Ecrit en septembre 2025 jeu 2 texte mité

Jeu 2 Texte mité

Une page déchirée ramenée par la mer ne porte plus que quelques mots isolés. Que pourrait être le texte complet ? A vous de combler les vides représentés par les points de suspension.

Là-bas, du petit port, …une étroite voile verte …

… l’homme maigre … l’avaient menée si loin… croyait encore à une hallucination … délivrer. …les divagations, le froid, l’angoisse … contemplaient les mouettes.

Là-bas du petit port , on apercevait une étroite voile verte solitaire qui oscillait sur les flots . Elle était manœuvrée par une longue silhouette aux contours imprécis .L’homme maigre se démenait pour dompter son embarcation . Il essayait de la guider vers le môle des îles de la désolation. Cette ombre famélique arc-boutait , se pliait , se redressait : forme dérisoire dans ce décor inhospitalier de froid , de brumes , de pics vertigineux et d’écume .Ces 40è rugissants , 50è hurlants , 60è mugissants l’ avaient menée si loin que le pilote croyait encore à une hallucination , à un mirage . Etait-il possible qu’il ait atteint Kerguelen ? Encore quelques efforts pour goûter au réconfort d’une poignée de mains , de regards amicaux. Enfin , il pourrait bientôt délivrer son corps de cette gangue de sel qui bouchait ses pores . Il pourrait oublier les divagations qui martelaient son esprit quand il luttait pour ne pas s’endormir ; oublier le froid humide et poisseux ; oublier l’angoisse de la blessure , de l’avarie . Sur la grève , quelques hommes de la base contemplaient les mouettes qui escortaient ce passager inattendu .

H.G.T.

Là-bas, du petit port, s’éloignait une étrange embarcation bondée de silhouettes aux allures d’ombres chinoises. Dans le ciel se détachait une étroite voile verte aussi effrayante que le reflet de l’homme maigre qui semblait la diriger.

Souvent Colette s’imaginait des scénarios invraisemblables qui l’avaient menée si loin dans ses pensées qu’elle croyait encore à une hallucination.

Non, pas cette fois ci : elle avait bien aperçu des hommes qui se blottissaient les uns contre les autres. Qu’espéraient-ils ? Peut-être attendaient-ils qu’on vienne les chercher ou même les délivrer ?

Dans la nuit qui tombait, on percevait les gémissements de ces hommes, accentués par les divagations, le froid, l’angoisse et la terreur d’une future tempête.

Elle comprit alors que c’était des migrants qui s’accrochaient à l’espoir d’une vie meilleure et qui, en silence, contemplaient les mouettes.

S.M.

Là-bas, du petit port, le regard découvre les îles, puis plus loin la mer infinie. Seule… une étroite voile verte…fait une tache de couleur sur l’immensité grise. Gwen rêve en contemplant ce bateau.

L’homme maigre qu’elle aperçoit lui rappelle sa jeunesse lointaine et Pierre le marin ténébreux dont les ambitions… l’avaient menée si loin… Lorsqu’il revenait ancrer son bateau au village, c’était si imprévu qu’elle croyait encore à une hallucination… Elle priait le ciel de la délivrer de cette attirance… elle était épuisée par les divagations, le froid, l’angoisse qui l’étreignaient lorsqu’elle restait durant des mois sans nouvelles… Avec ses sœurs, pour s’évader, entre ménage et couture, elles contemplaient les mouettes.

D.Dou

Là-bas, du petit port, je voyais se dandiner une étroite voile verte. Elle semblait s’éloigner comme à la dérive, était ce la petite embarcation de l’homme maigre que j’avais rencontré l’autre jour s’échinant à démêler ses filets ? Il ne paraissait pas posséder les gestes des pêcheurs de métier. Je me surpris à m’inquiéter, quelles intentions guidaient cette petite voile verte, de plus en plus petite, qui l’avaient amenée si loin ? Je me demandais si mon esprit croyait encore à une hallucination …Mais alors, comment s’en délivrer ? Impossible pour moi de prendre la mer, les divagations, le froid, l’angoisse m’étreignaient et je restais collé au petit mouvement des bateaux du port et à la forêt de mats qui contemplaient les mouettes.

S.D.

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Ecrit en septembre 2025 jeu 3 , l’été en poésie

Poème à poème fixe pour évoquer cet été

Vous pouvez choisir  entre:

une ballade ,un haïku,un pantoum ,un sonnet

Haïku :

Jours de canicule

Je plonge dans un livre

Volets clos.

S.D.

Chaleur torride

M’a rendue désert

Rêve d’oasis.

D.Dou

Les chaleurs d’été

se sont enfin dissipées –

Maintenant il pleut.

B.D.

Un arbre mort

Le vent souffle

Une branche tombe.

H.L

Un été diabolique-

La canicule

C’est çà l’enfer !

S.M.

Jean-Paul est parti

Ouf grand bonheur retrouvé

Vive la vrai vie

S.R

Mon chat sur le toit

Sieste, chaleur, extase

je t’aime, ô toi

S.R.

Branchages flétris

deux oisillons assoiffés

vacances finies

S.R

Lumière ardente

Obscurité au dedans

L’ennui se tapit

D.Dor

Pantoum

Le vent agite les oyats

Il tourne vif et puis tournoie

Le sable crisse sous les pas

Ses grains s’envolent en émoi.

Il tourne vif et puis tournoie

Ses tourbillons creusent un sillon

Ses grains s’élancent en émoi

La mer rugit tel un lion .

Ses tourbillons creusent un sillon

Le ciel s’emplit d’ éclats de flammes

La mer rugit tel un lion

Et son écho pénètre l’âme .

Le ciel s’emplit d’éclats de flammes

Le sable crisse sous les pas

Et son écho pénètre l’âme

Le vent agite les oyats .

H.G.T

Ni une ballade, ni un pantoum, ni vraiment un sonnet…

Heures de feu où tout s’écrase

Dans la lumière de l’été

L’herbe jaunit et tout l’air tremble…

Sauf les cigales qui se régalent

Tout ce qui vit semble reclus

Les oiseaux même ne chantent plus

Avec les chats, affalés à l’ombre

Toute la nature sombre

Dans une lourde sieste d’été

Moi sans bouger, je reste allongée

Au creux de ma bonne maison

Aux murs épais, dans le salon

Lire, dormir et rêvasser….

S.D

Ballade

L’été est la saison la plus belle

Après le printemps, bien sûr, le me rebelle…

Quand l’été vient, le soleil m’éblouit

Le ciel est bleu azur

Le blé d’or est mûr

Sur la mer, le soleil éblouit

le surfeur sur la vague

Le pêcheur , sur sa barque

L’enfant sur le sable.

Sur la montagne les marmottes sifflent

Et les vaches dansent de plaisir

Quand vient l’été le soleil m’éblouit

La fête est dans l’air

Les corps se sentent libres

la danse, la musique et tous les artifices

On oublie tout

Et tous les dangers de ces feux d’artifice

Qui illuminent le ciel et la nuit

Et éblouissent nos yeux

Quand vient l’été le soleil m’éblouit

mais l’été, quel est-il ?

Es-il la saison la plus belle ?

Partout on nous échauffe les oreilles

Il fait chaud, il fait chaud.

Quelle découverte ! Il s’en faut ?

Il fait chaud, trop chaud ,

c’est la canicule.

Et toutes les forêts brûlent

Les arbres se tordent, et ne laissent

Que des cadavres et ne laissent

Que des cadavres noirs et tristes

Et tous les petits animaux si mignons

Ils disparaissent eux aussi dans les flammes mortifères

Tous les soldats du feu luttent bravement

les jours, les nuits, les semaines, tout l’été

Quand l’été vient le soleil m’éblouit

mais où est donc passée la joie de vivre

la beauté du soleil, du ciel de la mer

les fruits mûrs et délicieux

On ne parle plus que du feu, de la mort

Et de la fin du monde

N.C.

Ma maison n’a pas brûlé

Elle n’est pas écrasée par les bombes

Je n’ai pas été contrainte à l’exil

Je ne suis pas partie pour mieux vivre

Je n’ai pas voulu m’échapper

Et pourtant j’ai laissé ma maison

j’ai fermé la porte qui me reliait au passé

Chez moi se dissout dans l’été

J’ai tiré fort sur mes racines

et la maison a résisté avec la force

de tout ce que mes parents ont aimé

et qui m’a fortement imprégnée

sans même que je m’en aperçoive

La chaleur qui écrase toute chose

Estompe aussi le chagrin

Chez moi se dissout dans l’été

Ma maison sera étrangère

Je serai toujours passagère*

même là où j’aime habiter

Chez moi se dissout dans l’été

D.Dor

  • expression de Flavia Coelho chanteuse brésilienne

Ecrit en mai 2025 : jeu 2 Chimères

Jeu N° 2 chimère

Une chimère est dans la mythologie, un monstre qui emprunte sa forme à plusieurs animaux, comme le sphinx par exemple.

A nous d’inventer un « objet-chimère » et d’en donner le mode d’emploi.


MODE D’EMPLOI DU TAMAGOTCHI-SMART-FLOWER-POT

Présentation : Le Tamagotchi-Smart-Flower-Pot, communément appelé T.S.F.P., est un pot de fleur qui non seulement abrite vos plantes, mais qui les aide également à s’épanouir grâce à des fonctionnalités intelligentes. Il est équipé de capteurs pour surveiller l’humidité du compost, la lumière ambiante et la température, tout en vous permettant de lui parler pour obtenir des conseils de jardinage.

Fonctionnalités :

1- Arrosage automatique : le pot détecte l’humidité du terreau et arrose automatiquement vos plantes lorsque cela est nécessaire.

Bon à savoir : prévoir une réserve d’eau suffisante sous peine de voir votre plante faner rapidement !

2- Assistant vocal intégré : posez-lui des questions sur l’entretien de vos plantes et il vous donnera des conseils personnalisés.

Bon à savoir : En toutes circonstances, restez poli avec l’assistant sous peine de voir la désintégration totale et immédiate de votre plante et du matériel !

3- Eclairage à LED : des lumières LED s’allument pour simuler la lumière du soleil si votre plante à besoin de plus de lumière.

Bon à savoir : prévoyer des ampoules LED de rechange, car leur remplacement doit intervenir en moins de quinze minutes, à défaut, vous verrez votre plante dépérir rapidement !

4- Application mobile : suivez la santé de vos plantes via une application dédiée qui vous envoie des notifications.

Bon à savoir : négliger l’importance d’une seule notification entrainera des lésions irréversibles sur vos plantes qui s’engageront alors dans un processus de délabrement irrémédiable !

UTILISATION

Installation :

  • placez le T.S.F.P. dans un endroit lumineux, mais évitez la lumière directe du soleil.
  • Remplissez le réservoir d’eau situé à la base du pot.

A ce propos, relisez attentivement la fonctionnalité n° 3.

Configuration :

  • télécharger l’application T.S.F.P.-Mon-Jardin-Tranquille, sur votre smartphone.
  • Connectez le pot à votre Wi-Fi et suivez les instructions pour le configurer.

A ce propos, lisez attentivement la fonctionnalité n° 4. De plus, veillez à ce que votre box soit toujours connectée, à défaut, vous pourriez ne plus recevoir les notifications nécessaires à la survie de vos plantes.

Interaction :

  • pour poser une question, dites simplement : « TSFP, comment va ma plante ? »
  • le pot vous répondra avec des conseils adaptés à la plante que vous avez choisie.

A ce propos, bien se sonformer aux instructions de la fonctionnalité n° 2 !

Entretien :

  • vérifiez régulièrement le niveau d’eau dans le réservoir.
  • Nettoyez les capteurs tous les mois pour assurer un bon fonctionnement du matériel.

A ce propos : suivez strictement les instructions de la fonctionnalité n° 1.

Personnalisation :

  • dans l’application, vous pouvez choisir le type de plante que vous avez et recevoir des notifications spécifiques sur ses besoins.

A ce propos, revoir si nécessaire la fonctionnalité n° 4 !

Avec le Tamagotchi-Smart-Flower-Pot, prendre soin de vos plantes devient un jeu d’enfant, tout en ajoutant une touche de technologie à votre passion qu’est le jardinage et profitez de la beauté de la nature sans le stress de l’entretien !

B.D.

Mon Giraphantoir

J’ai un objet chimère qui est devenu pour moi indispensable, c’est mon monstre du ménage qui ressemble à un traineau formé par le corps d’un tamanoir dont le long nez sert d’aspirateur et sa queue qui ressemble un peu à un éventail me sert de balai.

L’avant du traineau représente trois têtes rétractables d’animaux que l’on tire vers soi en fonction du besoin : oie –éléphant-girafe .

La tête d’oie sert de minuteur pour la cuisine, la trompe de l’éléphant sert d’arrosoir pour mes plantes et ses oreilles m’offrent les services d’une super serpillère qui va dans tous les coins.

Quant au cou télescopique de la girafe, il est génial car il sert de balai-loup pour enlever les araignées au plafond et de surcroît, ses 2 pattes escamotables sont rabattues sous le corps du tamanoir, en l’occurrence du traineau et peuvent se déplier pour servir d’escabeau.

C’est mon appareil tout en un que beaucoup me jalousent !

Mais il est à moi ! ….et je l’aime mon giraphantoir !

S.M.

Ecrit en mai 2025 Jeu 1 exercice de styles

Jeu N°1 Exercice de style
Albert comme tous les jours promène son chien Bricou par les chemins de campagne. C’est un chien fort aimable , mais qui a la manie de faire des grands trous qu’Albert est obligé de reboucher pour éviter d’être responsable d’un accident. Mais ce jour-là, Albert voit briller quelque chose au fond du trou… Il l’attrape, c’est une pièce d’or ancienne… Du coup, il creuse à son tour avec ce qui lui tombe sous la main et déterre un véritable trésor.

A vous maintenant, en choisissant un des styles proposés ci-dessous

– Racontez l’histoire en y ajoutant des digressions.

– Racontez l’histoire à la manière d’une chanson à boire.

Racontez l’histoire avec un leitmotiv (une expression, un thème qui revient sans arrêt)

– Racontez l’histoire cous forme de « Rien que tout là » : sans noms, sans verbes, sans adjectif… le reste est autorisé

ex : Oui, oui, oui.Rien qu’à toi. Nous deux, un plus un.Si jamais je me, si jamais, justement si. Près de toi, partout, toujours comme ça.

  • faites le portrait du maître ou du chien à la manière d’un bel absent : en vous interdisant d’utiliser toutes les lettres de son nom, ou au contraire un beau présent, en n’utilisant que les lettres de son nom

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digressions

  • Albert, un vrai Périgourdin, gourmet et gourmand, qui vous salue bien bas quand il vous croise, et comme tous les jours même s’il pleut, promène son chien Bricou, par les chemins de campagne du Périgord noir, Bricou qui adore se mouiller et s’ébrouer. C’est un chien fort aimable surtout avec les humains, mais qui a la manie de faire des grands trous qu’Albert, furieux de cette manie, est obligé de reboucher vite bien fait pour éviter d’être responsable d’un accident navrant et qui pourrait conduire à un procès, ce qui coûterait cher à Albert qui est un peu radin. Mais ce jour-là, un vendredi 13, Albert aperçoit puis voit briller quelque chose au fond du trou… Il l’attrape avec précaution, c’est une pièce, une magnifique pièce d’or certainement ancienne qui miroite au soleil… Du coup, il creuse énergiquement à son tour avec ce qui lui tombe sous la main, une pierre, un morceau de bois et déterre un véritable trésor, composé de médailles, fibules et bijoux.

Albert, comme tous les jours, sortait de chez lui avec son fidèle compagnon, Bricou, un chien à la fois joyeux et espiègle. Les chemins de campagne, bordés de fleurs sauvages et de champs verdoyants, étaient leur terrain de jeu quotidien. Bricou, avec son pelage doré et ses yeux pétillants, adorait explorer chaque recoin, mais il avait une fâcheuse tendance à creuser des trous. Albert, bien qu’aimant son chien, se retrouvait souvent à reboucher ces trous pour éviter tout accident. Cela lui rappelait d’ailleurs une histoire de son enfance, où il avait lui-même creusé un trou dans le jardin de sa grand-mère, espérant y trouver des fossiles de dinosaures. Malheureusement, il n’avait trouvé que des débris de vaisselle, une petite voiture rouillée et même une vieille chaussure!


Ce jour-là, alors qu’Albert était perdu dans ses pensées, il remarqua une lueur étrange émanant d’un des trous que Bricou venait de creuser. Intrigué, il s’approcha et avec précaution il se pencha pour voir de quoi il s’agissait. À sa grande surprise il découvrit une pièce d’or ancienne, brillante sous le soleil. Cela lui rappela les histoires de pirates qu’il adorait lire étant enfant, où des trésors étaient enfouis sur des îles désertes.

Poussé par la curiosité, Albert se mit à creuser un peu plus sortant la terre à pleines mains sous l’oeil étonné mais néanmoins ravit de Bricou qui voyait là un nouveau jeu à partager avec son maître. Il frétillait énergiquement la queue et tournait autour d’Albert comme pour lui dire : « Allez, à moi maintenant, je veux creuser aussi !». Albert était tout excité, son cœur battait un peu plus vite. Et là, au fur et à mesure qu’il dégageait la terre, il découvrit non seulement d’autres pièces d’or, mais aussi des bijoux étincelants et des objets mystérieux. C’était un véritable trésor !

En continuant à creuser, il se mit à imaginer l’histoire de ce trésor. Qui l’avait caché ? Était-ce un pirate en fuite, un noble déchu ou peut-être un aventurier en quête de gloire ? Les possibilités étaient infinies. A moins que ce ne s’agisse du fameux trésor de l’abbé Saunière ? Mais non impossible nous sommes un peu loin de Rennes-le-Château. Albert se mit à rêver de l’aventure qui l’attendait, de la façon dont il pourrait utiliser cette fortune. Peut-être un voyage autour du monde, ou même ouvrir un refuge pour animaux, pour tous les Bricou du monde.

Finalement, après avoir rempli son sac de trésors, Albert se leva, le cœur léger et l’esprit en ébullition. Il regarda Bricou, qui semblait tout aussi heureux, courant autour de lui avec une énergie débordante.

Pour une fois, Albert reboucha le trou en souriant car qui aurait cru qu’un trou creusé par un chien pourrait mener à une telle découverte ? Comme quoi, parfois, il suffit d’un petit coup de patte pour déterrer des merveilles.

B.D.

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Ecrit en Avril 2012, jeu 2 Homophonies approximatives

Homophonie approximative
Il s’agit , à la fin du texte que l’on invente , de remplacer une partie de la première phrase par un groupe de mots approchants par leur sonorité

exemple : la guerre des trônes….. devient « la terre des clones »

démarche conseillée : trouver d’abord l’homophonie pour pouvoir inventer le texte qui relie les deux phrases

Choisir parmi les phrases de début proposées :

– Ce que nous enseigne le vent….

– Il régnait un ciel de pervenche…

– Ainsi nous allons vers l’été…

– Les ombres qui s’étreignent…

  • Quand le bleu des pervenches d’éclaire
  • Ce que nous enseigne le vent
  • Ce que nous enseigne le vent
  • Est pur, léger et plein d’espérance.
  • De lui, nous pensons avoir tout compris ,
  • Mais au-delà de nos connaissances
  • Avons-nous vraiment tout appris !
  • Qui sont réellement ceux qui bercent nos romances
  • Ceux qui nous jettent dans les tourments de la vie.
  • Oui c’est eux sans aucun doute et c’est une évidence…
  • Ceux qui éveillent nos sens !!….

SM

  • Ce gnou enceint le van (voici ce que nous enseigne le vent) dans lequel nous avons pris place pour le safari.

Heureusement, les guides interviennent rapidement, l’animal fuit et les indigènes s’écrient : « voici ce que nous Enseigne le vent ».

Ddou

Les ombres qui s’étreignent :

Les ombres qui s’étreignent par cette nuit étoilée du 14 juillet où tout est gaîté, insouciance et danse sous les arbres de la grand -place. Au son des flonflons règne une atmosphère joyeuse puis la musique s’arrête pour laisser la place au feu d’artifice qui illumine le ciel à grands coups de fusées multicolores. Avec des Ah ! et des Oh  d’émerveillement le bouquet final explose puis le silence remplace les trombes qui s’éteignent.

H.L.

Ce que nous enseigne le vent, c’est qu’il nous guérit de toute mélancolie, il nous caresse, il nous décoiffe, il sèche nos blessures, il sèche ce qui saigne souvent.

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Ecrit en avril 2025 jeu 3 anaphores

Jeu N° 3 anaphores

Ecrire un texte dont les phrases commencent toujours par la même expression. Soit on fait une liste, soit on construit une histoire cohérente. Quelques propositions d’amorces parmi lesquelles choisir:

Je me souviens… / Que voulez vous… / j’aurais aimé… / A quatre pas d’ici…./ Jamais plus…/

Que voulez-vous… (façon Raymond Devos… qu’il me pardonne !)

Que voulez-vous, j’ai cherché la logique, mais elle avait pris un congé sans solde.

Que voulez-vous, la logique prenait des chemins de traverse… et se perdait en route.

Que voulez-vous, le temps passait à reculons, c’était sa manière d’avancer.

Que voulez-vous, j’ai cherché alors le début de la fin, mais je n’ai trouvé que le milieu.

Que voulez-vous, la réalité dépassait tellement la fiction qu’elle n’était plus crédible.

Que voulez-vous, j’ai eu enfin une illumination, mais la lumière a grillé juste après.

Que voulez-vous, j’ai voulu mettre de l’ordre dans mes pensées, mais elles faisaient la grève du rangement.

Que voulez-vous, j’ai failli comprendre quelque chose… mais j’ai préféré ne pas insister.

Que voulez-vous, le silence, c’est parfois plus éloquent que mille discours… surtout quand on n’a rien à dire!

B.D.

Anaphores.

Grâce à toi, j’ai vu le jour avec étonnement,

Grâce à toi, j’ai grandi dans la joie et l’amusement,

Grâce à toi, j’ai produit mes premiers pas de danse,

Grâce à toi, j’ai appris bienveillance, tolérance,

Grâce à toi , j’ai compris les méfaits de la violence

Grâce à toi, j’ai fait preuve de méfiance, de prudence

Grâce à toi, j’ai vécu avec humour, avec amour,

Grâce à toi, j’ai réalisé que le temps court,

Grâce à toi, j’ai compris la fin de la vie.

Grâce à toi, j’ai ressenti l’amour infini.

Grâce à toi , j’ai mesuré comme la vie est belle

Grâce à toi, j’ai compris qu’elle n’est pas éternelle.

C.F

Que voulez-vous,

Jamais plus, je ne l’aime pas, cette expression de passé, figé, cette porte fermée, cette absence de futur.

Jamais plus, j’essaie de penser qu’elle ne me concerne pas encore et de ne plus l’utiliser (pour le moment).

D.Dou

Jamais plus je ne sortirai seule le soir,

-car le danger me guette à la porte

Jamais plus le n’irai me promener sur la plage,

-le soir à la tombée de la nuit

Jamais plus je ne ressentirai cette sérénité

-en allant seule me promener

Jamais plus je ne m’adresserai à un inconnu

-même si c’est contre ma nature

Jamais plus je ne serai comme l’enfant ingénu

-qui découvre la beauté de la verdure

Jamais plus,

Jamais plus …l’innocence,

Jamais plus … l’imprudence

La peur a remplacé à jamais l’insouciance !

SM.

Que voulez- vous je ne suis pas assidue car je ne fais jamais les choses comme tout le monde. Mais que voulez- vous maintenant c’est trop tard et puis que voulez- vous ce qui est fait est fait. Que voulez- vous je ne regrette rien et puis que voulez- vous il ne sert à rien de ressasser le passé.

HL

J’aurais aimé qu’elle m’aimât mieux ma maman,

J’aurais aimé que Mimi mît ma mythique mitre(même mitée),

J’aurais aimé que Momo ne mimât pas ma mamie morte,

J’aurais aimé que le zélé zizi du zombi zézayant ne zigzaguât pas

J’aurais aimé que l’usage du subjonctif dit imparfait se maintînt dans le parler françois.

F.V.

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Ecrit en mars 25 Jeu 3 Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?

Jeu 3

Jeu N° 3 pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple

Simplifier au maximum un des deux textes ci-dessous :

Une telle gotharacte de ragoths interrompant le cours de la Parole, notre Walka-Tolka de Dooblin, pluie et plantagène barbottant-marmottant. avec toi qui épile toute la Pale de nos juges, testis nullus de notre pierre alshemique par-devant pape et puma, veau et condor, sous tous les ghostpices (incorporated) de la parlichotte, errant sur toutes terres romanichantes, Brobdingnag, contenant trichepattrick (car il te faut couler de source, sinon gare ta flammèche !) pour qui elle (anit likenant pleasethee ! ) jusqu’au sceau du Liffe (altolka, allamarsch ! O gué, O gué !) – Daemper àJetty de Waarft, de Kharybde en Jetée, tout le poids d’un mot sur son petit revenu !

James Joyce, Fimegans Wake (traduction française de P Lavergne)

Et patati et patata , on n’entendait plus que toi , dissertant de tout et de rien , t’égarant , te rattrapant , accentuant , minimisant.

HGT

Deux personnes se promènent sous une pluie diluvienne , à Dublin , et elles parlent à bâtons rompus des affaires du monde sur un ton piquant.

D.Dor

ou

Le jeune mammifère appartenant à l’ordre des primates, muni de mains préhensiles, doué d’un langage articulé et dressé depuis longtemps sur ses deux membres inférieurs, a appliqué sa volonté, sa détermination et son énergie à se mettre en mouvement afin de partir à la rencontre de cet être, en tous points semblable à lui-même mais qui se distinguait toutefois de ses congénères en s’étant fait sacrer empereur le 2 décembre 1804, puis en ayant établi une monarchie héréditaire dotée d’une noblesse, et en ayant poursuivi la centralisation et la réorganisation de la France révolutionnaire..

C’est l’histoire d’un mec qui veut rencontrer un autre mec, comme lui, mais en mieux !

B.D.

Le jeune homme s’est efforcé de partir à la rencontre de Napoléon, empereur ayant œuvré à la réorganisation de la France.

Ddou

Napoléon est un singe !

C.F.

Ce jeune homme décidé et déterminé alla rencontrer Napoléon, ce monarchiste orgueilleux, ambitieux, fossoyeur de la Révolution !

S.R.

Le jeune homme décida de rencontrer Napoléon 1er.

F.V

Un individu , au prime abord , en tous points identique à n’importe quel autre , a trouvé les leviers qui l’ont sorti du lot .

H.G.T.

Un jeune homme s’avance hardiment à la rencontre de l’Empereur Napoléon 1er.

Ecrit en mars 2025: jeu 2 réinventons le sens de mots inconnus

Jeu N°2 Réinventons le sens de mots inconnus
Retenez dans la liste suivante au moins 10 mots que vous ne connaissez pas. N’allez surtout pas chercher leur définition dans le dictionnaire, ça n’aurait pas de sens. Inventez leur une définition et utilisez les dans un texte :

acridien (n. m.), boustrophédon (n.m.), cacatois(n.m.), dandinette(n.f.), élodée (n.f.), falerne (n.m.), gimblette (n.f.), hadal (adj.), indri ( n.m.), jabler (v.), kimbanguiste (n. m ou f),madure (n.f.), néopilina (n.m.), ouiller (v.), pécloter (v.), quartanier (n.m.), raccoutrage (n.m.), salmanazar (n.m.), trévire (n.m.), urcéolé (adj.), villanelle (n.m.), wiandotte (n.f.) , xaban (n.m.) , yapock (n.m.), zellige (n.m.)

La dandinette et la madrure.

La dandinette ayant pécloté tout l’été

Se trouva fort ouillée quand la gimblette fut venue,

Pas un seul petit morceau de yapock ou de zellige.

Elle alla trouver la madrure, sa voisine,

La priant de lui prêter quelques salmanazars

pour subsister jusqu’à la kimbanguiste nouvelle.

Je vous paierai, lui dit-elle, avant l’acridien,

foi de cacatois, boutrophédon et néopilina.

La madrure n’est pas élodée, c’est là son moindre défaut.

Que faisiez-vous aux temps urcéolés ? Dit-elle à cette wiandotte.

Nuit et jour à tout quartanier, je péclotais ne vous déplaise.

Vous péclotiez ? J’en suis fort aise et bien jablez maintenant !

B.D.

boustrophédon, cacatois, falerne, jabler, madure, ouiller, pécloter, urcéolé, wiandotte, yapock.

J’ai décidé depuis quelques temps de ne plus manger de viande : les animaux sont mes amis, et je ne mange pas mes amis.

Alors ça blablate autour de moi, ça péclote, ça jable.

Le gros stress, c’est lorsque l’on m’invite à un repas : horreur, malheur, qu’est ce que je vais te donner à manger !!!

Pourtant, il n’y a pas de quoi être urcéolé car il y a plein de bonnes choses à déguster.

Souvent, je me fais une bonne blanquette de yapock. Je l’associe avec une dose de boustrophédon (j’aime bien le boustrophédon!)(ah pardon, ce n’est plus le jeu des chansons!), une lichette de falerne, une pincée de madure, et pour un peu plus de goût, j’ajoute de la wiandotte. J’ouille le tout, et je laisse mijoter plusieurs heures.

C’est tellement bon !!

Et de surcroît, c’est bon pour la santé car il permet de faire de beaux cacatois.

C.F

C’est l’histoire de boustrophédons(participants) qui se retrouvent le vendredi pour jabler (discuter) et aussi pour quelques raccoutrages (échanges). Pas de dandinette(danse) mais parfois quelquesvillanelles urcéolés(querelles légères) viennent pécloter (perturber) les séances. Après une bonnewiandotte (petite bouffe) tous sont de nouveau hadals (d’accord) et finissent en salmanazar. (parfaite entente)

D.Dou

J’ai rencontré hier un acridien (vieux beau qui se la pète) et un cacatois ( jeune homme falot et efféminé) qui se promenaient sur le chemin de la côte, main dans la main. Ils semblaient urcéolés (amoureux fous) malgré leur falerne (grosse différence d’âge). Je crois que j’étais un peu élodée (jalouse), leur zéllige ( air heureux) me faisait mal. Moi dans la vie, je me dandinette (m’emmerde) et je péclote (randonne) toujours toute seule.

S.R.

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Ecrit en février 2025 jeu 3 métamorphose

Jeu N° 3 métamorphose

Après vous être éloigné de Terrasson ( ou une autre cité) quelques temps, vous revenez et elle est devenue méconnaissable, métamorphosée, à quelques détails près qui permettent de savoir que vous ne vous êtes pas trompé.

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Métamorphose

J’ai passé plusieurs années à Paris et voilà que j’ai envie de retourner à Terrasson où j’ai vécu plusieurs années et revoir la vallée de l’Homme, tout cet univers préhistorique qui a un grand succès, même en dehors de notre frontière.

J’ai pris le train jusqu’à Terrasson, pas d’attente, pas de retard. Super-train, plusieurs wagons, super-silencieux. La classe quoi. J’arrive en gare de Terrasson. Méconnaissable. La petite gare a fait place à une gare type parisienne. Grand luxe. Terrasson est donc devenue une ville importante ?

Je descend de mon wagon et me dirige vers la sortie : musique, flonflons… Quel jour sommes-nous, c’est un jour de fête ? Mais non. Mais il y a des tas de panneaux publicitaires pour le Grand Casino de Terrasson, pas la petite épicerie, non, mais un casino où on joue de l’argent.Publicité pour de grands hôtels, pour l’achat d’appartement dans une Tour : la Tour Trump. Scuse me TRUMP TOWER

Alors là, les bras m’en tombent : comment Trump a colonisé la Dordogne, comment a-t-il pu trouver Terrasson sur la carte du monde ?

Je me renseigne, et il m’est rapporté (je me rends compte alors que tout le monde parle Anglais) que Trump a eu vent de ce merveilleux musée de Montignac, qu’il est venu en jet un soir, et qu’il a décidé que toute cette région était à lui.Il a envie d’un ranch, les petits chevaux préhistoriques lui ont beaucoup plu. Il en veut plusieurs centaines. IL a décidé que Terrasson serait la Riviera de la Dordogne. La rivière est aménagée, elle est dépolluée, ses rives sont tapissées de sable blanc et quand Trump vient, il aime bien faire trempette.

Il y a beaucoup de monde à l’extérieur, tous ces gens dansent et chantent à tue-tête leur bonheur. Impossible d’avoir la paix, la musique est partout. Pas une parcelle de silence même la nuit. Il y a des panneaux lumineux partout. On dirait Las Vegas.

Impossible d’avoir des repères. Les boutiques que je connaissais ont disparu, il n’y a que des boutiques de luxe pour habiller les stars.

A quoi me raccrocher ? Je reconnais le pont du XIIème siècle : ils ne l’ont pas touché. La vieille ville est encore plus belle. Mais où est ma maison ? Elle a été transformée en magnifique château.

Où sont les habitants de Terrasson ? Toute la ville a été rasée et de super-maisons ont vu le jour.Les habitants ont été déportés vers un grand camping loin de la ville . Un camp de réfugiés ???

Quelle horreur ! Je prends des photos et beaucoup de renseignements à ce sujet. Comment cela se fait-il que personne ne sache ce qu’est devenue la Dordogne. Personne n’en parle. . Je vais faire un article et porter plainte à Bruxelles

N.C

Cet hiver là fut terrible sur les berges de la Vézère terrassonnaise . Ma pauvre mère et mes sept frères et sœurs mourraient littéralement de faim et de froid. Mon père ne s’occupait plus de nous, depuis qu’il avait été licencié de la papeterie de Condat l’année précédente, il dépensait ses allocations de chômage dans les gargotes de la Nicle. Si bien qu’une nuit, je me rendis discrètement à la dernière boulangerie encore en activité dans la ville, je brisai la vitrine, m’emparai d’une belle tourte cuite au feu de bois et détalai à toutes jambes pour rapporter au plus vite mon butin à mes sept petits frères et sœurs..

Malheureusement, mon larcin n’avait pas échappé aux caméras à infra-rouge de vidéosurveillance à reconnaissance au faciès mises en place par la municipalité RN nouvellement élue. La gendarmerie ne tarda pas à venir s’emparer de ma personne et de me déférer au tribunal qui me condamna à dix ans de galères pour ce forfait.

Une fois ma peine accomplie, je rentrai au pays. Ce fut un choc quand j’arrivai à pied par pont de l’Europe qui avait été rebaptisé pont du Frexit : je peinai à reconnaître ma ville.

Ce que je ne pus pas manquer en premier lieu, de là où j’étais, c’était la disparition de La Vergne, entièrement recouverte par les eaux de la Vézère, comme tout l’espace entre le Brasset et la rivière . On m’expliqua plus tard que les politiques de la transition énergétique ayant été abandonnées, le réchauffement climatique s’était accéléré et les pluies diluviennes gonflaient régulièrement les eaux de la Vézère qui prenait alors ses aises et renouait avec sa belle sortie d’octobre 1961 dont quelques nonagénaires se souvenaient encore.

La ville basse semblait à demi abandonnée par ses habitants. La montée sporadique des eaux fluviales l’avaient renvoyée à son passé marécageux et le paludisme avait décimé une partie de la population. La médiathèque jugée trop coûteuse et accusée de diffuser de la propagande wok et islamo-gauchiste avait été vendue à un privé qui en avait fait un supermarché low-cost pour les pauvres qui n’avaient pu s’installer ailleurs. Je remarquai sous le nom de l’enseigne une formule écrite en lettres bleu, blanc, rouge : « magasin réservé aux français de souche ».Les HLM de la Borie Basse, des Chauffours, du Maraval semblaient vides de leurs habitants : remigration, me dit-on.

Rive gauche, ça avait bien changé aussi.Les jardins de l’Imaginaire avaient disparu, laissant place à un espace désolé noirci par les terribles incendies qui avaient ravagé les collines alentour : toujours le réchauffement climatique. Quant à la Nicle, elle avait été repeuplée par une population misérable qui survivait entre les brusques montées de la Vézère et les incendies encore possibles. Le centre culturel avait été reconverti en caserne pour héberger les policiers municipaux de plus en plus nombreux et de mieux en mieux armés. Jeanne d’Arc était devenu un centre de contrôle où étaient centralisées et traitées toutes les données fournies par les centaines de caméras de vidéo-surveillance qui quadrillaient ce qui restait de la ville.

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Ecrit en février 2025 jeu 2 on connait la chanson

Jeu N°2 On connaît la chanson
On écrit une histoire ponctuée par de courts extraits de chansons qui viennent à l’esprit en fonction de l’action

exemple : Chaque jour, je franchis la Vézère pour me rendre au travail, et me vient en tête : « il suffit de passer le pont, c’est tout se suite l’aventure… »

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