrit en janvier 2025: jeu 3 élément déclencheur 2

Jeu 3 élément déclencheur

Voici trois incipits (premières phrases) de romans célèbres

« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. » (Zola Germinal)

« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. » (Pêcheur d’Islande, Loti)

.

Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du

restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa

taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard

rapide et circulaire, un de ces regards . (Bel Ami, Maupassant)

A vous de trouver l’élément déclencheur d’une suite éventuelle pour un roman de votre invention.

(il peut déstabiliser le personnage ou la situation initiale en créant une incertitude, en en mettant à mal son assurance, en réveillant une crainte, une peur, en mettant en évidence une contradiction, en mettant un bâton dans les rouages, en détournant du but initial…)

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« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. » (Pêcheur d’Islande, Loti)

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« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer »

Le vacarme de la tempête au dehors rendait difficile toute conversation suivie. Soudain on entendit des coups violents à la porte d’entrée, on alla ouvrir , une rafale de vent balaya la pièce, on referma prestement et le nouvel arrivant fut assailli de questions : on le pressa de dire quel bon vent l’amenait .Il s’exécuta mais le vacarme des éléments déchaînés couvrait sa voix.

-Qu’est-ce qui dit ? Demandèrent les carrures terribles avec leur voix de stentors.

-Que la petite Annie, la fille du patron, vient d’être reçue au capes de lettres mais elle a pas trop le moral parce que du coup elle a le sentiment de trahir sa race répondit quelqu’un .

– Ah, bon ! Repartit une des carrures et pour la météo il a pas des infos ?

F.V.

« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer ». Pêcheur d’Islande – Loti

La nuit s’annonçait longue, pleine d’alcool et de possibles bagarres. Soudain, la porte s’entrouvrit et une silhouette apparut : un petit garçon, tout blond, tout frêle qui appela « Papa » d’une voix hésitante. Le brouhaha s’estompa légèrement. Cela suffit pour qu’une des silhouettes massives se retourne, s’écarte du bar, et s’approche de l’enfant. Celui-ci murmura quelques mots et le matelot s’accroupit maladroitement, répondit, se releva en titubant un peu. Il hésita, tourna sa casquette sur sa tête, se frotta le menton. Il vida son verre, jeta quelques pièces sur le bar, prit la menotte dans sa grosse patte et tous deux quittèrent les lieux sans un regard en arrière. Les quatre autres les suivirent des yeux et tout reprit comme avant.

D.DOU

Ils étaient 5 aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. Nous étions vendredi, c’était la paye de la semaine où une partie était destinée à la boisson pour aider à passer une partie de la nuit entre copains avant de se séparer et rentrer chez soiu.5 c’est bien pour une partie de cartes. L’un d’entre eux déroule le tapis de jeu sur la table poisseuse tandis qu’un autre se saisit du jeu de cartes et commence à les mélanger. La distribution faite, la partie s’engage en alternant carte à jouer et coup à boire. Au fur et à mesure que la soirée s’allonge les cartes se mélangent, les verres s’entrechoquent après chaque partie. 2heures du matin, les visages sont fatigués par la semaine et la boisson. Les caractères se libèrent, quand soudain l’un d’entre eux plus virulent se lève de sa chaise, furieux, renverse la table accusant un autre de tricher . Depuis le début, il n’a pas gagné une seule partie alors que celui d’en face a une chance insolente. Les coups pleuvent, les verres et les bouteilles en déversant tout le contenant jonchent le sol, les noms d’oiseaux fusent à tel point que le tenancier sort son nerf de bœuf pour calmer l’assemblée et leur demande de quitter les lieux immédiatement.

Toujours cette même scène qui se répète tous les vendredis.

H.L.

 » Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer » (Pêcheur d’Islande, Loti)

Soudain, ils sursautèrent lorsque la porte du logis s’ouvrit avec fracas laissant entrer un homme trempé jusqu’aux os et de toute évidence paniqué. Il demanda à boire et annonça sans préambule que c’était la fin du monde. Que voulait-il dire ? Les cinq amis se regardèrent stupéfaits mais déjà l’inquiétude les gagnait. Que faire ? Attendre que cela passe ou décamper au plus loin de cet endroit maudit ?

B.D.

 Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. » Ils n’osaient pas aborder le sujet qui , ils en étaient certains ,allait sceller la fin de leur amitié .Comment avertir la pauvre Jeanne du décès de son mari? Lequel d’entre eux avait failli dans la sécurité du bateau ? La pêche était -elle devenue plus importante que le sauvetage d’un des leurs? Oui ,il fallait se décider ,aller voir cette jeune veuve ,l’avertir en douceur ,ne pas trop mentir…ne pas dire que l’un était plus responsable qu’un autre …Il allait falloir s’occuper des enfants ,il fallait, il fallait… »Faites ce que vous voulez ,dit l’un ,je me casse ,s’il n’avait pas voulu le gros poisson pour lui tout seul ,il serait encore en vie… »

B.H.

Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. Ils profitaient de ces quelques heures de repos avant de reprendre la mer lorsque soudain, un bruit assourdissant les prit par surprise et une secousse terrible les projeta contre le mur qui s’écroula sur leurs corps affaissés.

Au bout d’un temps qui lui sembla interminable, plongé dans le noir et dans un silence lourd, Henry, le capitaine du bateau remua un bras puis l’autre, sa tête était lourde, sa jambe droite douloureuse. Il essaya de se lever et n’y parvint pas. Il cria à l’aide, appela ses compagnons mais seul le silence lui répondit. Quelques minutes plus tard il crut entendre au loin les sirènes des secours qui se rapprochaient, des personnes pénétrer dans la salle, demander s’il y avaient des blessés puis il n’entendit plus rien. Son esprit s’était envolé vers quelques contrées lointaines.

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Ecrit en janvier 25: jeu 3 élément déclencheur 1

élément déclencheur

Voici trois incipits (premières phrases) de romans célèbres

« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. » (Zola Germinal)

« Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer. » (Pêcheur d’Islande, Loti)

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Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du

restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa

taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard

rapide et circulaire, un de ces regards . (Bel Ami, Maupassant)

A vous de trouver l’élément déclencheur d’une suite éventuelle pour un roman de votre invention.

(il peut déstabiliser le personnage ou la situation initiale en créant une incertitude, en en mettant à mal son assurance, en réveillant une crainte, une peur, en mettant en évidence une contradiction, en mettant un bâton dans les rouages, en détournant du but initial…)

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« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. » (Zola Germinal)

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Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles , d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre , un homme suivait seul , la grande route de Marchiennes à Montsou , dix kilomètres de pavé coupant tout droit à travers les champs de betteraves .

Il marchait à tâtons , posant ses pieds sur le sol irrégulier et un peu glissant , attentif à ne pas tomber . Sans repère , il se décalait souvent et parfois ses pieds frôlaient l’herbe du fossé.

Alors, il rectifiait sa trajectoire et se replaçait sur ces petits dos d’âne , légèrement bombés et brillants et il continuait son chemin . A l’occasion d’une de ces embardées , ses pieds butèrent sur un objet flasque . Il s’arrêta, le palpa et le souleva .Il claqua une allumette et découvrit une sacoche . Il l’ouvrit ,y plongea la main …des liasses de billets frétillèrent au bout de ses doigts .

H.T.

« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. » Il marchait lentement ,posant chaque pied avec prudence, essayant d’éviter les mottes ,les trous, les branches  cassées ,les ombres menaçantes quand tout à coup ,sur sa gauche ,il entrevit un léger mouvement ,si faible que c’était peut-être un produit de son imagination mais ce bruissement s’accompagna d’une sorte de vagissement ,il se dit :un oiseau , un animal? ou bien …en s’approchant il vit ,dans un panier à peine recouvert d’une légère couverture ,des petits bras qui s’agitaient ,et en levant la couverture ,des yeux étincelants et apeurés!

« Me voilà bien, heureusement que j’approche du village ,mais où le déposer sans que la police découvre ma fuite? »

B.H.

« Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. »

Soudain l’attention d’Etienne Lantier( car c’est le nom qu’on a décidé de lui attribuer) son attention donc fut attirée par un ronronnement qui ne pouvait être autre chose que celui d’un moteur de voiture au loin. Bientôt deux phares trouèrent la nuit et une automobile arriva à sa hauteur et s’arrêta. Tournant la tête, Etienne découvrit celle de la conductrice sous la lueur du plafonnier : c’était une femme entre deux âges au visage fatigué marqué par les premiers stigmates de la vieillesse il remarqua les cheveux ternes et mal tenus des yeux bleus veinés de rouge.

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Ecrit en janvier 2025: jeu 2 poème à rimes imposées

Jeu 2

Poème à rimes imposées
Il faut les reprendre dans l’ordre dans deux strophes:

sentiers, menue, pieds, nue

rien, l’âme, bohémien, femme

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Un petit tabouret trônait au milieu du sentier

Trainaient sur son assise des coccinelles menues

Dans une flaque limpide baignaient ses pieds

Quatre ils étaient légèrement courbés et nus.

Que faisait-il donc là ? Apparemment rien

Quelqu’un l’avait abandonné , sans état d’ âme

Qui pourrait l’adopter ? Un clown , un bohémien

Ou une nymphe au corps gracieux de femme .

H.T

Elle se balade sur les sentiers

Légère, aérienne, toute menue

Ayant comme des ailes à la place des pieds

Semblable à un ange, entièrement nue.

Elle se balade l’air de rien

Distraite, le vague à l’âme

Se dirigeant vers le hasard, l’esprit bohémien

Confiante et sereine, magnifique femme.

L.D

Elle courait par les sentiers,

De sa silhouette menue,

Elle sautait sur ses deux pieds,

Légère et à demi-nue.

Ne se souvenant de rien,

ni de ses bleus à l’âme

ni du gentil bohémien

qui la voulait pour femme.

B.D.

Elle allait par les Sentiers,

Si fragile, si Menue,

Bêtes et gens à ses Pieds,

Comme surgissant de la Nue.

Elle ne possédait Rien,

Le tourment lui ravageait L’âme,

Elle errait tel un Bohémien,

A la recherche de sa femme.

D.Dou

Le chien aboie dans le sentier

Où la souris toute menue

Semble avoir froid aux pieds

Car la campagne est nue.

Il ne ressemble à rien

Pourtant sa belle âme

Avec ses chants de bohémien

Ne parlent que de la femme.

H.L.

Elle marche solitaire en pleurs sur les sentiers

qui serpentent à fleur de coteau si menue

dans sa jolie robe bleue qui cache ses pieds.

Elle se souvient de ces nuits de vérité nue.

Depuis qu’elle a compris, elle n’a plus peur de rien.

Elle pense à son cher enfant et à l’âme

qui monte haut dans le ciel et le bohémien

perce son lourd secret assis près de sa femme.

D.L

Elle ne voulait pas prendre les sentiers,

Ne pas écorcher ce joli corps si menu,

Bientôt se devinait le village à ses pieds,

Tant pis si elle s’y hasardait presque nue

De son histoire elle ne savait rien,

Tout juste pourrait-elle sauver son âme,

Aucun cadeau n’est fait à un bohémien,

D’autant plus s’il se révèle femme

B.H.

ans crainte des fourrés, j’ai quitté les sentiers,

L’araignée me caresse de sa patte menue

Dans les lacis de branches où j’entrave mes pieds,

Où les lianes et les ronces lacèrent ma peau nue.

Cependant, je jubile et je n’ai peur de rien.

Cette course effrénée m’offre la paix de l’âme.

Je n’ai plus de pays, tout comme un Bohémien.

Fière et libre, je me cogne à ma vie de femme.

D.Dor

Fuyant l’ennui des randonnées aux sentiers

Trop bien balisés dépourvus d’herbe menue

Arthur marchait ses souliers blessés aux pieds

Il va sous les cieux de braise tête nue.

Dans l’aube d’été et au front des palais, rien

Ne bougeait.Ô la féérie du soir dans l’âme !

Il dormait dans la Grande Ourse comme un bohémien

Rêvant d’amours splendides avec une femme !

F.V.

poème original

Sensation – Arthur Rimbaud

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.

Ecrit en décembre 2024 , jeu 3 des objets pour une histoire 6

-en séance on fait une liste de cinq « objets » à ramener de vacances .

On plie les listes et l’une d’elles est tirée par chacun.

– On raconte le voyage et les circonstances qui nous ont fait ramener ces objets.

Voici la liste qui a été faite en séance. Pour ceux et celles qui n’y étaient pas et qui veulent jouer, tirez au sort une des listes pour faire le jeu.

1 Un caillou, une spécialité culinaire,une photo, un souvenir de rencontre, des ampoules aux pieds.

2 Un calendrier, une carte postale, un presse-purée, un stylo quatre couleurs, un vase.

3 du sable, des coquillages, une carte postale, une spécialité culinaire, un vêtement.

4 des moules, un coup de soleil, des kilos, des photos, du bronzage.

5 Un coquillage, du bois flotté, un t-shirt, un bijou, une paire de tongs.

6 Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.

7 Une amie, un souvenir, des odeurs, des spécialités, de la correspondance.

8 Un livre, une carte postale, du sable, des gâteaux, un torchon.

Liste 6 Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.

Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.

C’est bien ma veine !

Depuis le temps que je voulais voir le Mont St Michel, il a fallu que ce jour là il neige !

Moi qui rêvais de me faufiler dans les rues étroites à l’abri des remparts, j’ai été gâtée,

Ballottée par le vent glacial j’avais d’incessants vertiges qui me donnaient l’impression constante d’être devant la tour de Pise là où j’avais ressenti pour la première fois ce genre de phénomène.

De surcroît j’avais du mal à réprimer le mouvement de castagnettes des dents tant le froid m’enveloppait.

Moi qui rêvais de me plonger dans un monde médiéval plein de mystères et secrets bien gardés,

Ce fut un cauchemar.

Enfin rentrée à l’hôtel, j’ai pu me réchauffer autour d’un repas frugal mais consistant suivi d’une liqueur de betterave et j’avoue que cela m’a fait du bien. Je ne ressentais plus mes vertiges. J’avais entendu parler de la fameuse omelette de la mère Poulard mais je ne connaissais pas cette spécialité liquoreuse.

Rassasiée, réchauffée, j’étais ravie de pouvoir enfin passer une bonne nuit dans un lit avec cette odeur unique de draps tout propres et bien repassés. J’en frissonnais de bonheur mais c’est un tout autre frisson que je connus cette nuit là car pour couronner le tout, j’ai passé des heures entières à me gratter ! Ce fut une horreur !

Pour apprendre le lendemain matin qu’il était possible qu’il y ait eu des punaises de lit en cette période humide….merci pour l’information

Bref, ce fut une triste expérience, voire même, unique ! Néanmoins, comme le veut la tradition, je devais tout de même rapporter quelques souvenirs marquants de mon séjour:

Je ne trouvais ni punaises de lit ni castagnettes mais j’emportais en souvenir les démangeaisons et rougeurs sur mon corps des premières et le bruit inoubliable sur mes dents des dernières.

Je ramenais cependant une boule de neige avec le Mont St Michel et une bouteille de liqueur de betteraves mais alors, le plus extraordinaire de mes objets de vacances fut le T-shirt de la Tour de Pise que je découvris dans une vieille échoppe qui recensait les plus jolies tours du monde mais avec toutefois une abondance de T-shirt de la Tour Gabriel que les touristes s’arrachaient..

Beaucoup de personnes s’interrogeront vraisemblablement sur le fait inouï de ramener une Tour de Pise et non une Tour Gabriel de ses vacances en Normandie mais moi je n’oublierais jamais le pourquoi.

S.M.

Par radinerie ou nostalgie du temps de sa jeunesse de routard infatigable, Olivier alla se loger à la pire auberge de jeunesse d’Atacama ; promiscuité, matelas suspects, huit lits superposés dans la chambrée, punaises de lits assurées. Durant la journée, Olivier visitait les alentours. Beaucoup d’autochtones s’étaient reconvertis dans le tourisme et servaient de guide au volant de leur 4×4 équipés pour le désert . Celui qu’Olivier avait choisi était haut en couleurs : arrivé en retard au rendez vous fixé le matin, il était très excité et manifestement ivre. Il avait dû taper abondamment dans la bouteille de liqueur de betteraves ( cadeau minable laissé par un touriste teuton),. Dès le départ, après quelques embardées, olivier se sentit un peu inquiet, malgré, posée sous le pare-brise, la boule du Mont Saint-Michel sous la neige, protecteur lointain, (encore un cadeau minable laissé par un touriste breton ou normand). Le sommet du kitch fut atteint quand le guide, une fois son blouson oté découvrit un horrible tee-shirt de la tour de Pise (cadeau minable d’un touriste italien, ils pullulent à Atacama). Olivier pensa, souriant en lui-même, qu’il ne manquait plus que des castagnettes pour achever la kitchitude. Olivier n’était pas, bien sûr un touriste espagnol. Dieu merci !

S.R.

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écrit en décembre 2024 Jeu 3 Des objets pour une histoire 2 – 4- 5- 8

Décembre Jeu 3 objets pour une histoire

-en séance on fait une liste de cinq « objets » à ramener de vacances .

On plie les listes et l’une d’elles est tirée par chacun.

– On raconte le voyage et les circonstances qui nous ont fait ramener ces objets.

Voici la liste qui a été faite en séance. Pour ceux et celles qui n’y étaient pas et qui veulent jouer, tirez au sort une des listes pour faire le jeu.

1 Un caillou, une spécialité culinaire,une photo, un souvenir de rencontre, des ampoules aux pieds.

2 Un calendrier, une carte postale, un presse-purée, un stylo quatre couleurs, un vase.

3 du sable, des coquillages, une carte postale, une spécialité culinaire, un vêtement.

4 des moules, un coup de soleil, des kilos, des photos, du bronzage.

5 Un coquillage, du bois flotté, un t-shirt, un bijou, une paire de tongs.

6 Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.

7 Une amie, un souvenir, des odeurs, des spécialités, de la correspondance.

8 Un livre, une carte postale, du sable, des gâteaux, un torchon.

2 Un calendrier, une carte postale, un presse-purée, un stylo quatre couleurs, un vase.

Quelle surprise ! une carte postale dans ma boîte aux lettres. Je lâche mon presse –purée, mes légumes attendront et m’empresse de lire le message écrit avec un stylo 4 couleurs . C’est Lilas qui m’indique avoir fait la découverte d’un vase magnifique pour compléter sa collection. Mais où est-elle partie sa carte n’indiquant pas spécialement le lieu ; Je regarde mon calendrier pour ma rappeler que nous sommes au mois de juin et qu’à cette date elle passe ses journées à CHYPRE .

H.L.

4 : des moules, un coup de soleil, des kilos, des photos, du bronzage.

Lorsque j’avais 6 ans, j’ai appris à nager en Bretagne, à Dinard, dans une piscine bétonnée sur la plage qui se remplit ou dont l’eau se renouvelle quand la mer monte. Elle reste pleine lorsque la mer se retire.

Je faisais aussi de l’escalade sur les rochers avec mon père, ramassais des bigorneaux pour le repas, faisais des châteaux de sable avec ma sœur.

Des souvenirs comme des madeleines de Proust.

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Ecrit en décembre 2024 -3- Des objets à ramener de vacances 1

Décembre Jeu 3 objets pour une histoire

-en séance on fait une liste de cinq « objets » à ramener de vacances .

On plie les listes et l’une d’elles est tirée par chacun.

– On raconte le voyage et les circonstances qui nous ont fait ramener ces objets.

Voici la liste qui a été faite en séance. Pour ceux et celles qui n’y étaient pas et qui veulent jouer, tirez au sort une des listes pour faire le jeu.

1 Un caillou, une spécialité culinaire,une photo, un souvenir de rencontre, des ampoules aux pieds.

2 Un calendrier, une carte postale, un presse-purée, un stylo quatre couleurs, un vase.

3 du sable, des coquillages, une carte postale, une spécialité culinaire, un vêtement.

4 des moules, un coup de soleil, des kilos, des photos, du bronzage.

5 Un coquillage, du bois flotté, un t-shirt, un bijou, une paire de tongs.

6 Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.

7 Une amie, un souvenir, des odeurs, des spécialités, de la correspondance.

8 Un livre, une carte postale, du sable, des gâteaux, un torchon.

liste 1Un caillou, une spécialité culinaire,une photo, un souvenir de rencontre, des ampoules aux pieds.

De retour de mon séjour sur les bords de l’atlantique, je me souviens de ma rencontre avec un pêcheur à pied qui m’avait invité à le suivre sur l’estran à la recherche de quelques crustacés. Il avait enfilé ses cuissardes et je n’avais que mes espadrilles, résultat : j’ai récolté plus d’ampoules aux pieds que de bigorneaux !

Au retour, ce pêcheur sympathique et fin gourmet m’a montré comment faire une éclade, cette spécialité charentaise très prisée des touristes. Après avoir disposé de façon ingénieuse et même artistique, des moules sur un lit d’aiguilles de pin, il a allumé le feu aux aiguilles et laisser les moules s’ouvrir à la chaleur. J’en ai profité pour faire une belle photo.

Avant de repartir, je suis allée faire un petit tour sur la plage pour fouiller le laisse de mer où j’ai eu le bonheur de dénicher quelques jolis coquillages, du bois flotté et un petit caillou percé poli par la mer.

Mais il est temps de rentrer : la mer monte !

B.D

Il était mon père mais il était surtout géologue. Alors, lorsqu’il m’avait proposé de l’accompagner dans les Hautes Alpes où il se rendait pour affaires et d’y rester tout le week-end pour faire de la randonnée je m’étais méfié.

A juste titre…Il comptait passer une journée à retrouver un « caillou », comme il disait, qui aurait bien orné sa collection. Au cours d’une randonnée de l’été il n’avait pas eu suffisamment de place dans son sac pour le prendre et l’avait mis de côté ; comprenez que la bête devait être assez lourde pour qu’il préférât la mettre dans mon sac à dos. Toujours est-il que j’acceptai le marché sachant que, vu où il voulait aller, je pourrais de mon côté faire un tour au col de la Noire, dont j’aimais l’ambiance haute montagne à plus de trois mille mètres d’altitude.

Ce jour-là je le laissai partir à la recherche de ses ophiolites ou serpentines, je ne sais plus, des roches vertes en tout cas, et en deux heures de marche j’atteignis le col. C’était une journée froide et belle d’automne, ciel bleu sans nuage, vue jusqu’aux Alpes du Nord avec au fond la calotte glaciaire du versant sud-est du Mont-Blanc.

Je savais que mon père allait consacrer beaucoup de temps à effectuer des relevés géologiques pour actualiser la carte qu’il établissait avec l’association Haut Alpine de géologie. Aussi j’avais le temps.

Pendant que je rêvais un peu j’entendis un roulement de pierres sur le chemin juste en dessous du col. Arriva une jeune fille qui, comme moi, profitait de la belle fin de saison pour visiter ce coin des Hautes Alpes. Nous fîmes connaissance et comme c’était l’heure de manger chacun sortit son pique-nique. J’avais du pain, la traditionnelle boîte de sardines et un fruit.

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Ecrit en décembre 2024: jeu 2 – l’habit fait le moine ou la nonne

Décembre, Jeu 2 L’habit fait le moine ou la nonne

Voici plusieurs tableaux. Vous observerez les costumes et en choisirez un pour un personnage (vous ou quelqu’un d’autre) dont vous nous conterez l’histoire.

Van Dyck Anton (1599-1641). Paris, musée du Louvre. RF1949-36.

La jupe rouge, c’est Mercedes ma sœur aînée qui l’a cousue l’hiver dernier ; comme j’ai pas mal minci depuis le printemps -régime, régime, m’avait ordonné mon fiancé, Mercedes m’a trop resserré la jupe, je peux à peine respirer, oui , j’ai le ventre plat mais des papillons dans les yeux. Le boléro brodé, ne parlons pas de cette horreur vieillotte et ringarde au possible, mais comment refuser le cadeau de Tia Eleonora… Heureusement il me reste le tambourin et les castagnettes rouges sur les oreilles. Je vais peut-être m’en tirer ce soir au spectacle sans tomber dans les pommes. Ouf !

S.R.

La diva se repose dans sa loge. Dans une heure, l’opéra ouvrira ses portes et dans deux heures , Estelle fera son entrée en scène.Le calme et l’isolement lui sont nécessaires avant de jouer .Pour son rôle dans « l’enlèvement au sérail », elle portera un magnifique costume qui , pour l’instant , l’attend , délicatement posé sur le sofa .Entre 2 vocalises ,elle l’admire et se retient de ne pas l’enfiler de suite car assurément , cette fois ,pas de carcan ! Elle sera à l’aise dans ce pantalon bouffant , dans ces manches longues et évasées, dans ce corsage ajusté parsemé de motifs floraux lumineux .Un foulard vaporeux sera lâchement noué autour de son cou et tombera élégamment en cascade .Un bracelet de perles enserrera sa cheville . Un trait d’eye-liner appuyé soulignera son regard et la sublime Estelle incarnera « Constance », la belle captive .

H.G.T.

Mais qu’est-ce que je suis venue faire dans cette galère ? Cela fait des plombes que je me tiens raide comme une saillie devant cette fenêtre glaciale qui laisse passer tous les courants d’air de la terre !

Mon Royal père voulait un portrait de chacune de ses dernières filles et me voici, moi, Louise de France, dite Madame dernière, parce que je suis la huitième et dernière née, qui trépigne d’impatience de rentrer au Carmel et dont je n’ai pas eu encore l’autorisation.

Je ronge mon frein, là, debout, appuyée à cette fichue chaise sur laquelle de rêve de m’asseoir. J’ai mal aux pieds, cette collerette de malheur me grattouille le gosier et je ne dois pas bouger une oreille. De plus, j’ai envie de faire pipi. Ah, il va être réussi ce portrait avec tous ces désagréments qui me crispent. Mes zygomatiques ont des crampes et mon sourire du début de la pose se désagrège lamentablement.

Mama mia ! Ce n’est pas aujourd’hui que je rivaliserai avec Mona Lisa !

B.D.

Je suis la duchesse Nicole de la Pompabière.

J’ai 35 ans et suis mariée à un homme rustre et infidèle, mais fort heureusement, souvent absent.

J’ai 2 charmants garçons qui, par la grâce de Dieu, ne ressemblent en rien à leur père.

Comme je m’ennuyais ferme dans ma demeure austère, lassée par les constantes nobles réjouissances, les simagrées des comtesses et marquises fardées toutes plus pestes les unes que les autres, je me suis lancée avec mes fils dans la culture du houblon, la fabrication de la bière et sa commercialisation.

Bien sûr, je ne vais pas dans les champs , c’est le travail de nos paysans, ni dans les halles ou les marchés, c’est le travail de nos commerçants.

Moi je vante ma bière auprès des nobles et riches hommes qui s’en délectent et y laissent leur bourse pour remplir la mienne !

C.F.

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Ecrit en Novembre 2024 jeu 2: Détourner d’une quatrième de couverture

détourner une quatrième de couverture

Vous choisissez la quatrième de couverture d’un livre. Vous conservez l’argument mais le déplacez dans le temps, dans un autre lieu, dans un autre milieu social .

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d’après DIEU ET NOUS SEULS POUVONS de Michel Folco

A coup sûr le premier des Pibrac n’avait pas la vocation. Si le seigneur de Bellerocaille, dans l’Aveyron, n’avait eu prestement besoin d’un exécuteur. Si Pibrac n’avait eu à choisir entre cet état et les galères, nul doute que lui-même et sa descendance n’eussent point arboré la devise de ceux qu’on nomme familièrement les « bourreaux » : Dieu et nous seuls pouvons.

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Le premier des Piedalu, un jeune homme tout juste sorti de l’école, n’avait absolument pas prévu de devenir trucideur de volailles. Dans cette petite ville de Dordogne, où l’odeur du fumier et le chant des coqs dominent le quotidien, Piedalu se voit forcé de faire un choix cruel : travailler à l’abattoir de volailles ou tenter sa chance dans les galères modernes à savoir, les stages non rémunérés dans une startup locale. Si le propriétaire de l’élevage, Monsieur G., n’avait pas eu un besoin urgent d’un « exécuteur », nul doute que Piedalu et ses descendants n’auraient pas pris le rôle ingrat des « bourreaux de poules ». Leur devise : « Dieu et nous seuls pouvons… trancher le sort de ces poulets. »

B.D.0


A partir « D’or et de jungle » de Jean-Christophe Rufin

en 2050 aux Etats Unis d’Amérique où a eu lieu la captation numérique de tous les états

Nous sommes en 2050. Depuis 25 ans les Etats Unis sont sous le joug de Trump et Elon Musk. Ce dernier qui avait racheté Twitter et l’avait transformé en X, a mis sous sa domination, depuis qu’il est au pouvoir, toutes les puissances numériques et elles doivent lui obéir. Il tient sous son pouvoir toutes les archives numériques et peut faire chanter tous les grands de ce monde. Il veut lui-même devenir le maître du monde et envoyer sur Mars tous ceux qui le gênent. Il a pris la direction de tous les pays grâce à ses réseaux sociaux qui se so0000000nt transformés en une toile d’araignée géante et il dévore régulièrement un état par an.

Il nous manque un spider-man numérique qui soit capable de déjouer tous les tours pendables d’Elon Musk qu’on voit partout et tout le temps.

Il faudrait un grain de sable, mais lequel ? Comment empoisonner le réseau numérique, comment bloquer le monde entier en même temps et retrouver une ré-humanisation de la terre comme au temps du Covid ? Une épidémie numérique ? Un virus jamais trouvé jusque là ?

N.C.

Tiré du polar Charlotte chérie :

-résumé : une jeune femme disparaît sans laisser de trace et l’enquête se lance sur un groupe masculiniste (les Incels)

Marcel en a marre des déceptions amoureuses ; Il n’a que des échecs autant sur internet que sur le lieu de son travail. Toutes ces « bonnes femmes » féministes qui ont tous les droits lui font penser qu’il pourrait être kidnappé car trop mâle dans ses approches ou dans ses réflexions. Il doit rester sur ses gardes et éviter de faire un compliment qui serait mal interprété. Alors plutôt que de vivre ainsi sa première action sera de chercher un boulot dans un monde d’hommes avec une virilité de bon sens. S’il arrive à ses fins il pourra trouver un quartier et des sorties correspondant à son univers.

H.L.

A partir de « l’Arabe du futur » de Riad Satouf

Le Viking du futur de Gunnar Larsen

Au cœur du Moyen Age norvégien, voilà une dramatique affaire familiale, celle d’un enfant déchiré entre sa mère Gertrude, fille du roi d’Angleterre (Kund le Grand) et son père Harald1er (dit Harald à la belle chevelure) et dévasté par la perte de son jeune frère enlevé par les sbires de Harald 1er.

Gunnar Larsen confirme dans ce dernier roman, s’il en était encore besoin, son immense talent au style épuré et incisif qui scalpes les noirceurs de l’âme humaine.

A lire absolument au creux de l’hiver.

S.R.

A partir de « Robinson Crusoé » de Daniel Defoe

Vie et aventures étranges et surprenantes de Robin Soncrosué , technico-commercial en informatique. Par Daniel Defaux.

Après quelques voyages en mode routard, Robin jeune informaticien prometteur, s’envole le premier septembre 2069 pour les îles Relampagos au milieu du Pacifique. Mais l’aéronef prise dans une terrible tempête s’écrase en mer. Seul survivant, Robin réussit à gagner une île de l’archipel des Relampagos. Il découvre que tous les habitants sont décédés d’une énième épidémie de Covid. IL récupère et reconditionne une série d’appareils qui lui permettent de se géolocaliser et ainsi de passer commande sur Amazon de sa pizza quotidienne livrée par drone spécial.Un jour des islamocyberterroristes débarquent sur la plage en vue de faire des vidéos d’égorgement d’un mécréant qu’ils ont surpris à écouter de la musique impie. Grâce à un drone militarisé qu’il a bricolé pendant ses heures de loisirs Robin neutralise les terroristes et délivre le jeune mécréant qui d’origine batave répond au nom de Van Dredye. Eperdu de reconnaissance celui-ci se met au service de Robin.

Inspiré d’une histoire vraie, ce roman a connu un succès foudroyant qui ne s’est pas démenti depuis sa publication. Houellebecq depuis l’EHPAD où il résidait alors déclara : «  C’est le roman que j’aurais voulu faire quand j’ai écrit La Possibilité d’une île … zut alors. »De son côté, Annie Ernaux tout en reconnaissant le génie de l’auteur ne put s’empêcher de dénoncer la prégnance des rapports de domination de type colonial jamais remis en question dans un récit trop fortement inspiré par la pensée antiwoke selon elle.

F.V.

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Ecrit en Octobre 2024 jeu 3: enquête

Jeu 3 A vous l’enquête

Voici l’affaire telle qu’elle est écrite par Félix Fénéon (nouvelles en trois lignes)

« Le médecin chargé d’autopsier Melle Cuzin, de Marseille, morte mystérieusement a conclu : suicide par strangulation »

Vous reprenez l’affaire interrogez un voisin pour en savoir plus sur cette mort mystérieuse ou sur le médecin… Rapportez le dialogue

• Bonjour Monsieur. Je suis l’inspecteur Trucmuche et j’ai qqs questions à vous poser à propos du décès de Mlle Cuzin.

Connaissiez vous bien la victime ?

• Oui, et on ne s’entendait pas très bien.

• C’est à dire ?

• C’était une pochtronne.

• Monsieur, je ne vous permets pas d’insulter la victime.

• Je suis désolé Monsieur l’inspecteur, mais elle était tout le temps bourrée.

Quand elle sortait du bar, qui se trouve à 50 mètres, elle titubait, elle hurlait dans la rue et elle vomissait sur le pas de ma porte !

Je vais enfin gagner en tranquillité !

• Elle était dépressive ?

• Ca , je ne sais pas, mais en tout cas, elle n’avait pas l’air heureux.

Les rares moments où elle était à peu près bien, c’est quand je la voyais dans le jardin s’exercer avec son espèce de ruban : elle faisait de la gymnastique rythmique.

Parfois, elle s’emmêlait les crayons et se retrouvait emberlificotée dans son machin. Ca, ça m’amusait !!

• Pensez vous qu’elle ait pu s’étrangler avec accidentellement ?

• Possible si elle l’a pris en étant saoule !

• Bien, merci Monsieur. Je reviendrai sans doute vous voir.

CF

Quartier nord de Marseille le 10 octobre2024.

-Driiing! Driiiing ! Toc!Toc ! Y a quelqu’un ?

-Oh bonne Mère ! Qu’est-ce que c’est que tout ce raffut?Oui, j’arrive, j’arrive !

La porte s’ouvre.

-Bonjour M.Escartebigre, je me présente : Pascal Prout de C’est Nouveau’s, la chaîne d’information en continu la plus regardée en France. Nous pratiquons aussi le journalisme d’investigaton car nous avons le souci de la vérité pour les Français qui nous écoutent. Car vous le savez on ne nous dit pas tout on nous cache bien desz chosesz. Nos téléspectateurs ont droit à la vérité c’est pourquoi je viens sonner à votre porteM. Escartebigre. Vous connaissez sûrement la pauvre Mlle Cuzin puisqu’elle habitait dans le même immeuble que vous. Or le rapport d’autopsie sur les causes de sa mort nous semble hautement suspect : pensez-vous que Mlle Cuzin ait pu se suicider par strangulation ?

-Ah, peuchère la pauvre c’est une grande perte , j’ai bien pleuré, té, à ses obsèques. Mlle Cuzin, je la connaissais bien , elle passait souvent ses soirées au bar de la Marine et elle ne se faisait pas prier pour remettre sa tournée de pastis vaï ! Et parfois quand il manquait quelqu’un elle jouait à la manille avec nous.Alors oui on la regrette bien !

-Oui M. Escartebigre, mais à C’est Nouveau’s, notre attention a été attirée par le fait que le quartier est majoritairement peuplé de bougn…heu, de gens issus de l’immigration maghrébine ou subsaharienne et on sait que chez ces gens-là M.Escartebigre, l’islamisme, le terrorisme islamiste trouve un terrain favorable. Il y a selon nous tout lieu de penser que cette mort suspecte à un lien avec cette dangereuse promiscuité.D’ailleurs ce rapport d’autopsie plus que fantaisiste est signé d’un certain Dr Mohamed ben Panisse, vous ne trouvez pas cela étrange ?

-Ah, ça vous avez un peu raison M.Prout, on dirait que vous le connaissez le docteur, on peut pas lui faire confiance en effet au docteur, il faut le surveiller comme la bouillabaisse sur le feu à la manille, il triche comme il respire !

-Ah, M.Escartebigre, vous pensez donc comme la rédaction de C’est Nouveau’s que Melle Cuzin institutrice de son état, a été victime d’un ignoble assassinat sûrement de la part d’un de ses élèves fiché S, radicalisé et sous OQTF qui n’avait pas supporté que Melle Cuzin défendît et enseignât les principes de notre République laïque et que pour ce faire elle leur montrait de temps en temps des caricatures du prophète et obligeait les jeunes fille fanatisées à ôter leur voile ? N’est-ce pas cela la vérité qu’on veut cacher aux français ? Avec une administration complice pratiquant la politique du « pas de vague » !

-Ah, M ; Prout vous allez un peu vite en besogne té ! Mlle Cuzin , elle était institutrice et une bonne institutrice hé, tout le monde l’aimait ici dans le quartier mais depuis quelque temps elle déprimait la pauvre mais c’était pas à cause des islamistes ou de la laïcité , non , c’était autre chose . Depuis des années Mlle Cuzin comme ses collègues des écoles de Marseille ils réclamaient des locaux décents pour enseigner car ils en avaient marre des salles de classe pas chauffées l’hiver, des vitres cassées et des plafonds qui s’effondrent ; mais la mairie et l’État ils faisaient rien ; alors MlleCuzin elle s’est mise à boire un peu plus de pastis que d’habitude mais ça n’arrangeait pas les choses et puis quand elle avait un peu dépassé la mesure elle se mettait à nous parler du foulard …

-Ah ! Vous voyez c’est bien de ça dont il s’agit : elle avait des élèves qui portaient le foulard islamique !

-Non M ; Prout vous n’y êtes pas du tout ; Melle Cuzin, elle avait été très choquée quand on a découvert que dans son école des élèves s’adonnaient au jeu du foulard, vous savez ce jeu dangereux parfois pratiqué dans les cours de récréation, Hé bien c’est de ça qu’elle nous parlait Mlle Cuzin … Et ça a fini de la démoraliser, un matin elle n’est pas aillée à l’école ; on l’a retrouvée étranglée dans son appartement, et M. Panisse tout tricheur qu’il soit au jeu de cartes , il s’est pas trompé : Mlle Cuzin elle s’est bien suicidée par strangulation avec son foulard. Bonne journée M. Prout je vous retiens pas plus mes collègues m’attendent pour le pastis de onze heures. Vous savez moi quand je repense à tout ça à cette pauvre Mlle Cuzin hé bé moi ça me fend le cœur ! Pas vous M. Prout ?

F.V.

Le voisin :Bonjour docteur , nous sommes  tous stupéfaits :mademoiselle Cuzin était une femme si attachante ,en parfaite santé ,et surtout nous ne lui connaissions pas d’ennemis ,qui a bien pu commettre cet acte ?

Le docteur :je ne voyais que rarement cette patiente ,comme vous l’avez si bien dit ,elle était en parfaite santé !

Le voisin :mais elle était une de vos connaissances ,vous l’avez souvent rencontrée au club de bridge de notre petite ville…

Le docteur :oh! vous savez ,je n’y allais pas souvent  ,les consultations tard dans la soirée ne me laissent guère de temps

Le voisin :mais votre dame s’y rendait de temps en temps ,il me semble l’avoir aperçue converser avec Melle Cuzin à la sortie d’une partie ,l’échange paraissait un peu houleux…

Le docteur (s’énervant) :que voulez -vous dire?

Le voisin :oh! Rien de précis ,Je dis simplement que votre dame semblait moyennement apprécier Melle Cuzin ,jeune ,belle ,avenante…et pleine d’esprit…

Le docteur (hors de lui):Allez- vous raconter partout que c’est moi qui ai étranglé cette jeune femme pour masquer une supposée liaison qui risquait d’être dévoilée?

Le voisin (très calme et quelque peu énigmatique):Ecoutez ,faîtes les suppositions que vous vous voulez elles vous appartiennent ,mais je me permets de vous rappeler :Melle Cuzin était en parfaite santé et jouissait de l’estime de tous!

B.H.

A mes enquêtes

«  le médecin chargé d’autopsier Melle Cuzin, de Marseille, morte mystérieusement, a conclu : suicide par strangulation » ???

Je reprends l’affaire de melle Cuzin de Marseille.

Très bizarre , ce résultat d’autopsie : « suicide par strangulation ». Le médecin voudrait signifier qu’elle s’est faite stranguler exprès, sur sa demande et que l’assassin lui aurait rendu service.

La question soulevée est est-ce un suicide ou un meurtre ?

La strangulation n’a rien d’un suicide ;
Il nous faut questionner les voisins, les proches. Que vont ils nous raconter ? Peuvent-ils savoir ? Qu’ont ils vu? Rien, comme d’habitude..

Et qui est ce médecin légiste ? D’où sort-il ? Il a l’air bien fantaisiste. Il faudrait peur être interroger ses confrères.
Je suis allé à la morgue pour voir comment il travaille et ce que racontent ceux qui travaillent avec lui.

Tous me disent qu’il aime bien faire des farces. J’avoue que le métier de légiste est plutôt difficile et délicat… mais faire des farces à qui ? A la police, aux assassins . Je n’y comprends rien.

Il a même tendance à être irritant. Il répond toujours à côté. Il est fuyant. A Toujours employer un mot pour un autre.

Est-ce vraiment un médecin ? Est-ce la même personne dont on parle ?

N.C.

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