Ecrit en septembre 2025 jeu 3 , l’été en poésie

Poème à poème fixe pour évoquer cet été

Vous pouvez choisir  entre:

une ballade ,un haïku,un pantoum ,un sonnet

Haïku :

Jours de canicule

Je plonge dans un livre

Volets clos.

S.D.

Chaleur torride

M’a rendue désert

Rêve d’oasis.

D.Dou

Les chaleurs d’été

se sont enfin dissipées –

Maintenant il pleut.

B.D.

Un arbre mort

Le vent souffle

Une branche tombe.

H.L

Un été diabolique-

La canicule

C’est çà l’enfer !

S.M.

Jean-Paul est parti

Ouf grand bonheur retrouvé

Vive la vrai vie

S.R

Mon chat sur le toit

Sieste, chaleur, extase

je t’aime, ô toi

S.R.

Branchages flétris

deux oisillons assoiffés

vacances finies

S.R

Lumière ardente

Obscurité au dedans

L’ennui se tapit

D.Dor

Pantoum

Le vent agite les oyats

Il tourne vif et puis tournoie

Le sable crisse sous les pas

Ses grains s’envolent en émoi.

Il tourne vif et puis tournoie

Ses tourbillons creusent un sillon

Ses grains s’élancent en émoi

La mer rugit tel un lion .

Ses tourbillons creusent un sillon

Le ciel s’emplit d’ éclats de flammes

La mer rugit tel un lion

Et son écho pénètre l’âme .

Le ciel s’emplit d’éclats de flammes

Le sable crisse sous les pas

Et son écho pénètre l’âme

Le vent agite les oyats .

H.G.T

Ni une ballade, ni un pantoum, ni vraiment un sonnet…

Heures de feu où tout s’écrase

Dans la lumière de l’été

L’herbe jaunit et tout l’air tremble…

Sauf les cigales qui se régalent

Tout ce qui vit semble reclus

Les oiseaux même ne chantent plus

Avec les chats, affalés à l’ombre

Toute la nature sombre

Dans une lourde sieste d’été

Moi sans bouger, je reste allongée

Au creux de ma bonne maison

Aux murs épais, dans le salon

Lire, dormir et rêvasser….

S.D

Ballade

L’été est la saison la plus belle

Après le printemps, bien sûr, le me rebelle…

Quand l’été vient, le soleil m’éblouit

Le ciel est bleu azur

Le blé d’or est mûr

Sur la mer, le soleil éblouit

le surfeur sur la vague

Le pêcheur , sur sa barque

L’enfant sur le sable.

Sur la montagne les marmottes sifflent

Et les vaches dansent de plaisir

Quand vient l’été le soleil m’éblouit

La fête est dans l’air

Les corps se sentent libres

la danse, la musique et tous les artifices

On oublie tout

Et tous les dangers de ces feux d’artifice

Qui illuminent le ciel et la nuit

Et éblouissent nos yeux

Quand vient l’été le soleil m’éblouit

mais l’été, quel est-il ?

Es-il la saison la plus belle ?

Partout on nous échauffe les oreilles

Il fait chaud, il fait chaud.

Quelle découverte ! Il s’en faut ?

Il fait chaud, trop chaud ,

c’est la canicule.

Et toutes les forêts brûlent

Les arbres se tordent, et ne laissent

Que des cadavres et ne laissent

Que des cadavres noirs et tristes

Et tous les petits animaux si mignons

Ils disparaissent eux aussi dans les flammes mortifères

Tous les soldats du feu luttent bravement

les jours, les nuits, les semaines, tout l’été

Quand l’été vient le soleil m’éblouit

mais où est donc passée la joie de vivre

la beauté du soleil, du ciel de la mer

les fruits mûrs et délicieux

On ne parle plus que du feu, de la mort

Et de la fin du monde

N.C.

Ma maison n’a pas brûlé

Elle n’est pas écrasée par les bombes

Je n’ai pas été contrainte à l’exil

Je ne suis pas partie pour mieux vivre

Je n’ai pas voulu m’échapper

Et pourtant j’ai laissé ma maison

j’ai fermé la porte qui me reliait au passé

Chez moi se dissout dans l’été

J’ai tiré fort sur mes racines

et la maison a résisté avec la force

de tout ce que mes parents ont aimé

et qui m’a fortement imprégnée

sans même que je m’en aperçoive

La chaleur qui écrase toute chose

Estompe aussi le chagrin

Chez moi se dissout dans l’été

Ma maison sera étrangère

Je serai toujours passagère*

même là où j’aime habiter

Chez moi se dissout dans l’été

D.Dor

  • expression de Flavia Coelho chanteuse brésilienne

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