Ecrit en Avril 2012, jeu 2 Homophonies approximatives

Homophonie approximative
Il s’agit , à la fin du texte que l’on invente , de remplacer une partie de la première phrase par un groupe de mots approchants par leur sonorité

exemple : la guerre des trônes….. devient « la terre des clones »

démarche conseillée : trouver d’abord l’homophonie pour pouvoir inventer le texte qui relie les deux phrases

Choisir parmi les phrases de début proposées :

– Ce que nous enseigne le vent….

– Il régnait un ciel de pervenche…

– Ainsi nous allons vers l’été…

– Les ombres qui s’étreignent…

  • Quand le bleu des pervenches d’éclaire
  • Ce que nous enseigne le vent
  • Ce que nous enseigne le vent
  • Est pur, léger et plein d’espérance.
  • De lui, nous pensons avoir tout compris ,
  • Mais au-delà de nos connaissances
  • Avons-nous vraiment tout appris !
  • Qui sont réellement ceux qui bercent nos romances
  • Ceux qui nous jettent dans les tourments de la vie.
  • Oui c’est eux sans aucun doute et c’est une évidence…
  • Ceux qui éveillent nos sens !!….

SM

  • Ce gnou enceint le van (voici ce que nous enseigne le vent) dans lequel nous avons pris place pour le safari.

Heureusement, les guides interviennent rapidement, l’animal fuit et les indigènes s’écrient : « voici ce que nous Enseigne le vent ».

Ddou

Les ombres qui s’étreignent :

Les ombres qui s’étreignent par cette nuit étoilée du 14 juillet où tout est gaîté, insouciance et danse sous les arbres de la grand -place. Au son des flonflons règne une atmosphère joyeuse puis la musique s’arrête pour laisser la place au feu d’artifice qui illumine le ciel à grands coups de fusées multicolores. Avec des Ah ! et des Oh  d’émerveillement le bouquet final explose puis le silence remplace les trombes qui s’éteignent.

H.L.

Ce que nous enseigne le vent, c’est qu’il nous guérit de toute mélancolie, il nous caresse, il nous décoiffe, il sèche nos blessures, il sèche ce qui saigne souvent.

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Ecrit en avril 2025 jeu 3 anaphores

Jeu N° 3 anaphores

Ecrire un texte dont les phrases commencent toujours par la même expression. Soit on fait une liste, soit on construit une histoire cohérente. Quelques propositions d’amorces parmi lesquelles choisir:

Je me souviens… / Que voulez vous… / j’aurais aimé… / A quatre pas d’ici…./ Jamais plus…/

Que voulez-vous… (façon Raymond Devos… qu’il me pardonne !)

Que voulez-vous, j’ai cherché la logique, mais elle avait pris un congé sans solde.

Que voulez-vous, la logique prenait des chemins de traverse… et se perdait en route.

Que voulez-vous, le temps passait à reculons, c’était sa manière d’avancer.

Que voulez-vous, j’ai cherché alors le début de la fin, mais je n’ai trouvé que le milieu.

Que voulez-vous, la réalité dépassait tellement la fiction qu’elle n’était plus crédible.

Que voulez-vous, j’ai eu enfin une illumination, mais la lumière a grillé juste après.

Que voulez-vous, j’ai voulu mettre de l’ordre dans mes pensées, mais elles faisaient la grève du rangement.

Que voulez-vous, j’ai failli comprendre quelque chose… mais j’ai préféré ne pas insister.

Que voulez-vous, le silence, c’est parfois plus éloquent que mille discours… surtout quand on n’a rien à dire!

B.D.

Anaphores.

Grâce à toi, j’ai vu le jour avec étonnement,

Grâce à toi, j’ai grandi dans la joie et l’amusement,

Grâce à toi, j’ai produit mes premiers pas de danse,

Grâce à toi, j’ai appris bienveillance, tolérance,

Grâce à toi , j’ai compris les méfaits de la violence

Grâce à toi, j’ai fait preuve de méfiance, de prudence

Grâce à toi, j’ai vécu avec humour, avec amour,

Grâce à toi, j’ai réalisé que le temps court,

Grâce à toi, j’ai compris la fin de la vie.

Grâce à toi, j’ai ressenti l’amour infini.

Grâce à toi , j’ai mesuré comme la vie est belle

Grâce à toi, j’ai compris qu’elle n’est pas éternelle.

C.F

Que voulez-vous,

Jamais plus, je ne l’aime pas, cette expression de passé, figé, cette porte fermée, cette absence de futur.

Jamais plus, j’essaie de penser qu’elle ne me concerne pas encore et de ne plus l’utiliser (pour le moment).

D.Dou

Jamais plus je ne sortirai seule le soir,

-car le danger me guette à la porte

Jamais plus le n’irai me promener sur la plage,

-le soir à la tombée de la nuit

Jamais plus je ne ressentirai cette sérénité

-en allant seule me promener

Jamais plus je ne m’adresserai à un inconnu

-même si c’est contre ma nature

Jamais plus je ne serai comme l’enfant ingénu

-qui découvre la beauté de la verdure

Jamais plus,

Jamais plus …l’innocence,

Jamais plus … l’imprudence

La peur a remplacé à jamais l’insouciance !

SM.

Que voulez- vous je ne suis pas assidue car je ne fais jamais les choses comme tout le monde. Mais que voulez- vous maintenant c’est trop tard et puis que voulez- vous ce qui est fait est fait. Que voulez- vous je ne regrette rien et puis que voulez- vous il ne sert à rien de ressasser le passé.

HL

J’aurais aimé qu’elle m’aimât mieux ma maman,

J’aurais aimé que Mimi mît ma mythique mitre(même mitée),

J’aurais aimé que Momo ne mimât pas ma mamie morte,

J’aurais aimé que le zélé zizi du zombi zézayant ne zigzaguât pas

J’aurais aimé que l’usage du subjonctif dit imparfait se maintînt dans le parler françois.

F.V.

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A écrire pour le 9 mai 2021

A TELIER D’ECRITURE ALT

vendredi 9Mai 2025

Centre Culturel Terrasson  18 Hà20H

Jeu N°1 Exercice de style
Albert comme tous les jours promène son chien Bricou par les chemins de campagne. C’est un chien fort aimable , mais qui a la manie de faire des grands trous qu’Albert est obligé de reboucher pour éviter d’être responsable d’un accident. Mais ce jour-là, Albert voit briller quelque chose au fond du trou… Il l’attrape, c’est une pièce d’or ancienne… Du coup, il creuse à son tour avec ce qui lui tombe sous la main et déterre un véritable trésor.

A vous maintenant, en choisissant un des styles proposés ci-dessous

– Racontez l’histoire en y ajoutant des digressions.

– Racontez l’histoire à la manière d’une chanson à boire.

Racontez l’histoire avec un leitmotiv (une expression, un thème qui revient sans arrêt)

– Racontez l’histoire cous forme de « Rien que tout là » : sans noms, sans verbes, sans adjectif… le reste est autorisé

ex : Oui, oui, oui.Rien qu’à toi. Nous deux, un plus un.Si jamais je me, si jamais, justement si. Près de toi, partout, toujours comme ça.

– faites le portrait du maître ou du chien à la manière d’un bel absent : en vous interdisant d’utiliser toutes les lettres de son nom, ou au contraire un beau présent, en n’utilisant que les lettres de son nom

Jeu N° 2chimère

Une chimère est dans la mythologie, un monstre qui emprunte sa forme à plusieurs animaux, comme le sphinx par exemple.

A nous d’inventer un « objet-chimère » et d’en donner le mode d’emploi.

A écrire pour Avril 2025

A

ATELIER D’ECRITURE ALT

vendredi 18 AVRIL 2025

Centre Culturel Terrasson  18 Hà20H

Jeu 1 : feuilleton :

On arrive à la fin du séjour clôturé par une grande fête. Vous écrirez pour Avril votre dernier chapitre si vous le souhaitez… Voici le stade où on en est :

Parmi les « familles » présentes au début du séjour, deux ont abandonné le partie : Antoine Coustou (dont la présence avait levé des secrets enfouis), qui préfère s’installer dans une ville voisine, Eléonore et Léontine (Léontine n’a pas trouvé sa place dans ce village et son coupla a subi une forte crise).

La disparition de Julia , l’adolescente fille de l’hôte des Martyr a bouleversé tout le monde mais créé des solidarités et a abouti à une fin heureuse.

Plusieurs familles paraissent avoir trouvé leur place : Faustine amoureuse de la tranquillité du pays qui s’intègre en proposant des cours de Yoga et malgré l’émotion soulevée par la découverte de curieux tatouages ; Mamadou et Irine se plaisent au village et dans la compagnie de leurs hôtes, ils sont impliqués partout. Ima et ses filles Gabriella seront peut être les premières à s’établir : non seulement elle se plaît mais elle aurait une proposition de travail. Solange s’interroge encore à cause de l’abondance de turbulences depuis leur arrivée. Ses animaux, sympathiques et fureteurs jouet un rôle moteur dans le déroulement de l’histoire .

le trouble, c’est Ursula qui le sème, par son comportement étonnant, voire inquiétant . Elle cherche par des moyens peu orthodoxes une trace de son passé, un enfant qu’on lui a enlevé à la naissance. Elle a fini par identifier Laurent Marty, le garde forestier . Se reconnaîtront-ils ?

Jeu N°2 Homophonie approximative
Il s’agit , à la fin du texte que l’on invente , de remplacer une partie de la première phrase par un groupe de mots approchants par leur sonorité

exemple : la guerre des trônes….. devient « la terre des clones »

démarche conseillée : trouver d’abord l’homophonie pour pouvoir inventer le texte qui relie les deux phrases

Choisir parmi les phrases de début proposées :

Ce que nous enseigne le vent….

– Il régnait un ciel de pervenche…

– Ainsi nous allons vers l’été…

Les ombres qui s’étreignent…

– Quand le bleu des pervenches d’éclaire

Jeu N° 3 anaphores

Ecrire un texte dont les phrases commencent toujours par la même expression. Soit on fait une liste, soit on construit une histoire cohérente. Quelques propositions d’amorces parmi lesquelles choisir:

Je me souviens… / Que voulez vous… / j’aurais aimé… / A quatre pas d’ici…./ Jamais plus…/

Feuilleton village cherche habitants: épisode 7 la mécanique se met en place

La mécanique se met en place

Pour Ursula le temps presse.

Toute la nuit j’ai repensé aux révélations de Marie-Ange. Je n’avais donc pas rêvé ni eu d’hallucinations : j’ai eu un enfant, pourquoi tout le monde a voulu me le cacher ? A cause de cette prétendue folie ? Quand je repense à cette pauvre vieille, je l’ai bien secouée quand même, j’espère qu’elle ne va pas aller se plaindre auprès de la Mairesse. Celle-là, elle fait un grand détour dès qu’elle m’aperçoit, je pense qu’elle regrette de m’avoir acceptée si vite. D’ailleurs, elle n’est pas la seule, j’ai l’impression que tout le village m’évite ou m’espionne, jusqu’aux animaux comme ce sale rat et le chat enragé qui regardaient par la fenêtre de Marie-Ange hier soir, ils ont déguerpi à toutes pattes dès que je suis sortie de la maison. Mais peu importe il faut que je reste focus sur mon objectif et que tout cela se termine rapidement car l’article du journal risque d’éveiller quelques soupçons, heureusement il n’y avait pas de photo mais dans un prochain article, qui sait ?

Je décidai de partir faire un tour dans le village. Jean et Pauline étaient déjà affairés dans leur atelier. Je mis la tête par la porte entr’ouverte pour leur souhaiter le bonjour. Jean m’accueillit avec un grand sourire comme à son habitude mais Pauline était plus distante, je passais outre et finis d’entrer. Sans détour je leur ai demandé où je pourrais trouver Laurent. Pauline me regarda l’air surpris : Laurent Marty ? Dit-elle. Jeanl répondit : pourquoi tu en connais beaucoup des Laurent dans le coin ? Je l’interrompis vivement : oui, oui, c’est cela Laurent Marty, je dois aller lui rendre visite et Jean m’indiqua leur adresse sous le regard réprobateur de sa femme. Sans plus attendre je me mis en chemin.

En m’approchant de la maison je vis deux petits anges en train de jouer dans la cour, un garçonnet tout blond et une fillette. « Bonjour les enfants !» lançais-je avec un grand sourire. Les deux petits me regardèrent et vinrent en sautillant jusqu’au portail. Eux, au moins, je ne leur fais pas peur, tant mieux ils sont si jolis ces petits cœurs ! « Bonjour Madame, je m’appelle Léo, je joue avec ma copine, elle c’est Héloïse et toi t’es qui ? ». Je franchis le portail, m’assis par terre et entamai une discussion avec les enfants. J’appris ainsi que Léo était le fils de Laurent. Oh quelle joie ! Je suis donc grand-mère. Mais soudain une voix féminine nous interrompit « Les enfants, où êtes-vous ? ». Une femme femme apparut, surprise de me voir. Elle paraissait toutefois sympathique et pas du tout effrayée. Je m’excusais pour mon intrusion en prétextant une fatigue soudaine, elle m’invita à prendre un café, ce que j’acceptai vivement en la remerciant.

Elle se présenta : « Je suis Nadia, la maman de Léo. Vous savez, ce n’est pas souvent que nous avons de la visite, Laurent, mon époux est absent toute la journée pour son travail et comme moi je travaille à domicile je vois très peu de monde et j’avoue que cela me manque. Je ne vous avais pas encore vue dans le village pourtant il y a quelque chose en vous qui m’est familier. Peut-être dans les yeux, vous avez le même regard vert que Laurent ».

Et oui, ma petite, rien d’étonnant à cela ! Après une courte conversation, je pris congé. Sur le chemin du retour j’aperçus encore ces sales bestioles fouineuses qui guettaient mon passage. Elles ne me lâcheront jamais celles-là ! Ah vivement la fête de samedi, je sais maintenant que Laurent et sa famille y viendront.

Moi aussi je serais là !

***

SOLANGE à une amie.

Moi qui croyais que la vie à la campagne était calme, je me suis mis le doigt dans l’oeil jusqu’au coude !

Que d’effervescence !

Je suppose que la venue de personnes étrangères au village à tout bouleversé.

De nouvelles têtes, ça fait jaser. Les vieux de la vieille scrutent les faits et gestes des uns et des autres. Ah là, pas besoin d’alarme ou de caméra de sécurité : le panneau « voisins vigilants » tient toutes ses promesses!!

Tout se sait…ou presque !

La dernière nouvelle qui circule, ce serait la véritable identité de cette Ursula.

Il y a dans le journal régional la photo d’une femme qui lui ressemble beaucoup, même si la couleur de cheveux est différente.

Cette femme se serait échappée d’un asile psychiatrique en blessant une infirmière.

J’ai bien sûr fait le rapprochement avec le sang découvert dans la voiture d’Ursula.

Et toute son attitude trahit un désordre mental inquiétant.

J’aime bien ce village et j’aimerai y rester, mais les événements des derniers jours m’inquiètent un peu…

Notre période d’essais touche à sa fin et nous allons devoir tous faire le bilan de cette expérience particulière afin de déterminer qui reste, et qui part.

Une grande fête est en cours de préparation pour la fin de notre séjour, et les enfants, qui ont fini par se découvrir et s’apprécier, préparent un spectacle.

Ima, (tu sais, c’est la mère de Gabriella, la gamine qui avait peur des chiens), m’a demandé de garder ses filles pendant qu’elle va à la ressourcerie avec Julia (la gamine qui avait fugué). Ah ben oui, quand je te dis que ça bouge ici !!

Elles sont adorables ses filles, et d’une gaieté sans nom.

Nous avons passé l’après midi à chanter et à danser. Elles m’ont appris une de leurs danses africaines. Elles se sont bien moquées de moi en me voyant essayer de me trémousser comme elles au son des percussions avec soupleté et agilesse !!

Qu’elles sont belles lorsqu’elles sourient : la blancheur de leurs dents et les étincelles dans leurs yeux ont illuminé mon après midi !

Voilà le topo des dernières nouvelles.

Tu vois, je ne m’ennuie pas !

Ce serait génial que tu puisses venir pour me donner ton avis.

Je te bizouille

Solange

***

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Ecrit en mars 25 Jeu 3 Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?

Jeu 3

Jeu N° 3 pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple

Simplifier au maximum un des deux textes ci-dessous :

Une telle gotharacte de ragoths interrompant le cours de la Parole, notre Walka-Tolka de Dooblin, pluie et plantagène barbottant-marmottant. avec toi qui épile toute la Pale de nos juges, testis nullus de notre pierre alshemique par-devant pape et puma, veau et condor, sous tous les ghostpices (incorporated) de la parlichotte, errant sur toutes terres romanichantes, Brobdingnag, contenant trichepattrick (car il te faut couler de source, sinon gare ta flammèche !) pour qui elle (anit likenant pleasethee ! ) jusqu’au sceau du Liffe (altolka, allamarsch ! O gué, O gué !) – Daemper àJetty de Waarft, de Kharybde en Jetée, tout le poids d’un mot sur son petit revenu !

James Joyce, Fimegans Wake (traduction française de P Lavergne)

Et patati et patata , on n’entendait plus que toi , dissertant de tout et de rien , t’égarant , te rattrapant , accentuant , minimisant.

HGT

Deux personnes se promènent sous une pluie diluvienne , à Dublin , et elles parlent à bâtons rompus des affaires du monde sur un ton piquant.

D.Dor

ou

Le jeune mammifère appartenant à l’ordre des primates, muni de mains préhensiles, doué d’un langage articulé et dressé depuis longtemps sur ses deux membres inférieurs, a appliqué sa volonté, sa détermination et son énergie à se mettre en mouvement afin de partir à la rencontre de cet être, en tous points semblable à lui-même mais qui se distinguait toutefois de ses congénères en s’étant fait sacrer empereur le 2 décembre 1804, puis en ayant établi une monarchie héréditaire dotée d’une noblesse, et en ayant poursuivi la centralisation et la réorganisation de la France révolutionnaire..

C’est l’histoire d’un mec qui veut rencontrer un autre mec, comme lui, mais en mieux !

B.D.

Le jeune homme s’est efforcé de partir à la rencontre de Napoléon, empereur ayant œuvré à la réorganisation de la France.

Ddou

Napoléon est un singe !

C.F.

Ce jeune homme décidé et déterminé alla rencontrer Napoléon, ce monarchiste orgueilleux, ambitieux, fossoyeur de la Révolution !

S.R.

Le jeune homme décida de rencontrer Napoléon 1er.

F.V

Un individu , au prime abord , en tous points identique à n’importe quel autre , a trouvé les leviers qui l’ont sorti du lot .

H.G.T.

Un jeune homme s’avance hardiment à la rencontre de l’Empereur Napoléon 1er.

Ecrit en mars 2025: jeu 2 réinventons le sens de mots inconnus

Jeu N°2 Réinventons le sens de mots inconnus
Retenez dans la liste suivante au moins 10 mots que vous ne connaissez pas. N’allez surtout pas chercher leur définition dans le dictionnaire, ça n’aurait pas de sens. Inventez leur une définition et utilisez les dans un texte :

acridien (n. m.), boustrophédon (n.m.), cacatois(n.m.), dandinette(n.f.), élodée (n.f.), falerne (n.m.), gimblette (n.f.), hadal (adj.), indri ( n.m.), jabler (v.), kimbanguiste (n. m ou f),madure (n.f.), néopilina (n.m.), ouiller (v.), pécloter (v.), quartanier (n.m.), raccoutrage (n.m.), salmanazar (n.m.), trévire (n.m.), urcéolé (adj.), villanelle (n.m.), wiandotte (n.f.) , xaban (n.m.) , yapock (n.m.), zellige (n.m.)

La dandinette et la madrure.

La dandinette ayant pécloté tout l’été

Se trouva fort ouillée quand la gimblette fut venue,

Pas un seul petit morceau de yapock ou de zellige.

Elle alla trouver la madrure, sa voisine,

La priant de lui prêter quelques salmanazars

pour subsister jusqu’à la kimbanguiste nouvelle.

Je vous paierai, lui dit-elle, avant l’acridien,

foi de cacatois, boutrophédon et néopilina.

La madrure n’est pas élodée, c’est là son moindre défaut.

Que faisiez-vous aux temps urcéolés ? Dit-elle à cette wiandotte.

Nuit et jour à tout quartanier, je péclotais ne vous déplaise.

Vous péclotiez ? J’en suis fort aise et bien jablez maintenant !

B.D.

boustrophédon, cacatois, falerne, jabler, madure, ouiller, pécloter, urcéolé, wiandotte, yapock.

J’ai décidé depuis quelques temps de ne plus manger de viande : les animaux sont mes amis, et je ne mange pas mes amis.

Alors ça blablate autour de moi, ça péclote, ça jable.

Le gros stress, c’est lorsque l’on m’invite à un repas : horreur, malheur, qu’est ce que je vais te donner à manger !!!

Pourtant, il n’y a pas de quoi être urcéolé car il y a plein de bonnes choses à déguster.

Souvent, je me fais une bonne blanquette de yapock. Je l’associe avec une dose de boustrophédon (j’aime bien le boustrophédon!)(ah pardon, ce n’est plus le jeu des chansons!), une lichette de falerne, une pincée de madure, et pour un peu plus de goût, j’ajoute de la wiandotte. J’ouille le tout, et je laisse mijoter plusieurs heures.

C’est tellement bon !!

Et de surcroît, c’est bon pour la santé car il permet de faire de beaux cacatois.

C.F

C’est l’histoire de boustrophédons(participants) qui se retrouvent le vendredi pour jabler (discuter) et aussi pour quelques raccoutrages (échanges). Pas de dandinette(danse) mais parfois quelquesvillanelles urcéolés(querelles légères) viennent pécloter (perturber) les séances. Après une bonnewiandotte (petite bouffe) tous sont de nouveau hadals (d’accord) et finissent en salmanazar. (parfaite entente)

D.Dou

J’ai rencontré hier un acridien (vieux beau qui se la pète) et un cacatois ( jeune homme falot et efféminé) qui se promenaient sur le chemin de la côte, main dans la main. Ils semblaient urcéolés (amoureux fous) malgré leur falerne (grosse différence d’âge). Je crois que j’étais un peu élodée (jalouse), leur zéllige ( air heureux) me faisait mal. Moi dans la vie, je me dandinette (m’emmerde) et je péclote (randonne) toujours toute seule.

S.R.

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Ecrit en février 2025 jeu 3 métamorphose

Jeu N° 3 métamorphose

Après vous être éloigné de Terrasson ( ou une autre cité) quelques temps, vous revenez et elle est devenue méconnaissable, métamorphosée, à quelques détails près qui permettent de savoir que vous ne vous êtes pas trompé.

_______________________________________________

Métamorphose

J’ai passé plusieurs années à Paris et voilà que j’ai envie de retourner à Terrasson où j’ai vécu plusieurs années et revoir la vallée de l’Homme, tout cet univers préhistorique qui a un grand succès, même en dehors de notre frontière.

J’ai pris le train jusqu’à Terrasson, pas d’attente, pas de retard. Super-train, plusieurs wagons, super-silencieux. La classe quoi. J’arrive en gare de Terrasson. Méconnaissable. La petite gare a fait place à une gare type parisienne. Grand luxe. Terrasson est donc devenue une ville importante ?

Je descend de mon wagon et me dirige vers la sortie : musique, flonflons… Quel jour sommes-nous, c’est un jour de fête ? Mais non. Mais il y a des tas de panneaux publicitaires pour le Grand Casino de Terrasson, pas la petite épicerie, non, mais un casino où on joue de l’argent.Publicité pour de grands hôtels, pour l’achat d’appartement dans une Tour : la Tour Trump. Scuse me TRUMP TOWER

Alors là, les bras m’en tombent : comment Trump a colonisé la Dordogne, comment a-t-il pu trouver Terrasson sur la carte du monde ?

Je me renseigne, et il m’est rapporté (je me rends compte alors que tout le monde parle Anglais) que Trump a eu vent de ce merveilleux musée de Montignac, qu’il est venu en jet un soir, et qu’il a décidé que toute cette région était à lui.Il a envie d’un ranch, les petits chevaux préhistoriques lui ont beaucoup plu. Il en veut plusieurs centaines. IL a décidé que Terrasson serait la Riviera de la Dordogne. La rivière est aménagée, elle est dépolluée, ses rives sont tapissées de sable blanc et quand Trump vient, il aime bien faire trempette.

Il y a beaucoup de monde à l’extérieur, tous ces gens dansent et chantent à tue-tête leur bonheur. Impossible d’avoir la paix, la musique est partout. Pas une parcelle de silence même la nuit. Il y a des panneaux lumineux partout. On dirait Las Vegas.

Impossible d’avoir des repères. Les boutiques que je connaissais ont disparu, il n’y a que des boutiques de luxe pour habiller les stars.

A quoi me raccrocher ? Je reconnais le pont du XIIème siècle : ils ne l’ont pas touché. La vieille ville est encore plus belle. Mais où est ma maison ? Elle a été transformée en magnifique château.

Où sont les habitants de Terrasson ? Toute la ville a été rasée et de super-maisons ont vu le jour.Les habitants ont été déportés vers un grand camping loin de la ville . Un camp de réfugiés ???

Quelle horreur ! Je prends des photos et beaucoup de renseignements à ce sujet. Comment cela se fait-il que personne ne sache ce qu’est devenue la Dordogne. Personne n’en parle. . Je vais faire un article et porter plainte à Bruxelles

N.C

Cet hiver là fut terrible sur les berges de la Vézère terrassonnaise . Ma pauvre mère et mes sept frères et sœurs mourraient littéralement de faim et de froid. Mon père ne s’occupait plus de nous, depuis qu’il avait été licencié de la papeterie de Condat l’année précédente, il dépensait ses allocations de chômage dans les gargotes de la Nicle. Si bien qu’une nuit, je me rendis discrètement à la dernière boulangerie encore en activité dans la ville, je brisai la vitrine, m’emparai d’une belle tourte cuite au feu de bois et détalai à toutes jambes pour rapporter au plus vite mon butin à mes sept petits frères et sœurs..

Malheureusement, mon larcin n’avait pas échappé aux caméras à infra-rouge de vidéosurveillance à reconnaissance au faciès mises en place par la municipalité RN nouvellement élue. La gendarmerie ne tarda pas à venir s’emparer de ma personne et de me déférer au tribunal qui me condamna à dix ans de galères pour ce forfait.

Une fois ma peine accomplie, je rentrai au pays. Ce fut un choc quand j’arrivai à pied par pont de l’Europe qui avait été rebaptisé pont du Frexit : je peinai à reconnaître ma ville.

Ce que je ne pus pas manquer en premier lieu, de là où j’étais, c’était la disparition de La Vergne, entièrement recouverte par les eaux de la Vézère, comme tout l’espace entre le Brasset et la rivière . On m’expliqua plus tard que les politiques de la transition énergétique ayant été abandonnées, le réchauffement climatique s’était accéléré et les pluies diluviennes gonflaient régulièrement les eaux de la Vézère qui prenait alors ses aises et renouait avec sa belle sortie d’octobre 1961 dont quelques nonagénaires se souvenaient encore.

La ville basse semblait à demi abandonnée par ses habitants. La montée sporadique des eaux fluviales l’avaient renvoyée à son passé marécageux et le paludisme avait décimé une partie de la population. La médiathèque jugée trop coûteuse et accusée de diffuser de la propagande wok et islamo-gauchiste avait été vendue à un privé qui en avait fait un supermarché low-cost pour les pauvres qui n’avaient pu s’installer ailleurs. Je remarquai sous le nom de l’enseigne une formule écrite en lettres bleu, blanc, rouge : « magasin réservé aux français de souche ».Les HLM de la Borie Basse, des Chauffours, du Maraval semblaient vides de leurs habitants : remigration, me dit-on.

Rive gauche, ça avait bien changé aussi.Les jardins de l’Imaginaire avaient disparu, laissant place à un espace désolé noirci par les terribles incendies qui avaient ravagé les collines alentour : toujours le réchauffement climatique. Quant à la Nicle, elle avait été repeuplée par une population misérable qui survivait entre les brusques montées de la Vézère et les incendies encore possibles. Le centre culturel avait été reconverti en caserne pour héberger les policiers municipaux de plus en plus nombreux et de mieux en mieux armés. Jeanne d’Arc était devenu un centre de contrôle où étaient centralisées et traitées toutes les données fournies par les centaines de caméras de vidéo-surveillance qui quadrillaient ce qui restait de la ville.

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Ecrit en février 2025 jeu 2 on connait la chanson

Jeu N°2 On connaît la chanson
On écrit une histoire ponctuée par de courts extraits de chansons qui viennent à l’esprit en fonction de l’action

exemple : Chaque jour, je franchis la Vézère pour me rendre au travail, et me vient en tête : « il suffit de passer le pont, c’est tout se suite l’aventure… »

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feuilleton 24 25 village cherche habitants 6ème étape

Tatouille, Chami et Skippy

Tatouille – Merci de m’avoir protégé face à cette saloperie d’Ursula les copains.

Je suis sûr qu’elle n’aurait pas hésité à me piétiner la garce !!

Skippy – Ca c’est certain. Elle est vraiment malsaine.

T’as vu, elle n’en menait pas large.

Chami – Tu m’as trop fait rire Skippy avec tes babines retroussées. On aurait dit que tu faisais des grimaces. J’étais éclaté, surtout quand tu t’es mise à baver !!

Skippy – ah ah ah. Et toi, quand tu lui as craché dessus, j’ai cru que tu allais t’étouffer !!

En tout cas, il va falloir la surveiller .

Je vais demander à Hector de la pister aussi. L’union fait la force.

Tatouille – Je pense même qu’il va falloir avertir Solange rapidos car j’ai surpris Ursula dans une pièce avec Marie-Ange, et elle était en train de la malmener.

Skippy – Ah bon !! Où ça ??

Chami – oui moi aussi je l’ai vue. Elle est entrée de force chez Marie-Ange. J’ai sauté sur le rebord de la fenêtre pour les observer.

Ursula a attaché la pauvre Marie-Ange sur une chaise, sans ménagement ! Elle s’est assise en face d’elle et lui posait des questions en la menaçant de son doigt crochu !

Skippy – Oh non !!! Je sais que , comme toi Tatouille, Solange a trouvé un sac avec du linge ensanglanté dans la 4L de la sorcière. Elle en parlait avec Faustine. Je comprends mieux maintenant pourquoi elles voulaient avertir les gens du village .

Il faut agir !!

Chami, toi tu fonces chercher Solange, moi je vais chercher Hector et on se retrouve chez Marie-Ange.

Tatouille – Euh… et moi, je fais quoi ??

Skippy – Je te dirais bien d’aller jouer avec tes crottes de nez , ah ah ah. Mais non, je plaisante !

Toi tu fonces dans la 4L pour essayer de couper les fils qui l’empêcherait de la démarrer.

Choisis les bien pour ne pas t’électrocuter !

C’est bon pour toi ?

Tatouille – Nickel !!

Skippy – Let’s go les gars !!!

Ursula, entre rêve et réalité

Marie-Ange, effrayée, avait fini par cracher le morceau : elle commence à raconter :

«  C’est Louis, le grand-père d’Antoine, il m’a convaincue pour le bien du bébé, il aurait fini à l’assistance publique et il lui avait trouvé une famille qui ne pouvait pas avoir d’enfant.Elle l’a adopté sans trop poser de question et moyennant une pension mensuelle pour l’élever. J’avais juste à le déclarer sous le nom de ses nouveaux parents. Mais je ne peux pas dire de qui il s’agit, la seule chose à savoir c’est que l’enfant s’appelle Laurent et qu’il est heureux avec sa petite famille, il ne serait pas bon de venir le perturber avec cette histoire »

Cette nuit, j’ai très mal dormi. Des mauvais rêves ou était-ce la réalité ? Je ne sais plus, depuis que j’ai un peu perdu la tête, tout s’embrouille. Pourtant je me rappelle bien du jour où mes parents m’avaient ramenée dans ce village pour rencontrer la famille de Vincent, c’était au printemps. Ils disaient qu’il fallait qu’il répare. Certes Louis, le père de Vincent m’avait violemment bousculée et j’étais tombée la tête sur le béton, mais je ne m’en étais pas trop mal remise, je crois, si ce n’est cette grosseur qui pointait sous ma robe. Ma mère disait : « Ne t’inquiète pas, ça va passer ». Nous sommes restés quelques jours chez les parents de Vincent. Il n’était pas là : « Il ne peut pas venir, il fait d’importantes études à la ville. » Souvent, Louis et sa femme Jeanne s’enfermaient avec mes parents : « Nous avons à parler disaient ils. Reste dans ta chambre et repose-toi . » mais moi, je n’étais pas fatiguée et je mettais mon oreille à la porte et je les entendais tous discuter à voix basse. Quelques bribes de conversations me parvenaient mais je ne comprenais pas bien . « Elle n’est pas en état de s’en occuper et c’est à cause de vous », disait ma mère et Louis répondait : « oui, je le sais, croyez bien que je regrette bien ce geste de colère, mais ne vous inquiétez pas, je vais faire le nécessaire, tout est prévu.ma mère était sage-femme, elle sera là et je connais une jeune femme à l’état civil qui fera ce qu’il faut. Elle a juste besoin d’un peu d’argent et ce n’est pas un problème pour moi. »

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