-en séance on fait une liste de cinq « objets » à ramener de vacances .
On plie les listes et l’une d’elles est tirée par chacun.
– On raconte le voyage et les circonstances qui nous ont fait ramener ces objets.
Voici la liste qui a été faite en séance. Pour ceux et celles qui n’y étaient pas et qui veulent jouer, tirez au sort une des listes pour faire le jeu.
1 Un caillou, une spécialité culinaire,une photo, un souvenir de rencontre, des ampoules aux pieds.
2 Un calendrier, une carte postale, un presse-purée, un stylo quatre couleurs, un vase.
3 du sable, des coquillages, une carte postale, une spécialité culinaire, un vêtement.
4 des moules, un coup de soleil, des kilos, des photos, du bronzage.
5 Un coquillage, du bois flotté, un t-shirt, un bijou, une paire de tongs.
6 Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.
7 Une amie, un souvenir, des odeurs, des spécialités, de la correspondance.
8 Un livre, une carte postale, du sable, des gâteaux, un torchon.
Liste 6 Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.
Des punaises de lit, un Mont Saint-Michel sous la neige, un T-shirt de la tour de Pise, une bouteille de liqueur de betterave, des castagnettes.
C’est bien ma veine !
Depuis le temps que je voulais voir le Mont St Michel, il a fallu que ce jour là il neige !
Moi qui rêvais de me faufiler dans les rues étroites à l’abri des remparts, j’ai été gâtée,
Ballottée par le vent glacial j’avais d’incessants vertiges qui me donnaient l’impression constante d’être devant la tour de Pise là où j’avais ressenti pour la première fois ce genre de phénomène.
De surcroît j’avais du mal à réprimer le mouvement de castagnettes des dents tant le froid m’enveloppait.
Moi qui rêvais de me plonger dans un monde médiéval plein de mystères et secrets bien gardés,
Ce fut un cauchemar.
Enfin rentrée à l’hôtel, j’ai pu me réchauffer autour d’un repas frugal mais consistant suivi d’une liqueur de betterave et j’avoue que cela m’a fait du bien. Je ne ressentais plus mes vertiges. J’avais entendu parler de la fameuse omelette de la mère Poulard mais je ne connaissais pas cette spécialité liquoreuse.
Rassasiée, réchauffée, j’étais ravie de pouvoir enfin passer une bonne nuit dans un lit avec cette odeur unique de draps tout propres et bien repassés. J’en frissonnais de bonheur mais c’est un tout autre frisson que je connus cette nuit là car pour couronner le tout, j’ai passé des heures entières à me gratter ! Ce fut une horreur !
Pour apprendre le lendemain matin qu’il était possible qu’il y ait eu des punaises de lit en cette période humide….merci pour l’information
Bref, ce fut une triste expérience, voire même, unique ! Néanmoins, comme le veut la tradition, je devais tout de même rapporter quelques souvenirs marquants de mon séjour:
Je ne trouvais ni punaises de lit ni castagnettes mais j’emportais en souvenir les démangeaisons et rougeurs sur mon corps des premières et le bruit inoubliable sur mes dents des dernières.
Je ramenais cependant une boule de neige avec le Mont St Michel et une bouteille de liqueur de betteraves mais alors, le plus extraordinaire de mes objets de vacances fut le T-shirt de la Tour de Pise que je découvris dans une vieille échoppe qui recensait les plus jolies tours du monde mais avec toutefois une abondance de T-shirt de la Tour Gabriel que les touristes s’arrachaient..
Beaucoup de personnes s’interrogeront vraisemblablement sur le fait inouï de ramener une Tour de Pise et non une Tour Gabriel de ses vacances en Normandie mais moi je n’oublierais jamais le pourquoi.
S.M.
Par radinerie ou nostalgie du temps de sa jeunesse de routard infatigable, Olivier alla se loger à la pire auberge de jeunesse d’Atacama ; promiscuité, matelas suspects, huit lits superposés dans la chambrée, punaises de lits assurées. Durant la journée, Olivier visitait les alentours. Beaucoup d’autochtones s’étaient reconvertis dans le tourisme et servaient de guide au volant de leur 4×4 équipés pour le désert . Celui qu’Olivier avait choisi était haut en couleurs : arrivé en retard au rendez vous fixé le matin, il était très excité et manifestement ivre. Il avait dû taper abondamment dans la bouteille de liqueur de betteraves ( cadeau minable laissé par un touriste teuton),. Dès le départ, après quelques embardées, olivier se sentit un peu inquiet, malgré, posée sous le pare-brise, la boule du Mont Saint-Michel sous la neige, protecteur lointain, (encore un cadeau minable laissé par un touriste breton ou normand). Le sommet du kitch fut atteint quand le guide, une fois son blouson oté découvrit un horrible tee-shirt de la tour de Pise (cadeau minable d’un touriste italien, ils pullulent à Atacama). Olivier pensa, souriant en lui-même, qu’il ne manquait plus que des castagnettes pour achever la kitchitude. Olivier n’était pas, bien sûr un touriste espagnol. Dieu merci !
S.R.
J’avais trop envie de voir le mont saint Michel. Depuis que j’en entend parler. J’en avais assez de me contenter de documentaires et de récits fait par d’autres. Je suis allée en Normandie.
Le Mont Saint Michel est bien normand, et alors j’appris que le mont saint Michel devient possession du royaume de France dès 1204, sous le règne de Philippe Auguste, que la Normandie entre dans le domaine royal sous le statut de province et que c’est le roi lui-même qui fait construire la Merveille du Mont Saint Michel.
Et oui, c’est vraiment une Merveille. Quand arrivée au petit matin, quand le brouillard pèse encore sur la mer, son apparition au milieu de cette brume qui s’évapore est vraiment féerique.
Sous le charme, on peut alors s’engager à pied. La mer s’est retirée au loin pour quelques heures avant de revenir tel un cheval au galop.
J’ai été vraiment impressionnée par cette visite.
Bien sûr, les rues étaient pleines de monde. C’était même difficile d’avancer dans cette foule, mais notre guide était vraiment très bien.
Bien sûr il nous a fallu visiter la prison et les cachots et il nous a parlé de ces cages utilisées par Louis XI. Ce n’était pas très réjouissant tout ça.
Pour me consoler, j’ai acquis un Mont saint Michel sous le neige, c’est pas banal, non ? Et puis des castagnettes. Je sais c’est n’importe quoi, mais comme je les ai vues, j’étais trop contente de les ramener à la maison pour faire de la musique et pourquoi pas apprendre le flamenco.
Cette journée était fatigante et il était nécessaire de se restaurer. Nous avons alors trouvé une pizzeria qui semblait sympathique et qui s’appelait, « la tour de Pise ». Nous nous sommes remis de nos émotions et de notre faim de loup. En discutant avec le propriétaire, il nous a parlé d’une spécialité normande : la vodka« La Bête » , faite à base de liqueur de betteraves. Évidemment nous en avons ramené une bouteille , et un tee-shirt à l’effigie de la tour.
Ensuite nous sommes allés au gîte que nous avions déniché. Malheureusement, nous avons aussi déniché des punaises de lit. Misère !
N.C.