Homophonie approximative
Il s’agit , à la fin du texte que l’on invente , de remplacer une partie de la première phrase par un groupe de mots approchants par leur sonorité
exemple : la guerre des trônes….. devient « la terre des clones »
démarche conseillée : trouver d’abord l’homophonie pour pouvoir inventer le texte qui relie les deux phrases
Choisir parmi les phrases de début proposées :
– Ce que nous enseigne le vent….
– Il régnait un ciel de pervenche…
– Ainsi nous allons vers l’été…
– Les ombres qui s’étreignent…
- Quand le bleu des pervenches d’éclaire
- Ce que nous enseigne le vent
- Ce que nous enseigne le vent
- Est pur, léger et plein d’espérance.
- De lui, nous pensons avoir tout compris ,
- Mais au-delà de nos connaissances
- Avons-nous vraiment tout appris !
- Qui sont réellement ceux qui bercent nos romances
- Ceux qui nous jettent dans les tourments de la vie.
- Oui c’est eux sans aucun doute et c’est une évidence…
- Ceux qui éveillent nos sens !!….
SM
- Ce gnou enceint le van (voici ce que nous enseigne le vent) dans lequel nous avons pris place pour le safari.
Heureusement, les guides interviennent rapidement, l’animal fuit et les indigènes s’écrient : « voici ce que nous Enseigne le vent ».
Ddou
Les ombres qui s’étreignent :
Les ombres qui s’étreignent par cette nuit étoilée du 14 juillet où tout est gaîté, insouciance et danse sous les arbres de la grand -place. Au son des flonflons règne une atmosphère joyeuse puis la musique s’arrête pour laisser la place au feu d’artifice qui illumine le ciel à grands coups de fusées multicolores. Avec des Ah ! et des Oh d’émerveillement le bouquet final explose puis le silence remplace les trombes qui s’éteignent.
H.L.
Ce que nous enseigne le vent, c’est qu’il nous guérit de toute mélancolie, il nous caresse, il nous décoiffe, il sèche nos blessures, il sèche ce qui saigne souvent.
S.R
Ce que nous enseigne le vent, à nous les promeneurs des mers, dans ses fureurs, ses rumeurs, ses bruissements, c’est de toujours écouter, de ne jamais le prendre de front… Tout était calme. On pagayait près de la côte, à un bon rythme, la tête dans les étoiles sans doute. On ne l’a pas entendue souffler, ni vue surgir des profondeurs. Elle était face à nous, la gueule béante. Sur sa lancée , le canoë a filé droit sur elle jusqu ‘à ce que nous enceigne l’évent.
Ddor
- Il régnait un ciel de pervenche…
Il régnait un ciel de pervenche
La mer, agitée, voulait prendre sa revanche
Ses vagues s’éclataient sur un majestueux rocher
Et son écume l’habillait d’une barbe fleurie
Qui lui donnait l’allure d’un Noel en été
Le pic, soudainement par la mer embelli
Se sentait fier et vraiment transformé !
Il brillait au soleil dans sa parure blanche.
S.M.
Il régnait un ciel de pervenche le jour où il commença son ascension.
Il caressait ce rêve depuis de nombreuses années, mais était toujours trop occupé pour se lancer. Sur un coup de tête, il se décida.
Mal préparé, mal équipé, il chut violemment, et finit son aventure à l’hôpital car blessé, il saignait de l’oreille et de la hanche.
CF
l régnait un ciel de pervenche qui donnait aux yeux de Simon une langueur à laquelle Lola ne résista pas. Ils s’aimèrent derrière un buisson de résédas. Le père, qui jardinait, les surprit. Il en fut bouleversé : il n’avait pas vu grandir son bébé. Désarçonné, il bégaya puis entra dans une colère qu’il ne ressentait pas. Il feignait un fiel de père vache.
Ddor
– Ainsi nous allons vers l’été…
Ainsi nous allions vers l’été, c’est le calendrier qui le dit. Pourtant, il pleut chaque jour, il fait froid, un matin il a même gelé…. Ma mère pleure, nos arbres fruitiers sont morts, les placards sont vides, nous avons faim, Ah ! Si nous avions du lait.
S.R.
Les ombres qui s’étreignent…
Les ombres qui s’étreignent sous la lumière blafarde de la lune , dans le vieux parc solitaire et glacé, ça fout un peu les jetons quand même non ? Deux formes d’abord ont passé puis une multitude maintenant. Leurs yeux sont morts, leurs lèvres sont molles, et l’on entend à peine leurs paroles. Des spectres qui évoquent leur passé, les extases anciennes, l’espoir, l’espoir qui les a fuis vers le ciel noir. Du Verlaine dites-vous ? Non je vous l’assure ce n’est pas du Verlaine, ce n’est pas un colloque sentimental non plus dans ce vieux parc solitaire et glacé : ce sont les zombis qui stressent et se traînent….
F.V.
les ombres qui s’étreignent contre les murs du cimetière se moquent bien des jaloux, des médisants, des vivants et même des morts et aussi des hommes qui s’éteignent.
S.R.
- Les oncles, qui sait, craignent la médisance, les fantômes et « les ombres qui s’étreignent. »
DDou
- Quand le bleu des pervenches d’éclaire
Quand le bleu des pervenches s’éclaire, c’est l’heure de terminer la sieste et d’aller au stade soutenir notre équipe dans un derby contre celle du village voisin. On est en rouge, ils sont en bleu. Les nôtres dominent largement la première mi-temps et le score se creuse. Au sortir des vestiaires, les autres ont la tête des mauvais jours. Les coups pleuvent. Les bleus perdent et se vengent, c’est clair.
Ddor