Ecrit en février 2023, jeu 2, amplification

Jeu 2 : Amplification

-Voici un quatrain de Verhaeren (les heures du soir) :

Dès ce matin, par mes grand’routes coutumières

Qui traversent champs et vergers,

Je suis parti clair et léger,

le corps enveloppé de vent et de lumière

Écrire quatre quatrains composés de trois premiers vers inventé, le quatrième étant un vers du poème de Verhaeren. On respecte l’ordre du poème.

La consigne a été diversement interprétée

Dans la forêt clairsemée, entre les arbres délaissés

Biches aux abois s’égaraient.

Sautant les troncs enchevêtrés ,elles aboyèrent

Dès ce matin, par mes grand’routes coutumières .

Leur pelage ocre écumait de sueur

Leurs yeux affolés criaient la terreur,

Exposées par les dangers

qui traversent champs et vergers .

Mais une brume s ‘est levée,

Silencieuse,étendue et ouatée.

Ce rideau blanc les a cachées,

Je suis parti clair et léger .

J’ai rejoint les bois et les orées

Tâtonnant dans cet air embrumé

L’esprit guilleret, mes pas frôlant la terre

Le corps enveloppé de vent et de lumière.

H.G.T

– Je pars dans l’aube et la brume,

– Sans un regret, sans un regard

– Vers le village endormi

Dès ce matin par mes grand’routes coutumières

– Je quitte mon enfance

– Et cherche le fol espoir

– Le long des haies et des ruisseaux,

Qui traversent champs et vergers

– C’est ainsi que ma besace sur le dos,

– Mon bâton rythmant mes pas,

– Le nez en l’air, le pas vif,

– Saluant les fleurs des talus,

Je suis parti clair et léger

– Rêvant aventures et conquêtes,

– Amours et belles retrouvailles,

– la tête emplie de rêves,

Le corps enveloppé de vent et de lumière

Ddou

Toute la nuit la toux joua la chambrière
Cinglant mes parois pulmonaires
m’empêchant d’aller prendre l’air
Dès ce matin, par mes grands-routes coutumières

Mais pourquoi faut-il encore rester enfermé
Ce n’est pourtant pas la varicelle !
Mais je ne dois pas gêner toutes celles
Qui traversent champs et vergers

Alors je me suis décidé
Et tant pis pour les consignes
Oubliant les règles de vie
Je suis parti clair et léger.

Le col emmitouflé en charmante aumônière
J’ai enfin quitté ma maison
Bravant ainsi les éléments
Le corps enveloppé de vent et de lumière
S.M.

Je savais qu’un jour je quitterai la tanière

Je foulerai l’herbe menue, le pied léger

Enfin c’est décidé je pars sans transiger

Dès ce matin par mes grand’routes coutumières.

Je suis l’étoile du berger

Vers les contrées imaginaires

Je suis les sentiers de bergères

Qui traversent champs et vergers.

Parmi les grands champs d’orangers

Dans la prairie aux primevères

Droit vers l’horizon de lumière

Je suis parti clair et léger.

La folie fut mon salaire

Mais rien ne m’était étranger

Aussi j’allais clair et léger

Le corps enveloppé de vent et de lumière.

F.V.

Dans la lueur du jour perçant sous mes paupières

Je bâtis à loisir des rêves enfantins

Où je fuis l’ennui routinier qui m’éteint

Dès le matin par mes grands routes coutumières

Sans surprise à attendre de ce petit trajet

Je transpose les lieux en des pays lointains,

Transforme mon vélo en trains ultramontains

Qui traversent champs et vergers

Cessant de me sentir âme de naufragé

J’ai sauté de mon lit, le pied alerte

J’ai pris un bol d’air frais par la fenêtre ouverte

Je suis parti clair et léger

Filant sur mon deux roues, j’ai l’allure fière

Des découvreurs de mondes inconnus

Je flotte dans le monde d’une réalité ténue

Le corps enveloppé de vent et de lumière
D.Dor

Au bord du soir, venue dormir dans ma chaumière

Je repasse le jour, ses heures, une à une

abreuvée de silence je regarde la lune

le corps enveloppé de vent et de lumière

Par un matin de neige, enchanté de lumière

Le givre étincelant aux branches du verger

Je suis parti clair et léger

Le corps dynamisé de puissante manière

Du haut du ciel, montant en chasse coutumière

L’oeil perçant, j’explorais les vallons et les prés

En quête d’une proie pour mes serres acérées

Le corps enveloppé de vent et de lumière

Au matin, respirant le parfum des bruyères

Le lapin fut surpris au claquement du piège

Qui lui ôta la vie, au pied du chêne liège

Le corps enveloppé de vent et de lumière…

S.D

Le cèpe

Lorsqu’il m’est apparu au bord de la clairière

Où les arbres offrent une ombre ténébreuse

Je n’ai vu que lui dans sa robe généreuse

Le corps enveloppé de vent et de lumière.

H.L.

Dans le ciel pleuvaient des étoiles,

La lune filait en croissant

Dans cette nuit apaisante,

Je suis parti clair et léger

La maison respirait le calme,

Pas un bruit ,pas un soupir ,

Dès l’aube transparente,

Je suis parti ,clair et léger

L’avenir s’annonçait radieux,

Les copains avaient résisté,

Les combats s’annonçaient gagnants

Je suis parti , clair et léger

Personne n’avait oublié,

Son sourire ,son humour ,

La force de son amitié,

Je suis parti clair et léger

B.H.

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